FRONT EL MOUSTAKBAL ‘’BELAID ABDEL AZIZ’’ : « Les assemblées ne commandent pas, elles sont aux services de l’administration, pas du citoyen »

Dans le cadre de l’activité politique du parti, le front el Moustakbal a organisé une réunion ce samedi 21/09/2013 à la coupole de sidi bel-abbes. Devant une présence majoritaire de jeunes. ce rendez-vous fut ouvert par la tradition, observation d’une minute de silence en mémoire de nos glorieux chouhadas suivi de l’hymne national.

Le poète du malhoun KELKEl YAMANI égaya les présents par une composante particulaire. Chaque lettre du nom du président décrivait une démarche. Son élan politique dans une période si courte, son langage de jeune accessible aux différentes frange de la société, sa simplicité, sa disposition à sentir la souffrance des citoyens « je suis né et grandi comme simple citoyen » disait-il à l’assistance.

À la fin du poème sentimental merveilleusement cité, les lettres rassemblées en sortaient du président BELAID un personnage exemplaire d’un futur guide.

Prenant la parole, très touché d’une pareille description poétique, le président du parti le docteur BELAID ABDELAZIZ  a tout de suite après un souhait de bien venu à l’assistance attaqué le sujet crucial de tout citoyen algérien mettant en exergue un changement d’un quelconque gouvernement. « Pourquoi changer ?» s’est demandé BELAID. « On a bien changé avant et on ne cesse de changer. À quoi ça nous a avancé ? »

Le système disait-il nous fait vivre une illusion de liberté. L’élu n’a aucune autorité. L’APN est devenue une boite postale et L’APW  ainsi que L’APC sont respectivement aux services du wali et du chef de daïra, « un chef daïra peut refuser de recevoir un membre de l’APN » rétorqua-t-il.

Trop de parti n’est autre en réalité qu’une diversion. Trop de parti veut dire une multitude d’opinions, différentes visions et dispersion des citoyens,  cela induit à la création de groupuscules. Cette scène est une combinaison bien calculée pour que le système se préserve sans gène. D’ailleurs comment expliqué que les gérants y restent au détriment des grés d’une majorité qui demande sans cesse le changement ?

À la question, ce qu’en pense le président de ce dernier remaniement ministériel ?  BELAID répond  instinctivement « On n’est pas contre le changement en lui-même, on est par contre pour que ça change enfin. La question qu’est ce qu’on a changé ou qu’est ce qu’il y’a lieu de changer? »   

« Le travail politique est ‘’pourri’’ en Algérie et la politique est devenue un souci de chaque algérien. Comment alors peut-on sortir de cette crise politique ? Ce qui est certain, une société qui ne veut pas le changement, personne ne peut la changé. Nous sommes tous responsables, un pays se construit par son peuple » nargua BELKAID.

Cela ne veut pas dire que le citoyen doit se résigner et accepter un sort qu’on lui inflige injustement et contre son gré.  Le parti du front el Moustakbal disait-il se bat pour que le citoyen soit le souci majeur « il faut investir dans l’être » disait-il. Sauf faut-il qu’il soit patient mais ne jamais  renoncé à se battre pacifiquement pour une liberté politique. « Le pays n’est pas géré par des partis » continua-il « mais un groupe qui a divisé pour bien Régner.

Djillali T