BAHDJA ABDELKADER, président de la troupe marocaine des danses populaires, compte à son actif une série de participation aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Du haut de ses 68 ans, Abdelkader nous livre gentiment ses impressions sur cette manifestation culturelle dont le rideau est tombé dimanche.
TOUT D’ABORD, SOYEZ LE BIENVENU DANS VOTRE PAYS FRERE ?
Merci, permettez-moi de vous dire sans complaisance qu’avant mon arrivée, j’étais un peu stressé et je craignais la riposte du public. Mais une fois monté sur scène, tout s’est dissipé surtout lorsque nous avons entendu le public scander Marocains….. J’avais, à dire vrai, les larmes au yeux
NOUS AVONS VU LES MAROCAINS ET LES ALGERIENS BRANDISSANT LES DEUX DRAPEAUX ?
C’est un signe qui ne trompe pas quant aux relations ancestrales qui se sont tissées dans le sang et la douleur et çà je l’ai vérifie à mes dépens sur scène, il y avait comme une soif , une envie de revenir aux relations extrêmement cordiales qu’avaient nos ancêtres .Cela se voit et se lit même sur les visages des uns et des autres .
Votre première participation en Algérie, quelles sont les conclusions que vous avez tiré ?
Pour ma première participation, je peux vous dire sans risque de me répéter que toutes les conditions ont été réunies. Tous, que ce soit sur le plan de restauration, hébergement, accueil…. , et comme cerise sur le gâteau, nous avons eu le privilège de faire une tournée touristique dans les sites paradisiaques des deux villes que ce soit de TLEMCEN et SIDI BEL-ABBES, c’était formidable, J’ai cassé toutes les idées reçues que j’avais sur l’Algérie c’est un pays qui avance à pas sur.Pour ce qui est de la conclusion, Je vous assure que la prochaine fois , nous viendrons sans invitation (RIRE)
Vous étiez porteur sûrement d’un message au peuple Algérien et Bel-Abbesien, en particuler ?
Notre message était clair et simple. Il s’agissait de traduire sur scène, les pulsations d’amour de paix, de tolérance, de fraternité , des deux peuples frères Nous voulions que les deux peuples et le monde entier œuvre d’une manière à laisser loin derrière les rancunes, la peur le stress et tout ce que peut nuire au progrès.
Le mot de la fin ?
Merci de m’avoir donner l’occasion de m’exprimer et dire aux peuples Algérien et Marocain de lier davantage de relations et de dire aux autorités politiques de traduire ni moins ni plus sur le terrain de la réalité les aspirations des peuples.Et merci à votre journal, aux bel-abbessiens qui nous ont accueilli comme il se doit, Bravo !