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Encombrement routier : les charrettes enfoncent le clou !

 

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Un phénomène étrange est en train de se développer en toute discrétion. Les charrettes remplissent la ville de sidi bel abbés, mettant en épreuve la fluidité dans les rues et artères. Au centre-ville comme à sidi djillali, les charrettes attachées très souvent à des ânes, des mules et rarement à des chevreaux sont devenues agaçant pour la sécurité en générale. Bien loin d’hurler sur l’urgence de la souffrance qu’endurent ces bêtes au quotidien et à longueur des journées sous les coups de fouet incessant et sans pitié, la terreur est réellement présente. Les automobilistes ne savent plus comment se protéger de ces engins hippomobiles conduits par des adolescents et trop souvent par des enfants à bas âge, qui prennent du plaisir à faire, en plus, de la course, ne prêtant aucune attention à leurs entourages, armés de couteaux. les querelles sont fréquentes à chaque heurte avec un véhicule. le spectacle est offert au quotidien gratuitement devant la cafétéria l’ambiance tout prés de l’ancienne trémie de sidi djillali. 

Certains occupent carrément les trottoirs ainsi que les deux voies ferrées du tramway causant une frayeur énorme aux passagers et aux écoliers sortant des établissements scolaires limitrophes. L’aménagement de l’infrastructure qui a accompagné le projet du tramway a nécessité des rues étroites, de façon à contenir une seule voiture. L’intention est d’obliger les automobilistes à former une seule file et créer de la sorte de l’ordre et une fluidité dans la circulation. Sauf que cette infrastructure en matière de rue, de ponts et d’artères reste insuffisante à supporter le flux du parc automobiles de la wilaya. Cette scène à rendu la circulation difficile au centre-ville et surtout au grand quartier de sidi djillali et au niveau des 02 trémies. Car devant l’ancienne, les charrettes font carrément la loi et rendent la circulation aussi davantage difficile qu’elle ne l’était. 

Les automobilistes cherchent à les fuir mais ne savent souvent pas comment. Leur crainte d’être heurtés par les brancards les met sous une tension incroyable. Si celui qui est derrière la charrette trouve comment échapper, en s’arrêtant complètement jusqu’à ce que la rue soit complètement dégagée ou à moindre danger, celui d’avant dépendra du bouchon devant lui, et devrait s’attendre à tout instant au choc. Des épreuves que les automobilistes devront supportés, acceptés et payer lourdement les frais en cas d’accident, sachant que ces moyens de transports ne sont pas sécurisés.  

Outre les pertes en économie engendrées par ces énormes embouteillages, l’impact sur la santé mentale et physique des citoyens, l’image est plus que désolante, elle renvoie bien loin auparavant. Ce qui est d’avantage étrange, les ânes et les charrettes n’existent presque plus dans les douars et les communes !   

Djillali Toumi