Le fameux projet de l’informatisation de l’état civil de l’apc de sidi bel abbés qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive est en finalité un échec avec à la clé pas moins de trois milliards de centimes partis en fumée du budget communal. Ce constat d’échec est facilement vérifiable du fait que l’usager de l’état civil continue à retirer son extrait de naissance au stylo après de longues files d’attente. Avec trois milliards déboursés rubis sur ongle l’on se retrouve au point de départ et à la merci de l’entreprise réalisatrice qui ne veut pas lâcher du lest avec la complicité de certains élus. La dernière visite de l’émissaire de Dahou ould kablia qui remonte à quelques jours à fait ressortir le sentiment du fait accompli, affirment des sources proches de l’apc. Toutefois le représentant du ministre de l’intérieur à été formel sur l’interdiction de l’utilisation du réseau d’Algérie télécom pour parer à d’éventuels piratages et empêcher par tous les moyens l’entreprise privée d’intervenir sur les équipements installés même sous le prétexte de l’entretien. Bizarrement lau lendemain de cette visite le serveur central du réseau tombe en panne et il fallait faire appel aux ingénieurs de l’entreprise privée en question. L’apc se trouve actuellement sous le coup d’un chantage pour approuver une convention d’entretien pourtant formellement interdite par le ministère de l’intérieur .Cette question à fait l’objet d’une chaude polémique au sein de l’assemblée ordinaire tenue lundi dernier .Entre le refus de l’entreprise de mettre à la disposition des informaticiens de l’Apc, la source du système et les instructions du ministère de l’intérieur, l’on s’achemine vers la mise en place de la convention puisque a-t-on appris , le maire a chargé une commission d’élus de peaufiner les clauses de la convention d’entretien pourtant interdite. La vache à traire qui est la municipalité continuera contre vent et marée à allaiter pour peu qu’elle puisse continuer à produire du lait .