FESTIVAL DE LA CHANSON RAI: POINT DE PRESSE.

Quatre  jours seulement  avant l’amorce de  la quatrième édition du festival national de la chanson rai  le commissaire MONSIEUR TAYEBI   a  animé hier un point de presse durant lequel il  a levé le voile  sur certaines zones d’ombres , voire  même  d’obscures et laisser en revanche une bonne proportion  pleine d’ambiguïté.  D’entrée ,  et  après les salutations d’usage , l’orateur a procédé en guise d’introduction   a  une lecture harassante  d’une esquisse  sur l’organisation et  les chanteurs  invités. Il se  livra, après avoir plongé l’assistance,  assoupie et  non branchée, désintéressée    comme en  témoigne, ses  bâillements  répétitifs  des présents habitués à la verve   et le dynamisme de l’ex commissaire  des éditions précédentes, a un exercice  morne  et sans âme  de jeu questions réponses . il aura fallu donc  un discours …….. lancinant    et surtout fastidieux  de plus  dune   heure pour que l’orateur rentre dans le vif  du sujet  du jour et offre, a dédain, le micro aux journalistes, tous organes confondus. En effet, le bal a  été ouvert  par  le journaliste   de la chaine trois ,  qui  a  demandé  les noms des chanteurs  conviés à cette messe  sinon kermesse . très évasif, le commissaire effleure la question pour dire que   cette année,  la priorité a été donnée aux chanteurs locaux. Il étaye ses  faux propos, pour ainsi dire, par le nombre qu’il  juge important  de 15 chanteurs devant passer cette année sur scène.  Ces propos qui sonnent  creux voire archi  faux sinon  humiliants pour un ville hautement artistique , n’ont pas convaincu grand monde notamment  ceux qui sont au fait de la chose culturelle a sidi bel abes. Ils savaient depuis bien longtemps  que  la cité  de mekkerra regorge de chanteurs et si un concours digne  de ce  nom a été fait  soit un sérieux travail de proximité, la participation pourrait disculper car comme disait l’autre,   les bel abbesiens sont  des artistes de nature.   Il donnera ensuite  suite a une question portant sur le cout global du festival. Sur cette question ,l’orateur a fait montre, contrairement a la précédente commission , d’une franchise en disant que la cagnotte   est estimée a 2 milliards cinq cent centimes mais n’a pipé  mot sur  le cachet des artistes et laissa cependant les portes ouvertes a toutes les rumeurs. Ces rumeurs  persistantes    qui font état  d’une  d’une somme de  1 milliards qui serait allouée a    CHEB MAMI.   toutefois    , monsieur TAYEBI , fraichement désigné a la tête de la direction de culture flanqué par  son attaché de presse et aussi son aide mémoire  à la fois , n’a rien apporté de nouveau si ce n’est les mêmes propos et la même organisation de la  dernière édition  à la différence près que la cagnotte qui parait doublement supérieure  à celle de  l’année dernière.  Il a  laissé, une fois de plus ,  planer    doute et suspicion sur fond de polémique  quant au  cachet des  guides , des animateurs, des chargés de communication et  tout le personnel qui partagent  selon certaines indiscrétions,  une somme de  200 millions de centimes à eux seuls, les chargés de communication bénéficieront,  jusqu’à preuve de contraire , de  20 millions soit 10millions de centimes chacun et dire que ………..    Interrogé enfin sur le  meilleur écrit journalistique , le commissaire  a bien montré la mollesse de l’état en disant ces mots révélateurs plus d’un titre de ce dicton « après moi c’est le déluge ” moi je  suis responsable de cette  édition, les autres ne me concernent pas.