Il était une fois un marchand de bois
Qui faisait de son dur métier une loi
Pour faire vivre sous un même toit
Une famille bien pauvre mais qui croit
De ses bons matins, avec son âne va en convoi.
Vers une foret très riche en bois
Pour collecter, amasser et assembler du bois
Cela lui vaut un effort croyez moi !
Son âne s’en charge de transbahuter ce lourd poids
Soudain, le marchand de bois
Observa un caméléon sur un rameau de bois
Immobile, avec sa langue multipliée par trois
Il se nourrit d’insectes dont il voit.
Le pauvre marchand de bois
Exténuer par son dur travail, quelquefois
Il s’est dit dans son esprit après quoi
Cette créature sans effort vie aisément ma foi
Il décidât de faire de même, et il croit
Bien faire de vendre pour la dernière fois
Son bois
Il fera de même pour son âne toutefois
Mais sa femme et son entourage lui envoient
Des Remontrances sur cet actif de vie en soi
La prébende de la vente lui permet d’être roi
Pour un temps chez soi
Les deux nouveaux propriétaires de l âne sont des villageois
Qui voulaient transporter un trésor semblable à celui d’un roi
Leur égoïsme les enfonce dans un désarroi
Chacun prépare sa machination, sa diablerie sans aboie
Le premier pense par poison pour devenir comme un roi
Le second par un jet de couteau en trois
Dans la poitrine, et il serait semblable à un petit bourgeois
L’âne transportant la belle fortune d’un roi
Avance au rythme de ces deux tapinois
Le plus courageux utilise le couteau droit
Dans le cœur et pense déjà à la gloire
Sa fringale l’oblige de manger sans boire
Le sandwich plein d’arsenic noir
Préparé par son ex bras droit
Il tomba raide devant son copain
L’âne marchant si doux, s’en alla droit
Vers son marchand de bois
Chargé de richesse vers l’ex. Marchand de bois
Devenu riche comme un roi.
Et Dieu enrichi qui il veut pourquoi ?….