Honte à vous messieurs les responsables! un autre lieu du savoir de la ville s’effondre dans l’indifférence totale.

Qu’ il est vraiment désolant, de constater que des temples du savoir, qui renferment, une partie de la mémoire de la ville, s’écroulent les uns après les autres fautes, de considération et d’entretien. Après la triste fin de l’école Avicenne, anciennement appelée, « l’école indigène »qui a choqué , et révolté toute une population, voilà un autre constat effarant, de l’état dans lequel se trouve l’école « Aicha oum el moueminine », ex: Carnot, qui , malheureusement , et dans une indifférence coupable est, dans un triste état de délabrement avancé frôlant, par endroits, tout simplement, la ruine,et qui risque de connaitre le même triste sort. Il est vraiment inconcevable que cette école située en plein centre ville, à quelques encablures du siège de l’APC, est abandonnée depuis des années dans un état pareil, et dans laquelle, les enfants scolarisés sont exposés à un perpétuel danger, c’est tout simplement de l’inconscience de la part des responsables locaux. Des plafonds éventrés risquant l’effondrement à tout moment. Une cour de récréation, en très mauvais état, une coupe gorge, pour les enfants. Une bâche à eau située à quelques centimètres  des sanitaires de l’établissement, qui pourrait à tout moment provoquer un accident sanitaire collectif du à un cross connexion hydrique. Un ancien directeur en retraite voilà plus de quinze  ans qui continue à occuper le logement d’astreinte, bénéficiant de la gratuité des charges annexes, et qui refuse de libérer le dit logement. Tout un pan de cette école, qui en principe est réservée à l’enseignement, a été squatté, par le syndicat, et dont les locaux, abandonnés  ne servent absolument à rien, alors que les élèves sont honteusement entassés dans des semblants de classes qui deviennent des passoires en temps de pluie. Honte à vous! Messieurs les responsables locaux, ce sont nos enfants, ils ont besoin d’un peu de considération. Ce ne sont pas dans des conditions pareilles que l’on s’épanoui. Le personnel enseignant est totalement démobilisé, et découragé. La direction de l’éducation , au même titre que l’APC de la ville de Sidi bel abbes , sont interpellés , chacun , en ce qui le concerne de mettre fin à cette situation désastreuse et honteuse, qui ne les honore nullement, bien au contraire ,ils seront tenus pour responsables , pour tout sinistre qui se produira, au sein de cet établissement qui  est en lui même un patrimoine historique de la ville , et qui a formé en son sein , des dizaines de générations , avant  et post indépendance. Le devoir de mémoire ,  le devoir tout simplement,et la conscience sont absents, du lexique des personnes qui administrent la ville , qui sont beaucoup plus préoccupés , par les luttes intestines partisanes,ainsi que la réfection (d’ailleurs très mal réalisés) des trottoirs,  que par les réelles attentes citoyennes ,c’est malheureusement là , le niveau culturel, qui dans toute son absurdité , et sa stérilité , nous mène tout droit vers un mur , au bonheur , des partisans de la terre brûlée