De même que je refuse d’être un esclave, je refuse d’être un maître. Telle est mon idée de la démocratie. »
Abraham Lincoln
La commune algérienne baptisée en arabe « Dar El Baladya » est en passe de rechercher vainement les bonnes formules, les approches, les concepts, les processus, les forces et les instruments… pour enfin mettre en œuvre une gestion saine par un mode d’organisation des pouvoirs publics locaux : mode de désignation, compétences, définition des rapports entre les différents pouvoirs selon la formule symbolique « par le peuple et pour le peuple » , la constitution algérienne souligne bien que L’Etat algérien puise sa légitimité et sa raison d’être dans la volonté du peuple et sa devise est « Par le Peuple et pour le Peuple ». Il est au service exclusif du peuple. Et le peuple est la source de tout pouvoir. Le pouvoir constituant appartient au peuple. » Le peuple exerce sa souveraineté par l’intermédiaire des institutions qu’il se donne.
Le peuple l’exerce par voie de référendum et par l’intermédiaire de ses représentants élus ».
Cette formule « par le peuple et pour le peuple » donne à entendre l’instauration d’un système ou la démocratie est reine ; la démocratie est aussi dit on le gouvernement du peuple. La démocratie avec ses divers concepts dont celle qui concerne la direction, la gérance et la gouvernance du cadre institutionnel local est dite en premier « responsable » ensuite vient de « proximité » et enfin « participative ».
Ces notions de démocratie, n’ont jamais été mise en œuvre selon les normes requises malgré leurs transcriptions dans les parchemins de l’état. Tous les systèmes ne sont pas démocratiques. Les démocraties se distinguent par l’existence d’une pluralité de véritables partis politiques, par la liberté de choix laissée aux citoyens et par la séparation des pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire. Par ailleurs, on peut classer les différents types de régimes démocratiques selon qu’ils privilégient la collaboration des différents pouvoirs (régime d’assemblée, régime parlementaire ou régime présidentiel) cette approche se situe à haut niveau (central) et dont la commune représente la base, que certain arriviste et carrieriste veulent miner .
L’objectif de la commune comme base de l’état, jusqu’à a ce jour n’a pas encore été mise en sacerdoce pour savoir ou va la commune , et pourquoi la commune est négligée par ceux qui font et refont le jeu semblable à celui de la bourse financière
« La démocratie est d’abord un état d’esprit. »
Pierre Mendès
La démocratie est à chaque fois ranimée quand il s’agit pour parler de la saleté etla salubrité de la ville, elle est réitérée de nouveau pour ce qui se rapporte sur les constructions illicites, elle est substituée pour quelques dinars de plus à l’ex procédé de« blanche Algérie », elle est transformée par nécessité pour l’occupation des sols, elle est répété par cœur pour le « couffin de ramadhan » toujours en croissance misérable, elle est rénovée par tout moyen pour préparer la saison estivale aux frais de la commune, elle est refaite pour un intérêt mesquin à une localisation d’un projet économique, elle est commutée pour des intérêts de « lobby locaux »… toutes ces chansonnettes se font pour un soit disant progrès économique sans croissance véritable, dame rente oblige !! Suivie avec beaucoup de chômeurs, et de misère, et de plus en plus de bisness- men, un faux progrès social qui nous fait distinguer la belle et superbe voiture de luxe roulant dans un contexte de désordre et d’indiscipline social et environnemental.
Les initiatives réglementaires (décrets, circulaires et arrêtés expédiés par fax via des passerelles charpentées par beaucoup de nids de poules, elles n’arrivent même pas a être lu par ceux qui se cachent dans un cassis, ont et font le pouvoir de la commune. Chez ces gens la Monsieur ! Ils ne connaissent pas ce qu’est une coopération économique locale, un emploi créateur de richesse, et de valeur ajoutée tant que la rente sert à faire de nouveaux monopolistes spécialistes, et savent bien satisfaire l’œsophage de la plèbe pour une paix sociale garantie par la rente petroliere ou l’huile, et l’oignon avaient fait la une des médias.
Par des denrées venues d’ailleurs, ceux d’ici ne sont pas bien, les habits confectionnés en chine, les transports venus des quatre coins du monde, l’information nous vient du ciel, gadgets et autres produits sont importés par les faux patrons de l’import les input des eaux minerales gazeuses et fruit ne sont pas d ici ……
La production de la richesse ne fait plus partie de notre culture, ni de notre pensée encore moins de notre esprit ni de notre conscience, c’est les distributeurs de la rente qui ont voulu ainsi , les activités durables se confectionnent par de modèles préconçus par des stratégies utiles et gagnantes, par une mise sur pied d’un projet de société, par une nouvelle culture, et pensée ou la morale, les valeurs, les normes font un appel incessant pour le bien, et un SOS pour l’ interdit du mal et de l’illicite si l’on veut bien enjoindre le convenable.
Tout cela devrait être mis à l’avant, et c’est le citoyen qui devrait reprendre sa parole, ses actes, et ses multifonctions ,et que le fonctionnement de nos institutions permet à chaque échelon de la représentation politique, civile un contrôle efficace par le peuple dont elle émane pour le bien du peuple dont il en a tant besoin.
Par conséquent la démarche, la pensée, et l’action devrait faire apparaitre cette conviction du citoyen ambitieux pour s’écarter de cette catégorie citoyen passive amorphe,calomieux, et inconsistant.
