Il semble que l’entreprise ‘’Algérie poste’’ s’est constituée depuis longtemps victime de clans narcissiques. Le syndicat ayant pris des épaules, a diminué de l’efficacité de l’autorité administrative de l’entreprise. L’autorité a commis l’erreur monumentale de tolérer les chantages et magouilles des membres du syndicat acceptant délibérément le piétinement du règlement intérieur.
Le règlement interdit formellement l’élection des responsables possédant le pouvoir de sanction à être élu au sein du syndicat. Cette pratique s’est rendue possible par le chantage à travers de multiples menaces de protestations fantômes que les responsables de l’entreprise craignaient qu’elles influent sur leurs postes d’emplois de crainte de rendre la chaise éjectable et perdre de la sorte des privilèges attractifs.
Par ailleurs, de son coté, dans le besoin mordu de subsister, L’union locale et la centrale syndicale UGTA préfèrent aussi leur part de ce marchandage contre un silence sur une pratique non autorisée, une élection qui ira même au soutien. Les sections syndicales de l’entreprise dépendantes d’un contrat clanique restreint ’’ donnant-donnant’’ devront désormais tout faire pour rendre la monnaie en préservant contre tout échec les secrétaires des unions de wilaya ‘’UGTA’’ à travers le territoire et les maintenir comme représentants de façade. Un vrai complot mis en œuvre pour maintenir une stratégie et se maintenir pour préserver des postes et des privilèges afférents.
Ces pratique sont négociées dans les rassemblements aux sièges des unions locaux, à l’hôtel de la poste de BOUHANIFIA, aux bains gallo de l’entreprise, aux andalouses et dans d’autres coins réservés à cet effet du pays sous prétexte de discuter les problèmes des employés, à chaque fois, aux frais de l’agonisante princesse ‘’ALGERIE POSTE’’ devant le silence acheté de l’autorité de l’entreprise.
La décadence
Le moment ou elle a admis l’inadmissible, l’autorité administrative de l’entreprise a commencé à assister au compte à rebours de son propre déclin. Le règlement intérieur qui sauvegardait les intérêts des employer et celui de l’entreprise n’arrangeait en rien la cohorte du syndicat qui voulait par tous les moyens en profité au maximum.
Profitant d’un recul permanant de l’autorité, les membres du syndicat préfèrent s’agrippé aux rênes, traité pour créer de nouvelles procédures qui leurs bénéficient des promotions magiques avec des salaires et des opportunités incroyables.
Bilatéralement, des postes budgétivores et le positionnement sont nés. Ces procédés devaient faire profiter le personnel ayant occupé des postes dans l’intérim depuis une durée précise dans différents postes. D’autre part, l’opportunité était de créer des services avec des postes presque inutiles, pour que la tarte suffise largement à la harde d’antagonistes qui voulait le beurre et l’argent du beurre.
Il suffit à titre d’exemple, de consulter la gestion du personnel. Ce que font Tchoulak, Abdennaser Med et consort pour bénéficier de promotions qui ne répondent à aucun critère. Des promotions tout bonnement magiques. Cherché aussi, pourquoi que le corps de l’inspection devient inutile, plutôt impuissant dans sa tache de contrôle.
Certains receveurs syndicalistes et même fédéraux ou appuyé par le syndicat, renvoient carrément le vérificateur ne lui prêtant aucun respect …Désormais l’araignée c’est bien approprié du lieu et s’est réservé un champ libre pour les affaires provoquant inconsciemment la coulée de la goutte de trop.
La toile de l’araignée
Devant s’arroser de l’opportunité présentée dans un champ libre d’autorité administrative, l’araignée à merveilleusement confectionné sa toile. La chasse aux postes commence. La harde qui devait se chargé de la mission de défendre les droits des travailleurs et jouer plein son rôle, a préféré jouir de sa position pour placer ses soldats dans des postes de responsabilités en gage de tenir le personnel muet comme des moutons, chose à quoi, à sérieusement mordu l’autorité de l’administration pour préserver des chaises stables et acheté une paix socioprofessionnelle, au diable l’intérêt general. Les syndicalistes se sont régalés piétinant sans scrupule le guide de l’entreprise, ‘’ le règlement intérieur’’ en conscience et âme de l’autorité administrative de l’entreprise.
Détenant d’une main le syndicat et accédant d’un grand rebond l’autorité par le poste de responsabilité dans la sphère décisionnelle, l’entreprise est livrée au diable à deux têtes possédant le pouvoir d’attaquer des deux fronts. Le personnel est livré au sort de Satan dans la règle ‘’ tu ris je te mange, tu pleur je te mange’’.
