C’est le premier Commandement de Dieu au Prophète (SAWAS) Bien avant la prière et le jeune…. Dieu, qui Est Omniscient ne l’a pas fait fortuitement. S’Il a sommé sa Créature de Lire, c’est que c’est important, voire vital pour son passage éphémère sur cette Terre, où elle a été obligée d’y vivre pour expier le péché de ses aïeux Adam et Eve.
Depuis, la civilisation Musulmane menée beaucoup plus par les Perses et autres Kazaks et Ouzbeks qu’Arabes, domina le monde avec un Empire s’étalant du Golfe jusqu’à Poitiers, permettant aux Émirs de l’époque d’épater avec des gadgets de dernière technologie de l’époque, les dirigeants occidentaux, à l’image d’un Charlemagne ébloui par la montre qui lui est offerte par le Kalif d’Andalousie. Ce fut suffisant pour qu’il inventa l’école! Mais c’était avant que les plaisirs de la chair et de la vie ne prennent le dessus sur l’amour du livre et de la lecture, chez nos Émirs issus d’Arabie et du Yémen, bien, bien avant la création du Qatar.
Ce fut le temps béni des Avicenne, Omar Khayyam, l’inventeur de l’inconnu des mathématique, le (x) d’El Arabi, d’El Khawarizmi, et sur le plan théologique d’un Boukhari, dont le nom renvoie à sa ville d’origine, dans le lointain Azerbaïdjan,, Boukhara. A cette époque, le livre était l’arme de guerre. La science, les munitions et les écoles, la logistique. En ces temps, pour être Imam dans la mosquée du plus petit douar d’Algérie, il fallait le quitus du Conseil scientifique de Bagdad qui se prononçait sur un C.V.
Les Occidentaux qui ont vite fait de comprendre, commencèrent d’abord par traduire l’ensemble des œuvres scientifiques musulmanes avant de les détruire là où ils passaient. Cas de la Bibliothèque d’Alexandrie et celles de l’Ex-Andalousie au passage des Conquistadors.
La plongée des Occidentaux dans le monde de la science et du livre fut tellement prodigieuse qu’en un court laps de temps, ils purent récupérer tout le retard en un temps record. Ils continuent jusqu’à aujourd’hui à privilégier et encourager la création scientifique, littéraire, culturelle et sociale. Après les Révolutions industrielles, ils ont atteint aujourd’hui la révolution technologique et de communication qui leur permet non seulement de dominer le monde, mais d’en priver le tiers restant de tout accès et en faisant tout pour le cloitrer dans l’obscurantisme et l’ignorance. Oubliant, le premier verset du Coran, ce premier commandement, mettant aux oubliettes les recommandations du Prophète (SAWAS) et notamment «Quêtez la science, fusse-t-elle en Chine!» Après s’être adonnés aux plaisirs de chair, après avoir spolié les richesses de leurs Pays respectifs, nos Gouvernants se mettent à soutenir tous ceux qui veulent maintenir les Peuples dans l’ignorance et le Fatalisme né d’une surdose religieuse feutrée d’interprétations erronées et de mysticisme décalé, allant jusqu’à soutenir, tel cet « érudit » Prédicateur Saoudien que la Terre ne tourne pas, mais est figée et que les Histoires racontées par les Américains sur une prétendue escapade sur la Lune n’est qu’une fiction des studios de Hollywood
Ainsi donc, on remarquera qu’au même moment où dans une ville de la lointaine Australie, on dépose des milliers de livres dans les rues pour que les citoyens les prennent et les lisent gratuitement, de façon à encourager la lecture, les terroristes de Daech brulent les livres de la prestigieuse Bibliothèque d’Irak, détruisent des vestiges historiques en Syrie et font exploser les gravures rupestres au Mali.
Depuis l’avènement de cette stratégie de déliquescence, la Société périclite. C’est pour tout cela qu’une foire du livre organisée il y a deux ans, a fermé ses portes une semaine avant la date prévue faute de visiteurs, alors qu’au niveau de la foire de consommation (appelée pompeusement quinzaine économique) on s’y bouscule.
