Décidément! Le système ne veut pas céder. Malgré les changements géostratégiques qui se déroulent un peu partout dans le monde, malgré la volonté affichée par les Maîtres actuels de ce Monde de vouloir imposer un nouveau mode de gouvernance dans les Pays qui leur sont asservis, le pouvoir en place en Algérie ne veut point lâcher.
Si jusqu’à l’heure actuelle, notre pays a été épargné par les vagues dévastatrices du fameux et pompeux printemps, c’est du au fait qu’octobre 88 a précédé, que le terrorisme a sévi et surtout que l’Algérien est ce «fier à bras» qui refuse qu’on lui dicte ce qu’il doit faire.
Mais ceci peut-il justifier cette hargne du système à vouloir à tout prix s’accrocher au pouvoir et refuser de transmettre le relais à la nouvelle génération? Il semble, au vu des derniers développements que sous l’ivresse du pouvoir, le système ne mesure pas l’ampleur des risques dévastateurs qui se profilent en cas de refus de l’alternance et du respect des règles démocratiques.
Si les Pouvoirs en place ont vite compris en Tunisie et en Égypte, cela a permis d’atténuer les dégâts et éviter l’hécatombe, même si les pertes humaines et économiques continuent, cela n’a pas été le cas en Libye et en Syrie où les Pays risquent fatalement leur partition.
Il faut tirer les conclusions pour prémunir l’Algérie. Apparemment ce n’est pas le cas.
En effet, on assiste en ce moment à l’orchestration d’un scénario bis repetita pour les élections présidentielles. On agrée des nouveaux partis, on prépare d’ores et déjà les lièvres et on s’active à trouver ce candidat du consensus que le système voudrait coopter dans l’hypothèse où le Président ne se déclare pas prêt pour un quatrième mandat, qui malgré les soucis de santé, reste encore plausible.Mais cette option est de plus en plus complexe, du fait de la lutte au sommet et les divergences sur le choix.
Dans ce scénario, la présence des partis du pouvoir est une condition sine qua none. C’est pourquoi, un rappel à l’ordre sévère est allé vers le FLN et le RND pour qu’ils règlent urgemment leurs problèmes internes. Si au RND, cela se déroule plus ou moins sereinement, avec des piques entre Bensalah et les redresseurs ; au FLN cela s’avère plus compliqué et l’intervention des cercles influents est rude. Cette semaine aura montré toute l’intransigeance de ces cercles pour maintenir le FLN au rang de première force et les directives sont expéditives. Il faut immédiatement organiser la réunion du Comité Central pour élire un Secrétaire Général. Belayat le Sécrétaire Général par intérim lance les convocations pour l’hôtel Er Riad de Sidi Fredj. Accord du Ministère de l’intérieur. Boumehdi, représentant l’aile des «opposants» lance une deuxième convocation mais pour l’Hôtel El Aurassi. Le Ministère de l’Intérieur refuse, puis dans les vingt quatre heures se désavoue et autorise l’organisation de la cession du C.C. à l’hôtel El Aurassi. Belayat est convoqué par Ould Kablia qui lui explique que l’autorisation a été accordée parce qu’elle a été présentée par Boumehdi et que celui-ci «faisait partie du bureau de l’organisation de la dernière cession qui n’a pas été clôturée. Par conséquent, la prochaine cession n’est que la continuité de la première puisque l’ordre du jour et notamment l’élection du Secrétaire Général, n’a pas été épuisé » Pire que ça, la langue de bois n’existerait pas!
Pourtant, coup de théâtre, ce mercredi en fin d’après-midi. Alors que tous les membres du C.C. affluaient vers le prestigieux EL Aurassi, y compris Ziari et les « alliés » de Belayat, le Conseil d’Etat – la plus haute autorité en matière de décision administrative, l’équivalent donc de la Cour Suprême – déboute le clan Boumehdi et annule la session du Comité Central! Ce Conseil qui n’a pas statué sur des centaines d’affaires de citoyens qui attendent parfois depuis plusieurs années, aura tranché en quelques jours pour ce qui concerne l’affaire du FLN!
C’est la cacophonie dans un contexte où le ridicule aura atteint son paroxysme! Quelle lecture faire de cette surprenante décision alors que tout augurait la main basse de Saidani ce jeudi? L’entourage du Président aura-t-il changé d’avis subitement? Ou bien l’autre clan est tout aussi puissant? Car, comment imaginer que le Conseil d’État puisse prendre une telle décision, sans s’en référer à qui de droit?
Second coup de théâtre, grâce à la« justice de nuit ». Le clan de soutien de Saïdani ne s’avouant pas vaincu, obtient de La Wilaya d’Alger qui passe outre la décision du Conseil d’Etat, l’autorisation d’organiser la session, appuyée par une décision de la Chambre Administrative du Tribunal d’Alger. Belayat affirme que la session de ce jeudi est illégale et qu’il convoquera prochainement, la réunion d’une autre session.
Tout cela ne peut que mettre en exergue la lutte qui se déroule au sommet de l’État pour décider qui sera le patron du Parti à même de garantir les résultats des élections présidentielles au profit de candidat de son choix. Si au niveau des instances de Belayat, celui-ci n’est pas encore connu publiquement et que les tractations continuent, au niveau des opposants, le Secrétaire Général n’est autre que l’inénarrable Saïdani. Cet ex-joueur de Derbouka, animateur invétéré des mariages traditionnels en compère de Abdallah Mennaï, spoliateurs des terres de Hassi Bahbah et de l’argent du contribuable, après avoir subi publiquement les foudres de guerre du Président, après avoir été même empêché de se présenter au législatives, lui qui a été propulsé d’illustre inconnu à Président de l’APN, est représentatif de l’incohérence du système qui privilégie les résultats sur tout autre considération. Autrement comment comprendre que ce dernier puisse de nouveau bénéficier de la confiance du Président et de son soutien, allant jusqu’à désavouer ses propres hommes Tou et Harrabouia entres autres?