La gestion de l’entreprise est latéralement mise en ‘’deux en un’’. L’administrateur et le syndicaliste forment désormais la même personne. Les potentialités et les conditions d’aptitude aux postes supérieurs consignées dans le règlement intérieur ont été remplacées par de dérisoires décisions à renverser l’échelle. Ceux qui étaient en haut se sont trouvés en bas marginalisés, dont certains poussés à la maladie et à des retraites anticipés. Ceux qui étaient en bas sont devenu les gérants, et la maigre minorité qui a su se préservé par la soumission a choisi de se cacher, parfois sans rien faire de crainte d’être mêler à des imprévus magouilles qui ouvrent les portes des prisons.
La main mise de la section syndicale
Ayant la main mise sur le monopole de la gestion de l’entreprise avec des hauts cadres syndicalistes, des directeurs syndicalistes, des receveurs principaux fédéraux et syndicalistes et d’autre receveurs et chefs de services au niveau des unités postales à travers le territoire, n’ayant pas les capacités intellectuelles ni des connaissances professionnelles dans la gestion encore moins l’intention de bien faire, tout était dans leurs programme sauf le travail.
Tout bonnement, La section syndicale de l’UGTA fait la pluie et le beau temps. Possédant les deux pouvoirs, elle instaure la terreur chez les travailleurs qui se trouvaient entre l’enclume et le marteau. Elle a même pu écarter plusieurs cadres à l’exemple du directeur territorial ‘’DTP’’ Mr BERRABRH MOSTEFA en 2007 pour juste décider de déclencher des enquêtes là ou il ne faut pas, dans des endroits ou le syndicat avait ses sbires.
La base s’adapte, avec des conséquences
Le pacte réconfortait la tête et le DG Mahloul et même son remplaçant trouvaient bien leurs comptes, mais la base, ne trouvant à qui se livrer, elle adapte son propre moyen de défense, et voilà que tout surgit (détournement, vole, décadence dans la qualité de service, congé de maladies abusifs, accueil indésirable de la clientèle, refus de travail, orientation des clients vers d’autres bureaux dans l’intention de fuir une responsabilité non protégée, pour d’autres la résignation était leur havre au détriment de leurs santés.
Langoureuses, les souffrances du personnel ont basculé vers la recherche d’une nouvelle solidarisation sous l’aile du syndicat autonome SNAP dans l’espoir de trouver une assurance et crier stop à une dégringolade qui a perduré. Chaque réaction dépendait des degrés d’acceptation de cette situation d’injustice et d’humiliation. Certains actes étaient un moyen pur de se venger de l’administration. D’ailleurs depuis la création de l’entreprise et la prolifération préméditée du syndicat dans la gestion, jamais il n’y a eu d’aussi nombreux détournements et une aussi réelle décadence dans la gestion des différents services, depuis le ministère au dernier du classement des bureaux de postes. Il n’y a qu’à revenir un peu en arrière et faire un petit bilan. Certains détournement ont été carrément camouflés juste parce qu’un membre du syndicat se trouvait mêlé.
Cette scène désastreuse a eu un effet néfaste sur la santé du simple employé qui vivait en continuité une pression. La majorité du personnel est dépressif, diabétique et beaucoup d’entre eux ont contracté des maladies d’épilepsie, d’autre ont été atteint d’anémie en supportant en plus de l’injustice, des conditions de travailles lamentables qui demeurent l’eau usée des magouilles qui fait bouillonné la marmite de la base ouvrière.
Le virage
Cette scène ne devait continuer. Il a fallut donc l’arrivée d’une jeune ministre Mlle Houda Feraoun iman, une miraculée qu’une grande majorité soupçonnait un quelconque pouvoir de gestion et de savoir faire d’une aussi grande entreprise, de par sa gestion parallèle des télécoms. Houda n’a pas tardé à convaincre dans ses sorties de visites d’inspection et de travail à travers plusieurs wilayas du territoire national. Certains connaisseurs ont même été étonnés de voir la jeune ministre entrer en lisse dans la gestion du secteur en entier dans un laps de temps comme si elle cumulait des années avant.
Sa reconduction pour gérer le portefeuille comme ministre des P/TIC était d’ailleurs une reconnaissance de l’autorité que la jeune Houda serait la miraculée qui sauverait en fin Algérie poste en particulier de ce grand théâtre de désolation. Se n’est pas du tout facile de déloger une araignée qui a su confectionner son nid en pleine foret touffue. Il faut d’abords trouver l’arbre qu’elle a choisi et les racines sur les quelles elle repose.