C’est pour tout cela que dans les années soixante-dix, on choisit de remplacer les prestigieuses «écoles normales » qui fournissaient les instituteurs de grande qualité et où l’accès se faisait sur concours, par les ITE qui étaient peuplés par ceux qui ne réussissaient pas leur BAC et destinés à être des futurs enseignants. Comment peut-on faire d’un élève qui n’a pas réussi sa scolarité quelqu’un qui pouvait aider d’autres élèves à la réussir?
« L’instituteur a failli être un prophète » dit le poète. Toute la noblesse est là. Elle émane de ce Commandement de Dieu dans le premier verset du Coran. Quand on hérite de l’application du premier Commandement de Dieu, il est normal que l’on soit comparé à un Prophète. Malheureusement, les ITE et les BENBOUZID nous ont fourgué des recalés de l’école pour en faire des Enseignants. Au final, nous avons récolté l’école informelle (cours supplémentaires !) une spécialité algérienne, la consommation d’alcool et de drogue dans les écoles, les agressions des professeurs, la vente des notes et les grèves perpétuelles…
djillali@bel-abbes.info
(1) Premier verset du Coran in la sourate «El Qalam»
D’autre part, l’ancien employé à l’agence nationale de sécurité américaine, Edward Snowden, a révélé que les services de renseignement britannique et américain et le Mossad ont collaboré ensemble pour la création l’Etat islamique en Irak “DAESH”….!
Snowden a indiqué que les services de renseignement de trois pays, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’État hébreu, ont collaboré ensemble afin de créer une organisation terroriste qui soit capable d’attirer tous les extrémistes du monde vers un seul endroit .
Les documents de l’Agence nationale de sécurité américaine évoque « la mise en place récente d’un vieux plan britannique connu sous le nom “nid de frelons” pour protéger l’entité sioniste et ce en créant une religion comprenant des slogans islamiques qui rejettent toute autre religion ou confession ».
Edward Snowden, a précisé qu’«Abou Bakr al-Baghdadi (Simon Elliot) a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, avec une formation solide sur l’art de maîtriser le discours en plus des cours en théologie ».
Si j’etais a la place des americains actuelement le probléme est tres grave. Si vous revenez en arriére ce n’est pas la premiere fois qu’un pouvoir financier crée un mouvement. Si vous prenez les pouvoirs actuel en europe et en afrique, ils etaient tous en leurs moments de creation des Daech..il n’y a que le nom qui a changé et l’epoque aussi. Tant que tu as le blé tu peux creer des milliers de daeche et de daechette de tout age de sexe de couleurs. Il faut avoir les moyens de sa politique seulement. Le probléme grave qui me touche moi si j’etais a leur place c’est mon echec cuissant du programme spatiale. Je suis aller la haut pour aller plus loin je n’ai pas pu je suis retourné bredouille. Ça y est les choses vo’t me cerner et le tirrailler de toutes parts. Je dois entrepreprendre des réformes et vite sinon ça sera la pagaille. Le probléme est encore plus grave pour les la classe des Djinns car eux ils sont dans une autre situation. La terre va entrer dans une periode de turbulance..
Michel Chossudovsky ( Directeur du Centre de recherche sur la mondialisation à l’université d’Ottawa, Canada ) a répondu à Mohamed El-Ghazi lors d’un entretien réalisé le 8/12/2014 à Algeriepatriotique;
Algeriepatriotique : Vous avez établi «26 vérités» que le président américain Barack Obama veut cacher au monde sur le groupe terroriste Daech, selon vous. Pouvez-vous nous en citer quelques-unes ?
Michel Chossudovsky : Avant de répondre de manière précise à cette question, il est nécessaire de faire un historique. Les Etats-Unis ont appuyé le réseau Al-Qaïda depuis le début de la guerre soviéto-afghane. On parle, ici, du début des années 1980. Nous savons fort bien que des camps d’entraînement de la CIA ont été mis en place, notamment au Pakistan. En fin de compte, cette structure d’appui aux groupes terroristes date de longtemps. La CIA dira que ce n’est pas vrai puisqu’Al-Qaïda s’est retournée contre nous, mais en réalité, c’est un instrument qui a été utilisé depuis le début et dans de nombreux pays. Si on regarde de plus près, on constate que la formation qui a été réalisée dans les camps d’entraînement et les écoles dites coraniques en Afghanistan se basait sur des manuels djihadistes publiés aux Etats-Unis. Donc, il s’agissait d’une opération d’envergure au niveau des services de renseignement, qui visait à engendrer des militants dits islamiques. Cela est important, parce que ce n’est pas le produit de la société musulmane. C’est le produit des services de renseignement. Prenons si vous voulez des exemples. Eh bien, l’exemple le plus flagrant, en ce moment bien sûr, c’est le groupe Etat Islamique qui est impliqué dans une opération en Irak et, depuis 2011, dans l’insurrection en Syrie.
