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CHU de Sidi Bel Abbes: des révélations qui donnent froid au dos

ByOuest Info

Mar 7, 2013

Le Snechu dresse un tableau noir de la situation et réclame «une enquête avec obligation de rendre publiques toutes les conclusions».

Suite à deux inspections diligentées par le ministère de la Santé en réponse à ses pressants appels, le bureau de Sidi Bel-Abbès du Syndicat National des Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires (SNECHU) a décidé, hier mercredi, de briser le mur du silence observé «par obligation de réserve» et «pour permettre aux enquêteurs de parachever leur travail sans aucune interférence», en dressant un tableau des plus accablants sur la situation actuelle du CHU Hassani Abdelkader et les conditions difficiles dans lesquelles exercent les chirurgiens et spécialistes des différents services  hospitaliers.  Dans un communiqué transmis par mail à l’ensemble  des organes de presse, le Snechu estime légitime d’en «informer    l’opinion  publique» et demander, par là même occasion, aux autorités d’ouvrir «une enquête sérieuse avec obligation de rendre publiques toutes les conclusions» en soulignant  aussi «La nécessité de sévir contre les fautifs, car il s’agit de préserver la santé des citoyens.» De grands passages de ce communiqué  brossent un état des lieux très critique sur le bloc de chirurgie qui a fait l’objet de travaux d’aménagement pendant «deux ans» alors qu’ils devaient durer «6 mois».L’accent est mis surtout sur les graves malfaçons relevées après la réception de l’ouvrage: «sol décollé dans les jours suivant cette inauguration», «plafonniers arrachés», «étanchéité nulle », «bloc poussiéreux  (au sein même) des salles opératoires», «scialytiques insuffisants»,«armoire électrique jouxtant l’autoclave (électricité plus eau)», «climatisation complètement folle avec des salles frigorifiées au moment où d’autres sont surchauffées…» Devant cette situation, le Snech n’a pas manqué de s’interroger sur l’existence ou non des certificats de conformité devant accompagner la réalisation du projet. Concernant l’instrumentation classique attendue depuis fort longtemps parles chirurgiens, le constat établi est des plus préoccupants: «une seule boîte par intervention» selon les syndicalistes. Ce qui limite le programme des opérations à pas plus «d’une par jour pour la thyroïde,par jour, pas plus le cancer du sein,l’estomac…» «De plus, observe-t-on, ces boîtes sont totalement désuètes avec des ciseaux qui ne coupent plus, des pinces qui ne tiennent pas», «le fil chirurgical qui fait défaut et nous sommes obligés donc de suturer avec celui disponible, pour peu qu’il soit du bon numéro et avec l’aiguille correspondante.» «En cœliochirurgie, lit-on encore dans le communiqué du Snechu, il suffit de dire que les trois colonnes ne sont pas fonctionnelles» au point que le service était«obligé ces derniers jours de souder un instrument pour pouvoir opérer» des patients. De graves défaillances dans l’achat des équipements médicaux sont constatées chez la direction générale du CHU.Le cas d’un appareil ultramoderne faisant usage de section, coagulation et dissection devenu inexploitable «pour la simple raison qu’il ne sert à rien sans les instruments de base», parmi lesquels des «pinces jetables à usage unique» coutant chacune 600€ en France.» «Autrement dit, estime t-on en matière de coût, un malade couterait pas moins de 6 millions de centimes rien que pour la pince…» soit, avec quelque «400 malades opérés par le service de chirurgie, les pinces coûteront à elles seules la bagatelle de 2 milliards par an.» Pour prouver le bien-fondé de