Gai,gai, l’écolier ,c’est demain la rentrée!

C’est bel et bien demain, 11 septembre 2011, la rentrée scolaire, tous paliers confondus. Cet événement est pour ainsi dire une date marquante dans le subconscient de nos chérubins et surtout pour les commençeaux qui, vêtus de leurs plus beaux habits, en attendant les douloureuses listes d’affaires scolaires, un jour de fête en somme, ils rejoindront ces “hauts lieux du savoir”, afin d’entamer une longue et fastidieuse année scolaire. La réalité est pourtant tout autre, chez les adultes, et particulièrement chez les professionnels de l’enseignement, c’est une banale formalité, pour ne pas dire une simple corvée , dans la majorité des cas . Qu’en est -il de l’état des lieux de ces fameux temples pédagogiques ? Les apparences sont plutôt moroses, et certains indices font que les adultes concernés de près ou de loin par cette rentrée scolaire ne se sont guère souciés de la préparation matérielle, ainsi que de la mise en œuvre des mécanismes  de la rentrée scolaire. Pour preuve, l”état de certaines écoles est à un stade de décrépitude avancée, si ce n’est tout simplement des lieux présentant de potentiels dangers pour les futurs élèves. Dans le passé, les grandes vacances étaient mises à profit pour l’entretien et la réfection des établissements en vue d’assurer dans de meilleures conditions l’accueil et la scolarité de nos enfants. Qu’en est-il aujourd’hui ? L’inconscience avérée des responsables de ce secteur fait que cet aspect est tout simplement banalisé à tel point que personne ne se sent concerné. Le corps chargé de cette noble mission qu’est la transmission du savoir est bien plus intéressé par l’amélioration de  sa situation socio-professionnelle. Pour preuve les grèves à répétition qui  pénalisent le niveau déjà fort compromis des enfants. Les fantomatiques associations de parents d’élèves se distinguent par une démission parentale caractérisée. Les responsables de la Direction de l’Education sont noyés dans un verre d’eau, sinon occupés à gérer ce pourquoi ils ne sont pas rémunérés. Les responsables de la commune font des établissements scolaires le dernier de leurs soucis. Devant tous ces ingrédients dûment avérés et établis et que le commun des mortels constate, quels futurs hommes allons-nous former dans de telles conditions frisant la sinistrose? Sinon tout simplement leur inculquer le dégoût de la fréquentation de ces lieux qui forcent à  répulsion plutôt qu’à l’intérêt du goût d’apprendre.  La photo à la une de cet article transmise par un lecteur est fort édifiante sur la symbolique des valeurs de ces lieux du savoir. On aperçoit depuis plusieurs mois sur le fronton de l’école  “El ghezali” du centre ville, tout juste à coté de l’emblème national (lui aussi dans un état lamentable), un “LHAF”(un tapis bien de chez nous) (il ne manque plus que l’oreiller) tombé de je  ne sais où et qui traduit toute l’ampleur des dégâts collatéraux qui, à travers cette image précise, invite beaucoup plus à venir “roupiller” dans ces lieux que de s’instruire au sens propre du terme. Personne ne s’inquiète……………………..Tous simplement, bonjour les dégâts!