Le groupe terroriste Daech est protégé et non combattu par ceux qui l’ont créé, à savoir les services de renseignement américains, britanniques et israéliens pour une mission bien précise, estiment de nombreux analystes. Quelle est cette mission ?
Il est très bien établi que l’EI – qui d’ailleurs existe depuis quelques années, on a seulement changé le nom – est une création des services de renseignement occidentaux. Il y avait également un réseau en Irak. Nous savons que ce groupe djihadiste fut soutenu depuis le début de l’insurrection, en mars 2011. Les Etats-Unis ont utilisé leurs alliés pour atteindre cet objectif. D’une part, l’Otan et le haut commandement turc ont mené une campagne de recrutement de djihadistes, de l’autre, nous avons le rôle joué par les alliés des Etats-Unis dans le golfe Persique, à savoir l’Arabie Saoudite et le Qatar, impliqués dans la formation dans les camps d’entraînement. Nous avons, ici, le recrutement de mercenaires qui sont à la solde militaire occidentale. En Syrie, l’objectif était de créer une déstabilisation du gouvernement séculaire de Bachar Al-Assad, de détruire l’infrastructure et tuer les civils, et de mener, éventuellement, une transition qui n’a pas eu lieu. Ce qui est très important là-dedans, c’est de comprendre que ce groupe, à la solde de l’alliance militaire occidentale et d’Israël depuis 2011, est considéré, depuis peu, comme un ennemi du monde occidental. C’est le monde à l’envers.
Vous dites que les Américains ont appuyé le réseau terroriste depuis l’administration Reagan. Peut-on savoir comment Washington est-il passé, carrément, du soutien au terrorisme à la création de groupes terroristes à l’image d’Al-Qaïda ?
Ils ont créé ces réseaux, c’est certain. Ces réseaux ont une certaine autonomie face aux architectes des services de renseignement, ceci pour créer une certaine légitimité et pour ne pas donner l’impression que ce sont des agents. Alors que les dirigeants de ces réseaux terroristes sont conscients des liens qu’ils ont avec le pouvoir de l’alliance militaire occidentale et des réseaux des services de renseignement, les moudjahidine qui sont impliqués dans les combats ne sont nullement au courant. Il faut que l’illusion du califat soit maintenue et que les gens y croient. Ce soutien vient par le financement d’une part et par l’apport d’agents des forces spéciales qui intègrent les formations terroristes, de l’autre ; ajoutons à cela les flux d’armement. Vous soulevez une question fondamentale : d’un côté, on a présenté ces formations terroristes comme des libérateurs, impliqués dans des actions révolutionnaires comme en Afghanistan. D’ailleurs, nous retrouvons ce même discours en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et même en Libye. On soutient des groupes terroristes et on leur donne un visage politique qui est celui de la libération. D’un autre côté, on les utilise aussi pour justifier des campagnes militaires qui visent à combattre le terrorisme. Il y a peut-être une confusion au niveau des concepts, mais le public, tellement mal informé à ce sujet, ne comprend pas qu’à une certaine époque, les Etats-Unis ont soutenu les djihadistes en les présentant comme des libérateurs, comme ce fut le cas de la Libye, pour ensuite les montrer comme les ennemis de la civilisation. Et vous avez cette même logique en ce qui concerne la Syrie. Et les mensonges médiatiques vont encore plus loin : on sait fort bien que depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, les groupes djihadistes étaient financés et soutenus par l’Occident, d’ailleurs, nous avons les preuves et la presse israélienne le confirme. Même Netanyahu admet que les forces de l’armée israélienne ont soutenu les terroristes en Syrie. Donc, nous avons des terroristes soutenus depuis le début du conflit et qui ont été présentés comme des libérateurs, plus précisément le groupe d’Al-Nosra qui travaille de pair avec l’EI. L’opinion publique a été informée que ces groupes étaient des révolutionnaires alors que tous les groupes de l’opposition étaient en exil. Bien sûr, tout ceci était très incohérent. De 2011 à 2014, les Etats-Unis et leurs alliés ont soutenu l’EI et, du jour au lendemain, ils rentrent avec des véhicules Toyota en Irak et on les présente comme des envahisseurs ; on justifie l’intervention militaire occidentale, à savoir le bombardement, comme étant une opération contre des terroristes, alors qu’en réalité, ces bombardements visent les infrastructures, les raffineries de pétrole, la base industrielle et bien sûr les civils. En ce moment, les Etats-Unis sont en train de protéger les formations de l’Etat Islamique en Irak. Et notez bien cela, il était très facile de les éliminer dans le désert syro-arabe, lorsqu’ils ont traversé la frontière, en territoire ouvert. Une opération aérienne très facile à mener. Mais ils les ont protégés en veillant à ce qu’ils puissent opérer en tant qu’entité terroriste en Irak.