son analyse, le syndicat rappelle que «le service de chirurgie a été équipé, il y a quelques années, de deux appareils assurant la seule fonction de la coagulation» et qui auraient été «tout simplement rangés car ne disposant pas de pinces» pour ce faire. «Pourquoi cet achat, si ce n’est pour tromper l’opinion et nous accuser de service budgétivore?» s’interroge-t-on en faisant observer, avec une pointe de dérision, que l’administration hospitalière a préféré équiper les chirurgiens de cet appareil «comme si on vous achetait un Boeing 747 sans avoir aménagé au préalable l’aéroport qui allait avec». Un véritable gâchis, constate-t-on avec dépit. Le syndicat  des hospitalo-universitaires reste persuadé que le service en question «a fait l’objet d’un sabotage» en ce sens que, argumente-t-on, «toutes nos commandes ont été annulées sous des prétextes fallacieux.» (…) «Comment peut-on expliquer que l’échographe du service qui est indispensable pour un chirurgien soit récupéré par l’administration après une réception en bonne et due forme?» (…) «En sabotant notre échographe c’est la chirurgie du foie qui a subi un coup d’arrêt…» «Alors que dans le même temps, déplore-t-on, un appareil pour le traitement des atteintes du oie par cancer de 500 millions de centimes est dans les cartons. On ne peut l’utiliser sans échographe.» Pour mieux étayer le propos, le communiqué cite le cas d’un chirurgien qui a été obligé de refermer le ventre d’un patient en laissant en place un calcul car devenue invisible en l’absence d’échographie. «Une autre intervention a duré plus de 2 heures à la recherche d’une petite lésion de 07 mm. Toute une chirurgie chèrement acquise en Europe a été sabordée à cause entre autres de la confiscation de cet appareil» regrette-t-on amèrement. «Dans le monde entier, en Algérie aussi, on sait que l’échographie chirurgicale n’a rien à voir avec l’imagerie diagnostique et il n’y a pas de chirurgie des cancers sans échographie. Alors quel intérêt a une administration de confisquer un appareil acheté et réceptionné par la chirurgie?» En ce qui concerne le volet médicaments et autres fournitures d’accompagnement médical et chirurgical, le constat est des plus alarmants, selon le Snechu. Qu’on en juge  par ses révélations tranchées qui font froid au dos: «les antibiotiques sont pratiquement en rupture et les patients reçoivent non pas ce qu’Ailleurs faut mais ce qu’on a entre les mains.Chaque matin nous attendons si le programme doit être assuré ou pas. Ces chirurgiens qu’on a accusé à tort ont fait la manche auprès de leurs confrères de Telagh et Ben Badis pour quelques clips afin d’opérer leurs patients. Nous n’avons pas de sachet collecteur d’urine que nous récupérons dans des flacons de sérum sans pouvoir les quantifier correctement quand ils ne sont renversés au bloc. Un service de chirurgie sans corticoïdes doit faire plus que peur. Un patient qui suffoquait a été sauvé ces derniers jours par un infirmier qui avait acheté et mis de côté de l’hydrocortisone. Nous n’accepterons plus jamais cette formule qui consiste à nous obliger d’opérer dans des conditions désastreuses.» En conclusion du communiqué, le  Snechu constate avec une grande amertume que ce qui a fait jadis la célébrité de l’établissement hospitalo-universitaire de  la capitale de la Mekerra est en train aujourd’hui de disparaître. «A l’hôpital d’AinTémouchent, on place des prothèses totales de hanche, des pacemakers pour le cardiaques, de la chirurgie viscérale sous cœlioscopie… Rien de tout cela ne se fait au CHU de Sidi Bel Abbés et, comble de désespoir, nous évacuons nos malades vers le secteur sanitaire.» Sans commentaires

