« CETTE ALTERNANCE QUE L’OPPOSITION REVENDIQUE » Par Djillali C.
Comme partout ailleurs, il se trouve que les Partis Politiques algériens revendiquent plus de liberté, l’accès aux médias, l’ouverture du champ politique et …. L’alternance au Pouvoir.
L’alternance au pouvoir, ceci est évidemment légitime, car clé de toute démocratie ; alors parlons-en !
À l’instar du curé qui préconise le « faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais » il y a matière à discuter dans le fonctionnement de leurs structures internes. En effet, tous ceux des Chefs de Partis qui revendiquent « l’alternance au pouvoir » songent-ils un instant, à la mettre en pratique au sein de leurs structures internes ?
Voyons comment fonctionnent « nos » partis :
Que ce soit pour les grosses cylindrées (FLN, RND, ISLAH…) que pour les autres (FFS, RCD, PT, FNA…) les Responsables des Partis sont là depuis les calendes grecques pour les premiers et depuis leur création pour les seconds.
Au niveau du FLN et du RND qui semble-t-il, disposent de la masse de militants la plus importante, comment sont structurées leurs Kasmates, leur Mouhafadha ? A-t-on jamais vu une organisation des élections libres pour leur renouvellement ? A-t-on jamais vu l’émergence de jeunes loups aptes à prendre la relève ?
Ne remarque-t-on pas la présence éternelle des caciques qui s’auto-désignent à chaque échéance et au niveau de chaque instance de la Kasma jusqu’au Bureau Politique ! On assiste depuis 65 à des permutations : Un bureau politique et un conseil national où les mêmes siègent « à tour de rôle » Une personne limogée aujourd’hui est assurée de revenir le lendemain et par la grande porte et souvent pour un poste plus important !! C’est pourquoi l’Algérie est le Pays où plus, la Population rajeunit, plus le Pouvoir vieillit.
Au niveau du FFS, Ait Ahmed était (est) à la tête du Parti depuis 1963 et le dirige virtuellement, quant à Said SAADI, aussi démocrate qu’il le clame, cela ne l’empêche pas de « s’éterniser » à la tête du Parti et de « désigner » son Conseil où il n’y a aucune femme depuis la « mue » de Khalida, et où les rares cas qui ont voulu instaurer une démocratie ont été obligés de partir (AIT LARBI…)
Quant à En Nahda, il navigue avec au moins deux factions qui se disputent le leadership, comme si cela était le plus important. Retour ligne automatique
Louisa Hanoune est là depuis la création du PT et ses structures sont également soumises aux mêmes dispositions staliniennes
Même les organisations professionnelles satellites obéissent aux mêmes règles. L’UGTA désigne les représentants au niveau des Fédérations, des Unions Locales et de Wilaya et y compris dans les Sections syndicales des entreprises. Les Secrétaires de fédérations et les Secrétaires nationaux occupent des « Fonctions » administratives et non des fonctions élues. C’est un métier que d’être Secrétaire national.
Ceci est valable pour les Scouts, les Jeunes, ainsi que l’ensemble des autres syndicats, hormis les autonomes derniers nés, dont on ne sait pas encore grande chose.
Les Partis, associations, syndicats ne vivent et fonctionnent en fait, que pour la rente à travers les subventions versées généreusement par un pouvoir soulagé par les dividendes qu’il tire de ces Partis à chaque échéance, grâce à la manne pétrolière.
Alors, comment peut-on venir exiger du Pouvoir ce qu’on n’est pas en mesure de pratiquer chez soi ? Si demain, une quelconque force de l’opposition vienne à prendre le pouvoir, ce sera pratiquement les mêmes méthodes de gestion, donc les mêmes problèmes !
Si chaque Parti instaure une « dictature » en son sein, comment présumer de l’instauration d’une Démocratie de la part de ce Parti, une fois au Pouvoir ?
Les « auto désignations », les « plébiscites à main levée », les « tazkiat » sont un mode de gestion avéré et reconnu au niveau de l’ensemble du tissu politique national qu’il soit de l’opposition ou au pouvoir.