A suivre…!!!
La suite du menu….!!!! Avis aux benêts: s’abstenir…!!!!
Comment expliquez-vous le soutien, voire l’implication de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie dans l’émergence de cette nébuleuse sanguinaire qu’est le groupe Daech ?
Cette relation remonte aussi à la guerre soviéto-afghane. Les services de renseignement notamment du Pakistan, mais aussi ceux de l’Arabie Saoudite, ont joué un rôle dans le recrutement. N’oublions pas qu’Oussama Ben Laden a été recruté par la CIA. Oussama Ben Laden fait partie d’une famille d’Arabie Saoudite connue dans le domaine des finances et très amie avec la famille Bush. Les services de renseignement saoudiens ont travaillé de pair avec leurs collègues des Etats-Unis. En fait, les services de renseignement, qu’ils soient au Pakistan ou en Arabie Saoudite, sont quasiment des filiales de la CIA. Les Etats-Unis ont toujours demandé à leurs alliés de faire ce genre de travail. La CIA est toujours en retrait, mais il y a des réunions de coordination qui se tiennent et on sait maintenant que les djihadistes sont recrutés dans le golfe Persique. Ils sont formés dans des camps d’entraînement au Qatar et en Arabie Saoudite et financés par ces deux pays également. Cela entre dans le cadre de rapports bilatéraux avec les Etats-Unis. On sait, également, qu’en Arabie Saoudite, des prisonniers ont été libérés et envoyés comme mercenaires en Syrie.
Quelles visées ont-ils ?
Je sais que cette question est souvent soulevée : le Qatar et l’Arabie Saoudite ont-ils des visées hégémoniques. D’abord, le Qatar, ce n’est pas un pays. C’est un territoire contrôlé par l’Occident. L’Arabie Saoudite est certainement un pays avec une histoire, mais je ne pense pas qu’elle a des visées hégémoniques. L’Arabie Saoudite est un allié et également un instrument du pouvoir occidental, notamment des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne et je crois que c’est dans cette perspective qu’il faut la voir. La Turquie est un membre de l’Otan. D’ailleurs, elle a une participation importante, en termes de force militaire. Au début de la guerre en Syrie, selon des sources israéliennes, le haut commandement turc avait collaboré directement avec l’Otan dans le recrutement des terroristes, et nous savons maintenant qu’elle est en train d’héberger les terroristes sur ses frontières avec la Syrie. Nous savons que cette frontière joue un rôle très important dans l’insurrection en Syrie. La Turquie joue un rôle dans le cheminement des armes et du financement vers les terroristes et facilite également leur entrée en Syrie. Et cela est confirmé. Il faut aussi comprendre que la Turquie a des visées hégémoniques dans la région à savoir annexer une partie de la Syrie. Il y a une alliance très étroite entre Washington et Ankara, également, il y a une alliance militaire et au niveau des services de renseignement entre la Turquie et Israël, laquelle alliance remonte aux années 90. Un autre élément de poids, c’est qu’Israël aide les terroristes dans le Golan. Ils ont un hôpital au service des djihadistes blessés en provenance de la Syrie. Il faut comprendre que l’alliance militaire occidentale inclut des partenaires, notamment l’Arabie Saoudite, les Emirats et Israël ainsi que la Turquie dont le rôle est important dans cette alliance.