La tâche historique qui incombe au prolétariat, une fois au pouvoir, c’est de créer, à la place de la démocratie bourgeoise, la démocratie socialiste, et non pas de supprimer toute démocratie. »
Rosa Luxemburg
Des comités de quartiers permettant de mettre en action positive la parole citoyenne, une démarche qui s’inscrit dans une charte communale, car le constat amer de la représentation de la population communale n’est pas du tout beau à voir, ni convenable à faire. Certes, un fonctionnement sain du système « par le peuple ,et pour le peuple » , ou des citoyens persuadés ou des personnes décidés ,ou bien encore une élite infaillible peuvent permettre d’ incarner la commune proprement dit. Le constat réel de beaucoup de faits, et événements témoignent d’une crise qui s’aggrave de jour en jour face à notre faiblesse constitué d’un laxisme ( khtini fi rassi ! je m’en fou !tag ala men tag !!….) suivi d’un ALLAH GHALEB !!.
Les pratiques politiques se sont structurées dans un espace très loin de la citoyenneté, et les partis absent du terrain sont déjà partis ailleurs, ils s’accaparent la une des journaux pour nous dire coucou on est la en virtuel. Le pouvoir, et l’expression politique donnent cette ‘illusion d’être à l’écoute des faux militants, ou des citoyens fantômes dont les bonnes paroles sortent des terrasses de cafés faute de création culturelle.
On assiste à une toute puissance de l’exécutif communal, sur lequel la populace a perdu tout contrôle. Le cadre de vie, et l’amélioration des conditions de vie ou cadre de vie que la commune s’était donné pour objectif d’apporter à tous les citoyens de la ville, viennent compléter la longue liste des causes d’une véritable crise de gouvernance, et de régence du aux aléas de la régence.
L’économie locale y compris l’artisanat est devenue de moins en moins créative de valeurs en bien et services, et l’accumulation de capital, elle se désintègre à tel point que le recours à l’endettement se fait sentir pour reconstituer ce capital sinon ou es- tu belle rente !!.
Les oligarchies économiques et financières, se font bousculer devant le marché communal pour créer tout un système fondé sur la concussion.
Le pouvoir politique se trouve condamné par les oligarchies, afin de modifier les règles du jeu en leur faveur, à suivre sans répit les injonctions du pouvoir économique et financier.
Dès lors, les lois, les textes, les règlements, les traités économiques, n’ont plus pour objectif principale de rechercher, et servir l’intérêt général, mais de prendre toutes les dispositions favorables utiles, et nécessaires à la poursuite du phénomène d’accumulation de capital des nouveaux oligarchies locaux que « panama papers » nous fait découvrir la saveur amère.
Devant cet état de fait , nous « citoyen » nous devons nous unir si c’est possible pour multiplier les initiatives qui nous permettent de tenir bien, et bon et relever la tête( arfaa rassak ya ba ! citation de Abednassar Allah yar hmah) et de reprendre part à la construction d’un nouveau destin commun en passant par la commune . C’est une nouvelle reconstruction qui va du petit échelon (quartier) au niveau de la ville pour une utilité commune, pour bien vivre dans un cadre de vie utile, nécessaire et pourquoi pas agréable.
Une prise de conscience devrait naître parmi les élus locaux pour mieux dynamiser leurs territoires, et affronter tous problèmes, et savoir s’unir dans le meilleurs, et dans le pire autour d’une table ou les bonnes volontés seront les nouvelles normes de vie d’à venir.
Nous devons par contre apprendre à travailler le contenu des projets, et à créer les dynamiques qui permettent de les incarner. Nous pourront éventuellement participer à réinventer ce « commun » locale pour le peuple, et par le peuple. Une méthode positive pour une action positive commune devrait être mise en avant, savoirbâtir des projets locaux nouveaux qui associent les citoyens positifs avec ambition constructive. Ainsi, la démocratie locale quelle soit responsable, de proximité, participative, libérale ou socialiste se réveillera, et se construira t dans la petite commune, et petit a petit l’oiseau fera son nid pour la participation, dans sa proximité, avec la responsabilité requise en toute liberté particulière et générale
Parallèlement aux initiatives positives et concrètes que se soient économiques, sociales, culturelles, sportives locales, il est important que le citoyen reprenne la parole « d’homme » et que le fonctionnement de nos institutions permette à chaque échelon de la représentation politique et civile un contrôle efficace par le peuple dont elle émane et pour le peuple dont il a besoin.
Il s’agit d’emblée de retrouver les nouveaux rapports de force positifs contenus dans des nouveaux cercles de représentativité citoyenne, permettant de les rassembler dans un but afin que vive la citoyenneté dans un contexte nouveau, et positif, et un espace lucide, transparent, équitable, et juste ou le bien social prédomine par la construction de projets matériels, et immatériels. La finalité :
une nouvelle conscience dans un nouvel esprit amical, et créateur naîtra pour l’exécution de la pensée positive « par le peuple, et pour le peuple » qui ferait son entrée dans la cité nouvelle ouverte aux citoyens convaincus.
Pour terminer, la constitution algérienne pour ce point seulement, attire l’attention sur les institutions républicaines, et démocratiques qui ont pour finalité d’assurer l’égalité en droits, et devoirs de tous les citoyens, et citoyennes tout en supprimant les obstacles, contraintes, et difficultés qui entravent l’épanouissement de la personne humaine, et empêchent la participation effective de tous, à la vie politique, économique, sociale, et culturelle. Alors citoyens sincères, ambitieux et positifs unissez vous pour le bien de ce très beau pays, ordonner le convenable pour le bien du pays, empêcher le mal pour que le pays retrouve sa stature de véritables algériens pour montrer sa belle force du travail comme l’ ont souhaité nos valeureux chouhadas.
BENALLAL MOHAMED cadre