Les viols traversent toutes les classes sociales dans tous les pays… Sauf que l’on en entend plus parler quand cela touche des hommes politiques tels que des députés qui sont impliqués, mais parce qu’ils sont protégés par l’immunité et qu’ils sont en pleine lumière, ils ne sont nullement inquiétés. Mais ce qui est grave, c’est que les hommes politiques ont un sentiment d’impunité.
C’est donc tous ces éléments qui font qu’il y a sans doute plus de dérapages dans la sphère politique qu’ailleurs. Cependant la réalité est telle que le nombre des députés impliqués dans des infractions est de plus de 150 chez nous en Algérie, mais n’ont pas été poursuivis en justice.« Les affaires dans lesquelles ont été impliqués ces députés vont des simples infractions à des crimes, corruption, abus de pouvoir, conduite en état d’ivresse et autres », à rapporté Echourouk. Les affaires de viol et d’agressions sexuelles sur des mineures sont les plus commises par les députés ce qui est grave et ces comportements sont très choquants de la part des députés car, en tant que représentants du peuple, ils devraient être irréprochables. Pour les victimes il est difficile d’accuser un homme puissant de viol car on est mis en difficulté dans sa propre vie personnelle et professionnelle et personne n’y croit et dans le cas contraire on ferme les yeux , aussi le viol en lui-même est un tabou. Ces « crimes » montrent la gravité des infractions commises par les « représentants » du peuple. Trois députés ont été impliqués dans des affaires d’agressions sexuelles sur des mineures ne dépassant pas plus de 17 ans », a indiqué, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati. « Trois autres députés ont été, par ailleurs, impliqués dans des affaires d’atteinte au droit commun », a-t-il ajouté. En outre un parlementaire, faisant partie d’un des partis politiques de l’Alliance présidentielle, a violé une universitaire en 2009. La victime était, à l’époque des faits, étudiante à la faculté de droit de Ben-Aknoun. Un autre député de l’Est du pays est également impliqué dans une affaire similaire. En effet, ce représentant du peuple a violé une jeune fille de 16 ans. Cette affaire sera jugée au tribunal de Sidi M’Hamed lorsque le mandat de l’accusé aura tiré à sa fin. Les transgressions des députés vont encore plus loin puisque l’un d’entre eux a tué un jeune qui était en train de faire du sport. A souligner dans ce contexte que l’autorité compétente a demandé aux parlementaires, dont les mandats tirent à leur fin, de lui restituer les armes qui leur ont été remises. Un autre député, quant à lui, a giflé un policier en service à l’aéroport international d’Alger. Le seul tort du pauvre policier était d’accomplir sa mission de contrôle. Face aux transgressions scandaleuses des « représentants » du peuple, des hommes de droit appellent à la révision du règlement intérieur des deux chambres du Parlement. Cette révision viserait à permettre aux procureurs de la République d’intenter des actions en justice contre les parlementaires impliqués dans des affaires qui n’ont rien à avoir avec leurs missions de parlementaires. Pour la grande majorité, la politique perd toute âme pure qui s’y aventure et le député est présenté comme le prototype de l’individu qui concentre toutes les tares. Le caractère fondamentalement machiavélique, voire amoral de certains députés serait pour la majorité des hommes sages, une raison sage pour ne jamais s’impliquer dans la vie politique.
Ismain