Le prix au kilogramme du poulet commence à grimper ces jours-ci et atteindra sinon dépassera les 400 Da le kilo dans les prochains jours selon M. Dassi Mohamed, président de l’association des centres d’abatage de poulets qu’on appelle communément tuerie dans la wilaya de Sidi Bel abbes. Il est 230 DA le kilo en moyenne avant l’abatage, comment se fait -il qu’il subit ces hausses ? s’étonne notre interlocuteur.
Pour M. Dassi , un ingénieur agronome ,spécialiste des inséminations artificielles,convertit en boucher sur le boulevard Abane Ramdane, cet état de fait est imputé au manque abattoir industriel et/ou officiel dans la wilaya et même au niveau national , puisque Sidi Bel Abbès n’est qu’un échantillon au niveau national . L’état est presque absente dans cette filière si ce n’est les quelques vétérinaires qui sont délégués ponctuellement pour valider l’abatage, un abatage qui ne répond plus au normes de nos jours et surtout dans les tueries clandestines qui pilulent dans tout le pays sans les rudiments élémentaires d’hygiène et à l’heure où la grippe aviaire reste présente.
Selon les statistiques du département ministériel de l’agriculture,il est fait part que l’Algérie produit annuellement environ 460 000 tonnes de viande blanche. Cette quantité est complètement fausse rétorque M. Dassi. « Tiens! regarde dans ce certificat de salubrité , il est inscrit 250 poulets de 2 kilo /pièce qui ont été délivrés par cette tuerie et si l’on considère qu’il y a une vingtaine de tuerie dans la région ,croyez-vous que la wilaya de Sidi Bel Abbès avec environ 400 000 habitants consomme 10 000 kilogrammes de poulets?. En réalité ,la quantité mise sur le marché est beaucoup plus importante et peut être même le double d’où l’énorme facture qui échappe au fisc évaluée par M. Dassi à plus 250 Milliards de Dinars et qui a promis de nous l’expliquer en détails dans notre prochaine entrevue. Nous y reviendrons !