Pour commencer, je voulais rendre hommage à cette ville que nous avons tant aimé parce qu’elle fait partie de notre de petit bonhomme de chemin. Elle nous a émerveillé, choyé tant par sa topographie et son plat pays. Nous avons traversé tant d’histoires ensemble de la joie au drame le tout enveloppé dans la rudesse en son climat hivernal et estival ; Mais joyeuse et lumineuse quant arrive le printemps. Chère ville empreinte d’histoire au pluriel, tu as berçé plus de 128 nationalités et malgré tout le mal qu’on te fait actuellement, tu demeures fidèle à ta réputation de mère hospitalière. Je te demandes pardon pour ce mal que tu subis par la horde de crapules, voleurs, tartufes, d’imbéciles cupides, d’ignares devant l’éternel, de corrompus frustrés en mal de reconnaissance et de gouvernance borgne. Comment ne pas dégueuler sa hargne et son venin vis à vis de cette absence de l’état flagrante et certainement complice de connivence abjecte avec une poignée de mafieux qui mettent à bas cette perle de l’Oranie.
J’ai rencontré, il y a quelque temps un natif de Sidi Bel Abbès et qui la porte au cœur par amour et par nostalgie aussi. On a évoqué le chant des chardonnerets et l’incessant bourdonnement des cigales et tant de beaux souvenirs d’enfance. Au détour de cet échange, les larmes aux yeux, il murmura, trahit par les sanglots « Lors de ma dernière visite à SBA, en juin 2009, j’ai été attristé par le délabrement de la ville et sa saleté, c’est déplorable ! On a quitté une très belle ville digne de la beauté d’une jeune mariée, on a retrouvé une vieille dame abandonnée sur le trottoir ».
Moralité : Le seul pays où les voleurs, les corrompus, les vauriens sont récompensés. Ici, un PDG se retire avec un scandale financier sans être inquiété, labas! l’affaire Khelifa et tous les complices se tirent à merveilles ! Et tout récemment l’affaire d’un fils de ministre .
Alors, chère ville délaissée je ne peux, hélas que me lamenter et assister impuissant devant le mal que tu perdures ! Pour la simple raison, que ce pays et toi y compris , nous sommes les otages d’un système politique autiste.
Commentaire paru le 22 juillet 2010 à 18.27 d’un lecteur retenu par BAI, suite article de notre ami S.D intitulé :les faits et méfaits dans le quotidien de l’Apc de Sidi bel-abbes
Suite à ce post qui m’a remué jusqu’aux tripes la ville dont vous évoquiez (Sidi Bel Abbès) hélas ! Trois fois hélas aujourd’hui n’est qu’une poubelle à ciel ouvert, et ces natifs ne sont plus du moins la majorité sont décédés d’autres ont quittaient ce qui fait qu’en tant natif à chaque fois j’y vais je me sens étranger dans ma propre ville qui m’a vu naître le pays en entier à changer malheureusement en mal, j’ai tellement de choses à dire mais je préfère en rester là pour ne pas attiré les foudres des parasites qui ont accaparer la ville et qui la gère selon leurs desiderata.