MIR MOHAMED

2 thoughts on “CHU de Sidi Bel Abbes: des révélations qui donnent froid au dos”
  1. Le problème et aussi d’ordre organisationnel..avant 1986 la gestion se faisait a travers les assemblées générale, d’enseignant et de médecins et cela était la règle générale en Algérie et dans tous les secteurs..après les événements de 88 et les assemblées générale ont été infiltré par les chahuteurs et faisait détourner les objectifs des réunions en réunion de travail en réunion de contestation..L’assemblée générale a été ainsi détournée d’une assemblé de travail vers un assemblé de pseudo syndicalisme c’est là ou l’administration a été contrainte de fermer tout et laisser les choses se gérer a l’intérieur d’un petit bureau autours de 3 ou 4 personnes qui font du tout et aussi du n’importe quoi selon le niveau des membres de chaque groupe… après les événements de 91 la situation c’est encore aggravé car les tètes pensantes se sont retiré et ou migré. Le groupe se trouvait démunie et gérait en fonction de leurs connaissance propre, après 2000 la peur que faisait peser le terrorisme générale c’est un estomper et le groupe faisait leurs propres intérêts ou l’intérêt du groupe étranger a l’institution en achetant des alliance contre service rendu..C’est ainsi que bon nombre de cadres cherchaient des soutient dans les organisations nationale et dans les autres secteurs de l’état, gendarmerie, armée, police, justice, organisation des moudjahidines..certain individus sans que leurs tutelles soit au courant aime bien ce contact qui vienne de l’université des lycées des hôpitaux pour placer leurs enfants ou carrément des fois faire pression sur un éléments qui va devenir cadre.. En allant c hercher des alliances extérieurs de soutient beaucoup de cadres sont tombés dans des guet a pan..ils sont devenue des éléments qui travaillent pour des groupes des fois inconnus…
    Le problème des institutions de l’état comme l’enseignement la santé et autres c’est comment revenir a la normal de la situation post 1986 ou la situation se gérait dans les normes …
    Maintenant on doit retourner a la gestion par assemblée générale et ou l’ordre du jour et clairement définit..le débat sera uniquement dans le cadre du travail et toute hors sujet sera sévèrement sectionné et l’élément sera interdit pour une durée a définir de la commission des régulation et de l’entretient des assemblées générales. Les peines peuvent aller jusqu’a le retrait sur salaire ou exclusion du travail…
    Une fois ces commissions de régulation et de l’entretient installé ce sont eux qui vont organiser l’assemblé générale en affichant 6 mois à l’ avance l’objet de l’assemblé pour permettre aux gens de se documenter et bien se préparer..
    Théoriquement si ces assemblées fonctionnait il n y aurait ce genre de problème dans la commande de matériels..L’exemple connu de la faculté de médecine un groupe au lieu de commander un IRM, le groupe a marqué RMN et la faculté de médecine avait reçu un RMN de chimie au lieu d’un IRM qui fait fonction de l’imagerie médical..Ce RMN est jusqu’à maintenant entre les mains de la faculté de médecine ne sachant quoi faire avec..et les exemples de ce type sont nombreux..La gestion en dehors d’une assemblé est catastrophique, et les gens qui manquent de formation et d’expérience et connaissance y siège..Il ya des fois ou le groupe ne sachant quoi commandé car il n ya aucun programme de formation et qu’ils sont pressés de consommé le chapitre Equipements..Alors le groupe tout ce qu’il fait c’est de prendre un catalogue et commence a choisir des appareils sans aucune distinction..des fois en fonction de sa couleur, on le commande c’est parce que l’appareil est jolie a déposer sur les paillasses.. dans ce chaos c’est normal certain gens ne manque pas de profiter de l’occasion pour filer leurs mévente.. Tout ce qui ne se vendait pas l’Algérie le reçoit et le pays est devenue un cimetière de produit invendable ou carrément en panne. Ou désuète, et démodé..
    Alors si le rectorat presse la faculté de médecine de vendre ce RMN a la faculté des sciences, en opérant un mouvement de budgets de faculté vers une faculté la faculté des sciences va refuser..et pourquoi ?? Tout simplement si cette faculté reçoit le RMN elle sera pressé de l’utiliser et travailler avec, du moment que les enseignants sont devenues de grade professeur rien maintenant les motive, ils tirent le rideau et laisse la faculté en dérive.. Les jeunes enseignants de grade maitre assistants doivent les pauvres courir a droite e ta gauche pour faire une petite manipulation au Maroc et même en Tunisie, car l’Europe est devenue totalement imperméable..chaque européens de passage ici va raconter a ces paires ce qui se déroule ici chez nous..Bon ce ne va pas dire que les européens ont fait trait dessus sur le sud mais ils attendent du renouveau car ils sont dépendant du sud pour écouler leurs marchandise sous classés ou sous utilisés..c’est a dire qu’ils gèrent le produit en fonction de sa vie de brevet 20 ans..il ya une technologie en fin de vie mais qui reste encore rentable et efficace mais qui arrive a terme de son brevet l’européen désire l’exporter vers d’autres régions c’est pourquoi il est obliger de faire une formation sinon personne ne voudra de sa machine.. On a proposé que les pays développés technologiquement de placer leurs bureaux de représentant ici chez nous dans nos universités et prendre en charge nos jeunes doctorants et court circuit tout ce carcan de professeurs et d’administrateurs et sont nombreux qui n’ont aucune savoir faire ni science, bien que certain de haut niveau faute de travail, ils se sont retirés..Un enseignants de grade professeurs avec un diplôme européens ne comprend pas encore pourquoi l’enseignant doit avoir son bureau dans le laboratoire..On se demande ou ces gens se sont formés ?? il ya un grand point d’interrogation s’agissant certain enseignants..Ils ne savent ni français ni arabe net n’ont jamais vu une sonde pH-mètre ??? cet instrument est utilisé presque par tous les scientifique de l’infirmière jusqu’a le physicien en énergie nucléaire..Donc on doit faire le test du pH-mètre..Si tu sais faire tu passes, tu ne sais pas le faire dégage…tu auras ton salaire mais tu ne toucheras jamais une copie pour la corriger t’a pas le droit de juger un étudiant c’est claire et c’est net..
    Il faut réactiver les assemblés générales c’est tout..l’état sortira gagnante car le linge sera lave entre eux ? En assemblé générale l’opération de purification va se faire toute seule et seul les compétant vont avancer..l’état ne fait qu’entériner pour se consacrer a d’autre tache plus importante..un état qui s’occupe des déchets des hôpitaux n’est un état …ai-je tort ou raison ??

  2. Ce que la commission a oublié :

    un scandale transparent aux yeux des responsables du CHU et qui a couter des milliards partie en fumés suisse, marché de la téléphonie Ip, je vous incite a voir cette arnaque de prés de la société qui a réalisé cette infrastructure de « KHOROTO ».

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