Malgré que Bouhadja eut annoncé sa candidature au poste de SG, L’hypothèse Saïdani semble être celle retenue puisque même Belkhadem est sorti de son mutisme pour la soutenir contre un retour d’ascenseur pour les présidentielles. Il faut rappeler que cette aile représente le lobby de la «chkara» qui a commencé à mettre main basse sur le parti séculaire depuis l’intronisation de Belkhadem à sa tête. Cela augure un candidat du consensus issus de la « maffia politico-financière.» Celle que Ouyahia –alors premier Ministre – a avoué publiquement l’incapacité de l’Etat à l’affronter, l’accusant d’être derrière les émeutes de janvier, pour bloquer l’application des transactions commerciales obligatoirement par chèque.
Ce clan vient de remporter une large victoire par le plébiscite de SAIDANI au poste Secrétaire Général du FLN, en attendant la réaction de l’autre partie. Mais, ne nous leurrons pas, les carottes sont cuites et les décideurs ont décrété.
En effet, en termes de candidats potentiels, il y a les inconditionnels du système – Ouyahia, Benfliss, Hamrouche, Sellal, Benbitour – ceux de la tendance islamo-conservateurs – Belkhadem, Ghoul – auxquels s’ajoutent la nouvelle force en grande progression depuis l’avènement de Belkhadem : Les inconditionnels des conteneurs, de l’import et de l’argent, les « entrepreneurs-voyous« .
La lutte pour le candidat de consensus de 2014 s’avère d’ores et déjà acharnée. Qui sera le vainqueur? « Conservateurs farcis d’islamisme » ou Représentant de la « chkara mal acquise« . Du dénouement de la crise du FLN, pointera la réponse.
Dans les deux cas, le risque est gros et la menace pour la stabilité du Pays est réelle. Parce que cela reste confiné à un raisonnement en vase clos. Sans le Peuple. Sans la réalité internationale. Sans les retombées des évolutions politiques régionales.
Mais des dernières évolutions au sein du Parti du FLN, il semble que le choix pour le candidat de l’argent soit définitivement scellé.
En pensant à cela, je frissonne et j’ai vraiment peur pour mon Pays. Dieu faites que je me trompe.
Il est désolant et regrettable de constater que ceux qui cherchent une révolution sont ceux qui sont au pouvoir actuellement. On dirait qu’ils ont oublié octobre 88 et les années de braise. Sabhan allah ! Allah Yehdihoum
Ils risquent de payer chère cette ignorance , s’ils persistent et continuent de traiter le peuple comme non encore vacciné.
désolé djillali de dire que »Décidément! Le système ne veut pas céder. Malgré les changements géostratégiques….. le pouvoir en place en Algérie ne veut point lâcher. » » mais tout a changé et les gens du FLN ne sont que des fonctionnaire. il sous l’autorité du comptable. on peut le mettre a tout moment en retraite.
l’etat a dans ces mains l’arme de la retraite. les gens ont commencé a trombler lorsque la retraite a été diffusé dans les aires. Les professeur d’université ainsi que les fonctionnaire de la justice ont déjà mit profil bas. la retraite va les toucher et deviennent soudain gentille..lorsqu’il passe devant les gens ls disent sbah el khir bonjour salamalikoum..avant la massue de la retraite ils étaient dans les aires personne ne les touchait…tu as mangé tu as profité, laisse les autres prendre ta place et eux aussi la faucheuse de la retraite va les avoir dans peu de temps….
en principe un parti politique une administration doit avoir moins de 40 ans…
normalement un president du FLN doit avoir mois de 40 ans.
quelqu’un comme saidani a l’age de 60 et plus il lui faudra des couche culotte adulte pour venir en réunion et se dresser contre les jeunes qui veulent faire leur partie..c’est connu un homme plus de 65 ans commence a ne plus retenir les urines et doit prendre une couche culottes qu’il soit juif israélite américain français ou algérien.. tous marche avec des couches culotte c’est la biologie on n’y peut rein. chez les femmes la situation est catastrophique. en chirurgie on les place un serre joint pour rétrécir la voies urinaire ….je me demande pourquoi l’etre humain reste jusqu’à recevoir les humiliation. A l’age de 70 que va t’il faire avec 1 milliards..?? c’est de la folie
Ce que doit comprendre ce peuple mort-vivant c’est que si cette nomination devient définitive ce malhonnete comme tous ces prédécesseurs et compères dont les affaires sont bloqués par l’injustice algérienne peut devenir président du pays et là seule une décision des alliés peut ou nous sauver ou nous détruire .
Ce « peuple » ne comprendra rien,c’est le plus corrompu des peuples ,on lui jette quelque sous tel un chien vorace pour qu’il se la boucle et il le fait bien!En attendant les alliés profitez des moindres recoins de la grande Algérie,faites lui vos adieux ,recueillez vous devant les tombes des Chouhadas,humez chaque parcelle de terre encore humide de leur sang,bientot vous n y aurez pas droit.Noir c’est noir il n y a plus d’espoir Mr Boualem.