Tandis que la covid 19 continue de soucier le monde à prendre davantage de précaution et de vigilance. Le temps ou l’environnement et l’écosystème deviennent un objectif incontournable à défendre au prix de reformes couteuses totalement numérique, de façon à déclencher une révolution verte par la neutralisation de l’émission de carbone. Le temps ou notre société devient fragile et vulnérable, en dépend d’un régime alimentaire déséquilibré, pour des raisons de financement et de production, les autorités locales manquent affreusement de stratégie d’équilibre.
Le cauchemar
Le citoyen a appris, malgré lui, à concevoir la présence des ordures dans certains endroits des différentes cités de la ville, mais les voir entassés devant un établissement scolaire, à la vue des enfants, à qui on inculque la propreté et son impact sur la santé en générale, cela devient un véritable cauchemar. Ce qui est fracassant, le fait d’entendre depuis plusieurs années les officiels parler de projets de tri sélectif. La société a vraiment cru à un demain meilleur en matière de gestion des déchets. Des compagnes de volontariats ont même été organisées dans un but de montrer une entière disposition à accompagner ce grand projet de rêve. Sauf que l’assiduité, l’absence de volonté, le manque de stratégie, de clairvoyance, conjugués à l’indifférence et l’incompétence ont désolément tout fait échouer. Le recours à cette routine de ramassage quotidien devient affreusement une solution finale qui n’a d’issue que ce refrain ludique qui symbolise un jeu sans fin * tu jettes, je ramasse*. Ces ordures sont après, juste éloignées de la vue, dans des décharges publiques, pour revenir en fumée après être brulés. Comme ça, si le citoyen est été épargné des ordures et de leurs méfais sur la santé, la fumée ne manquera pas de l’atteindre par l’effet du vent.
Juste un mur
Entre les classes, le terrain de jeu ou les enfants s’adonnent à des disciplines sportives et les ordures, il n’y a qu’un mur. L’odeur infecte est sentie jusqu’aux classes qui devront garder les fenêtres fermées dans toutes les saisons, nous affirme-t-on. Les enfants devront passer du côté de ces ordures pour aller rejoindre l’établissement. Des ordures plus dangereuses que jamais, sachant que des bavettes servant à se protéger du covid 19 sont jetés, des piqures jetables qui ont servi à de multiples raisons médicales, des restes d’aliments qui sortent des sachets éventrés par des animaux, et qui collent, donnant un climat favorable aux insectes. Et quand un indélicat ajoute son géni pour bruler ce tas de mélange, le CEM est totalement envahi par la fumée. Une asphyxie qui n’épargne ni l’entablement ni les cité adjacentes Annasr et El Fourssen à sidi djillali.
Aucune oreille attentive
Plusieurs lettres ont été écrites aux différentes autorités compétentes : la wilaya, la daïra, l’APC, la direction de l’environnement, mais aucune suite n’a été manifesté. Comme si la santé des enfants est devenue un souci d’un dernier ordre. Il est manifestement rappelé que devant cette situation, l’enfant court un danger de santé physique, morale et sociétale. Ces images de grande désolation auront, entre autres, un impact néfaste sur son comportement et son éducation. Il est souhaité, notamment par le personnel de l’établissement, de trouver un autre endroit ou jeter leurs ordures, loin de la vue des enfants.
Djillali Toumi