A suivre…!!!
Suite et fin de l’interview, intitulée «Les éléments de déstabilisation en Algérie sont déjà là»…!!!
Vous avez parlé de la mondialisation de la guerre faite d’un cheminement de conquêtes, de déstabilisations, de coups d’Etat dans différentes régions du monde, et ce, en utilisant des entités terroristes qui sont l’instrument du pouvoir américain. Quel avenir les Etats-Unis réservent-ils pour le monde arabe dans le nouvel ordre mondial ?
Un mot en ce qui concerne la mondialisation de la guerre. Effectivement, il y a un projet de mener une guerre au niveau mondial. Toutes les guerres qui sont menées au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, toutes les insurrections qui ont surgi, que ce soit Boko Haram au Nigeria, les Shebab en Somalie, les soulèvements en Libye et en Syrie, tout cela fait partie d’un projet de la mondialisation de la guerre. Ce sont des guerres non conventionnelles, néanmoins, l’objectif est de déstabiliser les pays. En ce qui concerne le monde arabe, le projet finalement est, certainement, d’installer des gouvernements qui sont des gouvernements fantoches, des instruments du pouvoir occidental et ceci a lieu dans de nombreux pays. L’autre élément de poids, c’est que la tendance actuelle aussi bien dans le Maghreb qu’en Afrique de l’Ouest et centrale, c’est d’écarter la France en tant qu’entité influente. Ces pays sont d’anciennes colonies de la France qui ont toujours des liens très étroits avec cette dernière. Mais si on suit un peu la logique de ces interventions, notamment en Libye, c’est d’établir une porte d’entrée vers les pays qui ont des liens avec la France et ceci ne se réalise pas sans qu’il y est, en même temps, l’installation de régimes politiques en France qui sont nettement pro-Etats-Unis ; c’est le cas de Sarkozy et celui de François Hollande. Je sais qu’un président français accepte que les pays qui anciennement faisaient partie de la zone d’influence française soient transférés vers les Etats-Unis, comme le Mali ou la Côte d’Ivoire, c’est une chose qui requiert une certaine complicité des dirigeants français, Charles de Gaulle, lui, ne l’aurait jamais accepté. Voilà la tendance, et au Maghreb, on le voit très bien. La Tunisie, l’Algérie et le Maroc sont de plus en plus sous influence des Etats-Unis. On a bien vu en Algérie le scandale concernant la construction d’une base américaine. Il y a d’autres phénomènes qui doivent être mentionnés. Le Rwanda, par exemple, n’était pas une colonie française. Au lendemain de l’indépendance, il a intégré la francophonie et avait des liens très étroits avec la France et du jour au lendemain, le Rwanda devient un pays anglophone. C’est le pouvoir américain qui prévaut sur celui de la France. Beaucoup d’exemples de la sorte montrent que la France est écartée et cela remonte à la guerre d’Indochine. Et ce qui se passe dans le continent africain, aussi bien au Maghreb qu’en Afrique subsaharienne, c’est le développement du pouvoir américain sou le commandement de l’Africom.
Le philosophe russe Alexandre Douguine a estimé, dans un entretien accordé à notre journal, que l’Algérie serait la prochaine cible dans ce projet de déstabilisation du monde arabe. Peut-on connaître votre avis là-dessus ?
