Frontières algéro-marocaine : Les routes du Kif

drogue saisie 3A la frontière algéro-marocaine ,  le trafic de drogues illicite est stimulé par une demande du consommateur  qui ne fléchira pas dans un futur rapproché. Ce marché demeurera la principale source de gains illégaux des groupes du crime organisé. Le crime organisé dans la région frontalière  porte également atteinte au  pays en mettant des drogues illicites entre les mains de toxicomanes, en introduisant desproduits de contrefaçon dangereux sur le marché, en traitant les êtres humains comme des marchandises ou en fraudant le public de son argent durement gagné. Une chose est certaine : le crime organisé fait toujours des victimes.

A travers la tracé frontalier l’engagement des services de sécurité  et grâce aux efforts de lutte contre le crime organisé, se réalise de plus en plus dans une conception renouvelée. D’ailleurs plusieurs têtes sont tombées, et des prises record ont été effectuées. Dans cette région frontalière les groupes criminels ciblent, toutes les activités « drogues, denrées alimentaires, fuel…et même le trafic de voiture et autres documents…  En effet parler de la drogue, c’est parler de toute une mafia qui cherche à déstabiliser le pays, et déboussoler la jeunesse. Le problème de la drogue n’est pas un sujet qui date d’hier, mais son origine remonte depuis la nuit des temps. Aujourd’hui cette drogue est devenue une culture au sein d’une population septiques face à des situations que ce soient sociales, économiques …..Il s’agit d’un vaste territoire conquis par les barons, et qui ont qui ont choisi les régions de Tlemcen , Naama …comme régions de  transit du  narcotique.  Annuellement des tonnes de hachiches, traversent le territoire sous d’autres cieux, et les saisies enregistrées ne représentent qu’un faible taux par rapport aux quantités qui ont réussi à passer.

Cette drogue venue du Maroc, qui demeure un empire de trafic de drogue, étant donné qu’il est considéré comme premier producteur mondial de cannabis avec une production annuelle qui dépasse le seuil des 100.000 tonnes, facteurs qui attirent bon nombre de barons puisque la marchandise rapporte gros.

Un chiffre de 2 milliards 900 millions de dollars chaque année. La récolte se fait sur d’immenses superficies, puisque les spécialistes de la DGSN et autres organisations de lutte contre la drogue, ont soulevé lors des séminaires organisés. on estime une récolte sur près de 75000 hectares, dans le pays voisin, plus précisément au Rif, où le chanvre fait parti de la vie des citoyens et agriculteurs.  En 2014 , des tonnes de drogues ont été saisies ..Les montants exorbitants des profits des organisations criminelles, en particulier de celles qui s’adonnent au trafic de drogues  menacent la région en particulier et l’Algérie d’une façon générale, puisque les montants qui  proviennent d’activités illicites provoquent le blanchiment de l’argent. Les barons utilisent tous les moyens  pour fuir les mails des services de sécurités. Les narcotiques empruntent des chemins périlleux et la mer. Un territoire vaste et une frontière devenue par le temps une passoire …

Le terrain le long d’une frontière terrestre avec le pays voisin plusieurs réseaux ont été démantelés ce qui explique l’existence de liens renforcés entre trafic de drogue et grands réseaux criminels et la banalisation de l’usage des stupéfiants ainsi que la montée en puissance d’une véritable économie souterraine.

Trahis par un pays considéré comme premier producteur et exportateur de haschich dans le monde ,les saisies enregistrées a travers le pays , montrent à quel point les villes frontalières sont devenues désormais une plaque tournante du trafic des drogues. C’est du moins un transit privilégié par les trafiquants qui utilisent même des enfants à acheminer la marchandise d’un point à un autre. Quotidiennement les services de sécurité opèrent à des saisies. Dans la région ouest, le trafic de drogue risque de déstabiliser la situation, et d’encourager le crime organisé. Les itinéraires empruntés par les barons sont ces pistes  qui franchissent les frontières entre le Maroc et l’Algérie. Plusieurs moyens de transports sont utilisés allant des baudets en passant par les motos et voitures. La mafia utilise également des embarcations spéciales pour le transport de la drogue par voie maritime. Ceci prouve l’existence d’une connexion des filières algérienne aux réseaux internationaux à toutes les formes de criminalité transfrontalière. Les conséquences de cette consommation en font donc un problème majeur tant de santé publique que de sécurité. Pour réduire l’impact des drogues et de leurs conséquences néfastes, une action efficace est avant tout, une action déterminée utilisant tous les leviers de l’action publique  notamment par la mobilisation de l’ensemble des acteurs sociaux qui, chacun ; jeunes, parents, enseignants, éducateurs, policiers, juges, soignants, chercheurs, ou association  ont un rôle à jouer pour améliorer la réponse de la société aux risques liés à l’usage et à l’abus des drogues. Il faut agir maintenant avant qu’il ne soit trop tard….