Ceux qui n’avancent pas reculent….Ceux qui reculent ?

Si on n’avance pas, on reste sur place. Par rapport à ceux qui avancent sans cesse, on prend de la distance, et de ce fait nous reculons au vu des progressions des autres. L’ironie a voulu du plus faible qui ne fourni aucun effort qu’il soit une rigolade au vu de ceux qui le devance par la règle * chaque pas en plus de ma part, c’est un pas en moins de ta part*. Pourquoi alors, ceux qui reculent ?

L’image d’un secteur qui n’arrive plus à voir devant, se perd, le retour lui parait plus sur que l’aventure incertaine dans un devant insidieux. L’obligation de tenir sa parole, d’aller en avant, de prouver son aptitude, les regards des autres, l’attente de son peuple, la vision restreinte par l’intérêt, l’impuissance d’avancer, font du sujet le poids qui empêche tout pas dans l’ignorance lorsque les pas du savoir s’enchaînent.

Un ministre de l’éducation a préféré un temps de retourner en arrière pour chercher à avancer. Étrange !  N’est-ce pas ?

Droit au but. Le corps de l’éducation n’a pas réussi à former une génération pour tenir la relève. On n’a presque plus de maître à l’école ni de prof aux CEM et aux lycées pour enseigner les maths et le français, un déficit dans les universités dans certaines filières.

Devant cet obstacle réel navrant, un ministre a opté carrément un jour de revenir sur ses traces à la recherche d’un ultime secours auprès des retraités encore capable d’exercer cette fonction pour pouvoir former une nouvelle génération et se libérer à faire quelques pas en avant.

Pourtant ces retraités exerçaient bien cette fonction. Ou est passé alors leur progéniture éducative ? Elle existait sans aucun doute, elle était le résultat de grands efforts fournis par cette élite que tout le monde reconnait le dévouement à cette tache qu’ils chérissaient merveilleusement.

L’extinction est venue progressivement. L’état actuel est du donc à un autre phénomène qui a rendu le niveau aussi bas. Sinon nos jugements s’attaquent injustement et maladroitement aux enseignants toujours en activité.

N’est-il pas modeste et surtout n’est-ce pas une rectitude de demander la cause de ces résultats et de cette situation désolante de chez les concernés eux-mêmes ?  Devrions- nous vraiment blâmé le professeur ? Ou c’est le système qui a insidieusement ligoté les efforts et l’envi de s’adonner pleinement à transmettre le savoir à l’élève.

Le maître, le professeur et tout le corps de l’éducation est malade. Tout simplement les conditions internes de l’enceinte, les lois, les procédures, l’insécurité de chaque acteur dans sa mission ont fait que la meilleure règle pour se protéger et préserver son emplois est d’être plongé dans la résignation et apprendre bien à tenir sa bouche sur la base ”takhti rassi watfout”.  L’élève, dans cette fuite ne connaissant pas son intérêt profite de ce vide contre son bien se livrant à des comportements qui aggravent encore plus la tache du professeur et l’éloigne de l’objectif d’en former une relève.

Le manque de planification après études a aussi été d’un autre apport à ce déficit. Les élèves devaient choisir des formations qui accroissent leurs chances de trouver du travail. Sauf les Maths et le français qu’il faut éviter sinon le chômage serait mérité. Maintenant que la réserve s’est épuisé, tous partis en retraite, l’enseignant de ces matières est devenu un mythe. C’est de la pure histoire, on n’en a pas et on ne peut pas formé à la seule condition d’en importer… one – two – three ..

Djillali T