Je ne veux pas faire de prévisions basées sur des informations très controversées en ce moment. Je crois que les éléments de déstabilisation en Algérie sont déjà là. J’ai mentionné l’exemple des bases militaires, mais je ne pense pas qu’il faille à ce point commencer à faire des prédictions. Mais si vous voulez, du point géopolitique, oui, parce que les Etats-Unis considèrent l’Afrique du Nord, de l’Egypte au Maroc, comme faisant partie d’une entité géopolitique sur laquelle ils veulent établir leur pouvoir. Ils l’ont en Egypte, en Libye et d’une certaine façon en Tunisie. C’est certain ! Si on regarde la tendance vers la militarisation et la déstabilisation, c’est certainement le cas. Je devrais mentionner l’autre élément de poids : l’application dans tous ces pays de la politique du Fonds monétaire international qui a contribué à la déstabilisation préalable des économies nationales. D’une certaine façon, la déstabilisation sur le plan géopolitique, qui est mise en œuvre par des opérations à caractère terroriste, a lieu sur un fond de déstabilisation économique qui est le résultat des ajustements structurels menés depuis les années 80. Je connais très bien le cas du Maroc, dont toute la structure économique a été déstabilisée dans les débuts des années 90 avec les mesures d’austérité et la déréglementation du commerce. Voilà, donc, le préalable à la déstabilisation sur le plan géopolitique.
Je dis Merci Mr Chossudovsky…!!
A méditer, surtout par ceux qui disent que la main étrangère n’a rien à voir avec les complots, l’ingérence et le mal qui ronge le monde….!!!!
Et ceux qui s’amusent à essuyer le couteau sur le dos des verts même s’ils savent qui sont à l’origine de tout ce fiasco monumental…!!! Ça les arrange peut être, et on comprend pourquoi…!!!! L’ennemi de mon ennemi est mon ami…!!! Mais attention….!!!!
Totalement d’accord avec votre analyse Mr Djillalli C……!!!!
Mais, vous avez parlé des terroristes de Daech sans les présenter, et cela conduirait à faire un amalgame….entre les musulmans et les islamistes artificiels teintés en vert fabriqués dans les laboratoires américano-sionistes comme Daech, qui ont pour mission d’être là où il faut et quand il faut pour introduire les agents du remodelage du GMO et de l’Afrique….!!! Ainsi, on sait qui brulent les livres de la prestigieuse Bibliothèque d’Irak, détruisent des vestiges historiques en Syrie et font exploser les gravures rupestres au Mali, et pourquoi….!!!
par exemple dans un article intitulé: »Un ancien agent de la CIA : «Daech est une invention américaine à ne pas prendre au sérieux» (25 Octobre 2014), on peut lire certains passages très intéressants:
Le journaliste d’investigation Udo Ulfkotte, qui a révélé avoir été un agent de la CIA rejoint, dans son analyse, l’expert militaire algérien qui avait indiqué à Algeriepatriotique que Daech ne constitue pas une menace pour l’Algérie. Il affirme qu’il ne faut pas prendre Daech au sérieux, car derrière se trouvent «des actions et des intérêts» américains, saoudiens, koweïtiens et qataris. «Ils (les terroristes de Daech) ont été lancés et soutenus par l’Occident. Si les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite voulaient réellement s’en débarrasser, ils couperaient en l’espace d’une nuit leur alimentation en énergie et leur ravitaillement militaire pour les renvoyer au Moyen-Âge. Mais selon toute vraisemblance, on ne le souhaite pas. Ce sont des idiots utiles.» A la question de savoir si Israël joue un rôle dans l’islamisation de l’Europe, le journaliste est formel : le Mossad est derrière les révoltes de banlieues. «Oui, le Mossad a bien sûr alimenté les révoltes dans les banlieues, pour avoir plus d’antipathie en France contre l’islam. Parce que les Français sont pro-Palestiniens», indique-t-il. Concernant la CIA et les services secrets allemands, Udo Ulfkotte certifie qu’«ils ne travaillent que pour les élites, jamais dans l’intérêt de la population. Ils sont des instruments des puissants pour qu’ils puissent conserver et accroître leur pouvoir». Pour sa prédiction d’une guerre civile proche, le journaliste la situe seulement dans les métropoles et non pas à la campagne. Selon lui, il va y avoir des actions qui mettront tout à feu et à sang. «Dans les grandes villes, nous allons avoir les Allemands contre les étrangers, les chrétiens contre les musulmans, les pauvres contre les riches, les chômeurs contre ceux qui travaillent, des actions violentes qui mettront tout à feu et à sang. Même l’armée ne pourra rien faire.» Pour lui, il est possible de tout recommencer. « L’Histoire signifie finalement le changement, conclut-il et dans les prochaines années nous allons avoir ici beaucoup de changements.»
(rapporté par Mohamed El-Ghazi)