C’est ce mode de pratique politique qui a conduit à l’amendement de la Constitution. C’est cette pratique qui a conduit à l’absence d’audience des partis au sein du Peuple. Cette pratique qui explique que ces Partis même réunis avec des associations n’arrivent pas à mobiliser pour une marche. Et ils n’arriveront jamais à mobiliser, tout comme en Tunisie et en Egypte, où les mêmes pratiques sont en vigueur. Dans ces Pays, les partis et les Syndicats ont du prendre le train en marche. Le peu de crédibilité dont jouissent les Partis auprès des populations –parce que structurés tout comme les Partis au pouvoir, autour des pratiques staliniennes de gestion interne – génère un décalage par rapport à cette jeunesse qui se qualifie « dépositaire de l’ère de l’internet et du computer » Les Partis végètent dans leurs structures squattées par des nouveaux « aparatchiks » qui ferment l’accès à la nouvelle dynamique revendiquée par une jeunesse avide de participer à la vie politique.
Les rares jeunes retrouvés dans les Partis sont mis pour la façade et la galerie, sans aucune possibilité d’émergence au niveau des postes de responsabilité partisane. Ils finissent souvent par se lasser et revenir à leur « facebook » qui demeure leur seul Parti.
L’avenir appartient aux Partis qui auront compris que la réussite est dans la dynamique et non la stagnation, synonyme de régression. Un Parti qui s’ouvre à la jeunesse en lui offrant la possibilité, par le biais d’élections libres et démocratiques, d’accéder à des postes de responsabilités au sein de ses structures, aura la chance de fédérer autour de lui une majorité lui permettant d’accéder au pouvoir.
Dans le cas contraire, tous les partis continueront à être « boudés » par la population, parce n’offrant aucune alternative digne de la représenter.
Chronique publiée le 17/02/2011 par Djillali Cherid
Republiée post mortem 29/11/2018
c’est débat qui fait couler beaucoup d’encre mais il faut se mettre a l’évidence que la technolgie moderne a boulversé tous les anciens schéma. a titre d’exemple je le cite que pour illustrer la problématique. avant celui qui avait 500 hectares de cereales ils etaient contraint de mobiliser plusieurs villages, pour le labour ensuite le semaille ensuite desherbage ensuite les differents traitements ensuite le fauchage ensuite l’abbatage ensuite le trie ensuite la mise en sac ensuite le transport et enfin le stockage. ce probléme etait posé aux egyptiens pendant la periode pharaonique s’il ya vait une premice de partis politique, le role des partis ou d’un oligarque c’est de MOBILISER les adherants a faire ce travail. donc l’adherents d’un parti executer une tache particulière dans le fonctionnement global d’un état. maintenant la technologie a tout boulverser la question qui se pose que faire d’un adherent a moins que transformer un parti politique en entrepreneur. pour un expert qui avait fait des etudes en gestion des ressources humaines la problématique n’est pas facile a élucider. tu as boule de fils enchevêtrer avec plusieurs nœuds que tu ne pourra pas les deffaire une par une. le système est redevenue je crois complexe..mais on s’adapte..ensuite le probléme qu’affrontent tous les etats actuellement ce sont les fortes charges..il faut des gens avec la HIKMA pour aborder le problèmes des nœuds et des charges..par exemple si tu prends la methologie d’un Hakim homme d’État comme le prophéte sidna Soulayimane 3alayhi essalem, le problème lui a été posé car le programme »son programme » butait . il était ainsi dire harceler de tous les cotés..ce problème s’est posé a tout le monde du pharaon en passant par Staline Napoleon ….etc..si tu utilise la contrainte tu es foutu..si tu es obligé d’utiliser la contrainte vaux mieux changer de metier ..je parle ici ce qui se passe chez les vrais HOMME D’ETAT comme la personnalité du prophète Mohamed salla ellahou 3alayhi wassalem par éxemple qui réussi a donné une base a empire de 1000 ans..pas un empire d’un siecle ou tout va s’écrouler sous ces pieds..