Cette phrase prononcée par le doyen de la faculté de médecine de l’UDL de Sidi Bel Abbès lors de la cérémonie d’ouverture des journées internationales de chirurgie cardio-vasculaire, résume en elle même l’état d’esprit avec lequel a débuté cette manifestation scientifique. Après un retard d’une heure et demie sur l’horaire prévu, les invités tout corps confondus, une centaine à peu près ( Conférenciers, « officiels », participants..) ont été priés de rejoindre la salle de conférence d’une capacité de 1000 places environ. En face de l’assistance clairsemée dans l’immense enceinte, la tribune officielle demeurait vide. Subitement, une personne se présenta devant le pupitre sans être présentée (tribune vide) pour prononcer un discours. Ce n’est qu’en se présentant que l’assistance a deviné que c’était le président de ces journées scientifiques. Ce dernier, dans sa brève allocution a retracé brièvement l’historique de la chirurgie cardio-vasculaire en Algérie. Il a précisé que cette spécialité est absente dans l’ouest Algérien. Aussi, il est à noter que le CHU de Sidi Bel Abbès avec la venue de ce jeune maître assistant pense mettre en place un service aussi aigu dans sa conception technique, d’investigation et de formation. Par la suite ce jeune maître assistant animé de très bonnes intentions,invita le doyen à prononcer le discours et déclarer l’ouverture des journées. Le doyen tout confus se présenta pour dire qu’il n’était pas prévu pour prononcer un discours. Tant bien que mal, le professeur Boublenza improvisa un discours en la circonstance pour dire dans la foulée de l’émotion et sans arrières pensées aucune: »Je pense que c’est l’ouverture des …. ». Par la suite, le jeune maître assistant se tenant debout derrière chaque intervenant, demanda à monsieur Hani Abdelkader, historien et écrivain de se présenter pour sa conférence sur l’histoire de Sidi Bel Abbès de l’antiquité à la guerre de libération. Cette dernière était le seul point positif de cette cérémonie. Nous souhaitons beaucoup de courage à ce jeune praticien qui est apparemment est animé de bonnes intentions. Je préfère ne pas trop m’étaler sur l’aspect protocolaire défaillant sur tout les plans qui a marqué l’ouverture de cette journée scientifique « internationale ».
«Que l’on me donne six heures pour couper un arbre, j’en passerai quatre à préparer ma hache.» (Abraham Lincoln)
La qualité d’un produit, d’un service, d’une manifestation quelconque… elle ne vient jamais par hasard. On doit savoir ce qu’il y a à faire et comment le faire. Concernant les journées dont il est question, le hic semble dû à un manque de préparation en bonne et due forme. Pour les réussir donc, on n’avait qu’à préparer minutieusement la chose.
@kamal
Ce qu’il faut savoir, monsieur, c’est que ces conseils scientifiques n’ont que le nom: ce sont uniquement des « caisses d’enregistrement » de dossiers. La rigueur scientifique n’est plus de mise, depuis belle lurette.
Pour ce qui concerne l’attitude démissionnaire du plus haut responsable de cette université, il me semble que cela a été déjà évoqué et dénoncé , dans ce site, par de magnifiques articles sur la décadence de l’UDL suite aux nombreux scandales de falsification de notes et de PV de jury dans cette même fac de médecine avec ce même doyen ainsi que de tas d’autres malversations dans d’autres facultés comme celle des sciences, de faculté de l’ingénieur etc…
Voici un bilan négatif non exhaustif de cette université. Quelle médiocrité lamentable!
Tiens, tiens, à propos de la médiocrité, cela me fait rappeler cette citation clairvoyante d’un écrivain français: « La plupart des institutions sociales paraissent avoir pour objet de maintenir l’homme dans une médiocrité d’idées et de sentiments qui le rendent plus propre à gouverner… »
Un maître assistant, prend l’initiative d’organiser des journées internationales et ambitionne d’ouvrir un service de pointe. Le conseil scientifique donne son agrément à l’organisation de ces journées.
C’est une tres bonne choses tant pour l’université que pour la ville que pour ce jeune maitre assistant qui n’a que plus de mérite et qui était en droit d’attendre des « autorités » universitaires et politiques de la ville tous les encouragements et l’aide adéquates.
Or on assisté à une démission totale et attitude des plus méprisante de l’autorité universitaire. Le recteur présent dans la salle ne se sentait concerné en rien par ces « journées internationales ».Une démission et une attitude encore plus méprisante de la part de l’autorité politique : Le Wali sous l’égide duquel les journées étaient organisées était absent et n’a pas daigné se faire remplacer laissant retardant de plusieurs heures l’ouverture des journées.
Et quelles journées ? Des « journées internationales » qui allait donner de fait une image à des étrangers imprudemment invités une image des plus négative de l’université et de l’Algérie.
Si cela n’est pas du mépris pour l’image de l’Algérie, pour les jeunes hospitalo-universitaires venus assister, alors dites- moi ce que c’est ? En tous les cas aux yeux des spécialistes étrangers, l’image de l’Algérie à prit un sacré coup !
Heureusement, il y a eut cette conférence donné par HANI Aek qui a sauvé quelque peu les meubles. Le conférencier, apparemment très documenté, a brossé pour l’auditoire un tableau de l’histoire de la ville de Sidi bel Abbes en faisant ressortir quelques pans de l’histoire médicale de la l’hôpital de Sidi bel Abbes.
Pour une conférence internationale sous le patronage d’une « personne » absente, cela veut tout dire.Alors si l’on tient compte de « l’envergure » de cette rencontre scientifique, la logique veut que le ministre de la santé ou de l’enseignement supérieur donne le coup d’envoi. Pire encore, on n’a pas daigné préparé un discours approprié.Ce qui est grave, le recteur présent dans la salle s’est fait remplacer par le doyen de la faculté non préparé pour la circonstance. Y-a-il anguille sous roche? Cet état état de fait reflète bien le classement mondial de notre université.Sans commentaires…
Bonjour,
C’est le reflet de la réalité, hélas…La prime à la médiocrité, le j’m’en foutisme..Pourvu que l’état paie les augmentations de salaires, le retro actif, etc..Afin qu’ils puissent partir en vacances, ‘sacheter une voiture jdida toute option, etc..etc..consommer consommer, galek what else?…