Elles sont de plus en plus nombreuses ces femmes qui exploitent, pour le compte des gros bonnets, la misère et le désespoir des jeunes filles mineures issues des parents divorcés ou des familles dans le besoin…. Kheira, Leila, Salma …. Entres autres, pensent prendre leur revanche sur une société qui les a voué, à un moment donné aux gémonies. elles ont investi ce créneau porteur depuis bien longtemps. Elles mènent au mépris de la loi, à présent un train de vie paisible. Le verbe facile aguichant et prometteur et surtout persuasif et au dessus de tout soupçon. Ces femmes aux accoutrements dignes des grandes ne se lassent pas. Elles vont d’une ville à une autre, à la recherche dans les pizzerias , ou encore dans des pâtisseries, des restaurants, hôtels ……. des filles pour les entrainer par des mots on ne peut plus mielleux , vers d’autres cieux plus infernal. Encouragées par des patrons de cabarets, ces femmes ne ménagent aucun effort pour trainer dans la boue des familles entières . Elles partent vers des villes et villages lointains à l’effet de dénicher une proie facile. Keira mène presque une course contre la montre .Elle doit faire autant qu’elle peut durant la saison estivale, réputée par celle de la « pêche des filles » par excellence , pour se reposer le reste de l’année. Pour elle, l’été est synonyme des grandes « cagnottes ». Elle s’active pour amasser le plus grand possible, d’argent. Rusées et intelligentes à la fois, ces femmes satanes ne donnent jamais leurs vrais noms ou prénoms ni leurs adresses. et quand elle ramènent leur proie à la destination voulue, elles ne recourent plus au même endroit. Elles utilisent toujours l’inconnu dans leurs appels téléphoniques. Elles ne laissent rien au hasard. À l’affut toujours du moindre détail, ces femmes qui échappent jusqu’ alors à tout contrôle, semblent être protégées par des bras longs. Pourvues d’un sang froid déconcertant, elles ne montrent aucun signe de proxénétisme. En complicité avéré avec les patrons de boites pour ne citer que ceux-ci qui casquent sans compter, du moment où la recette est, en revanche, largement assurée. Tenez vous bien, une fille belle et à fort gabarit est cédée, pour la première nuit jusqu’a 12 millions de centimes. ces filles dont les visages retracent une innocence manifeste passent, bien malgré elles, , tard dans l’engrenage, de la prostitution. Elles réalisent, quelques années plus tard, qu’elles était entrainées dans un monde aux horizons bouchés.