Le syndicat savait que les bougeottes de la jeune ministre devraient être emboitées de crainte de trouver le nid des manigances de l’araignée. Plusieurs tentatives ont été essayées afin de mettre en œuvre une grève du personnel. Elle a à plusieurs reprise utilisait le recrutement des DAIP, sauf que la vigilance des employés favorisée par une droiture exemplaire de la ministre qui a beaucoup rassuré le personnel, a sérieusement handicaper leurs manigances. Le virage était alors envisageable. Houda s’est montré plus douée que son âge. La forêt n’était en fait pas aussi dense qu’elle donnait l’air. Il suffisait de rendre les jetons à leurs places.
Des postes et des primes imaginaires
Pour rendre chaque jeton à sa vraie place, la jeune ministre savait qu’il fallait d’abords apprendre le jeu d’échec, et elle entame son investigation dans les carrières des employés dont plusieurs s’arrosaient des privilèges de prince sans critères d’avancement ni d’aptitudes mais occupaient des postes taillés à la guise d’un sbire qui ne refuse rien à une harde déterminée à détruire la structure de la poste en veillant plus à rendre compte à un Tchoulak et au syndicat qu’au DG, encore moins à une jeune ministre déterminée à raser la mauvaise graine pour sauver la poste d’une réelle chute.
Ce que la jeune ministre a découvert ne peut être tout dit sans une déclaration délibérée de sa part. Néanmoins quand sa pue trop, l’odeur devienne imprévisible et peut surgir de nulle part. Une source fait part d’une découverte qui explose le tympan à toute personne propre et intègre. De par des postes imaginaires distribués aux membres du syndicat d’entreprise, des primes annuelles colossales qui varient entre 45 et 500 millions sont distribuées à certains cadres de la poste depuis le directeur de l’unité jusqu’au directeur général en passant par le directeur central des complexe et des bureaux de poste Mr ‘A M’ qui bénéficie d’une prime qui dépasse 83 millions.
La ministre s’est étonnée de découvrir la nouvelle. Elle a voulu revoir le montant des bénéfices réalisés l’année 2016 pour juger une prime à distribuer au personnel. Des 800 ou 900 milliards, elle n’a trouvé que 300 milliards ou moins selon toujours la source. Son intrigue et sa peur pour la stabilité de l’entreprise l’ont poussé à chercher le comment de ce mystère. Elle découvre que la part du DG est de 500 millions. Elle est encaissée comme une variable. Elle est supposée en vérité variée selon les compétences et le rendement individuel. Seulement pour en bénéficier sans éveiller le soupçon du reste des employés on change juste son appellation : variable, et quand on décide de donner une vraie prime tant attendue au reste des employés alors l’on n’oubli jamais d’inclure encore ces suceurs de sang.
De la sorte, ceux qui ne foutent rien auront obtenu deux primes, le temps ou l’attention entière devrait être portée sur l’unité productive : l’agent qui est au front office à affronté le public dans des conditions inadéquates. S’il faut encore prendre la peine de compter depuis la création de l’entreprise ou même avant, avant la venue de Mme Feraoun, avec des primes sournoises pareilles, le total serait suffisant de recruter des milliers d’autres employés à la distribution et aux guichets des établissements postaux qui se trouvent vides et sans remplaçants depuis le départ à la retraite de plusieurs autres.
Le formatage, seule issue de sauvegarde de l’unité centrale
Mme Houda Iman Feraoun a conclu en fin que le formatage de l’unité ‘’ Algérie poste’’ du virus reste la seule issue. Elle commence par le déclenchement de plusieurs enquête sur certains postes et grades distribués à tort et à travers sans prendre en compte ni la nécessité encore moins l’intérêt pour l’entreprise. Elle commence en premier lieu par éloigner le directeur général Mr Sayeh et son DRH qui se trouvaient de mèche avec les combines. Ensuite rendre les autres jetons qui ont abouti mystérieusement dans des cases inappropriés à leurs vraies places.
Houda a même instruit avant cela de stopper toute décision à cet effet signée par le DG durant les dernier 06 moins avant son limogeage. Une parmi elles concerne un agent de sexe féminin à sidi bel abbes qui aurait bénéficié d’une promotion de chef d’équipe le mois de juin dernier avec 02 échelons, témoigne la source. L’on s’est demandé dans quel cadre rentre cet avancement ? Les soupçons de la ministre étaient fondés. Il y’a bien aiguille sous roche. Un trafic flagrant. La gangrène doit être extirpée de sa racine par un changement radicale issue d’une décision courageuse d’un miraculé, a-t-on toujours dit. Houda l’a tout de suite compris. Elle n’a pas perduré dans le temps pour comprendre que le taureau se maîtrise par le né, il est plus sensible, et non les cornes!.
Djillali Toumi