Depuis 2009, date de création du journal bel-abbes.info et à l’inverse des journalistes et correspondants officiels connus de la wilaya de Sidi Bel Abbes , il a été toujours conseillé aux contributeurs de notre journal de garder l’anonymat en signant leur article d’information avec un pseudo. Un pseudo qui pourrait leur garantir une certaine sérénité dans cette tache ingrate d’autant plus qu’ils n’étaient ni des journalistes diplômés de grandes écoles,détenteurs de cartes professionnelles ou de grands connaisseurs qui ont acquis une expérience dans le domaine mais de simples citoyens qui, poussés par les bouleversements et l’impact de l’internet et des réseaux sociaux sur la société, ont aimé cette profession et décidé de tester leur talent . Et ils sont nombreux qui ont fait leur chemin dans le journalisme en parallèle à leur boulot habituel comme l’ont fait leur prédécesseur. Bel-abbes info se targue d’avoir contribué à l’essor de l’information au niveau local mais reste prudent quand il s’agit de liberté de presse. Une liberté de presse bafouée par de simples commis ou directeurs allant à l’inverse des déclarations du président de la république , celles du premier ministre Abdelmalek Sellal ainsi que celles récentes du ministre de la communication , d’autres par contre osent défier même leur direction générale.Jugez-en !
Nous venons d’apprendre que M. Djillali Toumi contributeur d’informations de proximité à bel-abbes info et à Ouest info mais qui avait malheureusement choisi de signer ses articles par son vrai nom, vient de faire l’objet d’une enquête diligentée par une inspection régionale de…. chlef (alors que son unité postale dépend de la direction régionale d’Oran) qui a été dépêchée spécialement à Sidi Bel Abbés pour l’auditionner sur ses écrits notamment une publication d’ un article relatif aux activités du syndicat national autonome provisoire qui attend son agrément depuis plus de deux ans. L’article publié dans la journée du mardi 11 novembre 2014 faisait ressortir le contenu d’un communiqué de ce syndicat (dont BAI détient une copie) retraçant un bridage des libertés syndicales et leur détermination de poursuivre le combat auprès du ministère du travail jusqu’à délivrance du fameux récépissé.
Si M Houmad Abdelaziz directeur du journal Ouest info avait subi des menaces la semaine écoulée comme nous l’avons signalé précédemment par les fils d’un élu, notre confrère Djillali Toumi, son tort , écrire des papiers d’information en son temps libre et travailler dans un secteur en constante ébullition d’Algérie poste, subit la foudre de cette inspection régionale d’ailleurs pendant son audition par la dite inspection, on lui a même signifié d’attendre un licenciement prochainement , une excès de zèle démontrant l’état de déliquescence jamais égalé par un abus de pouvoir d’une tutelle aux abois par manque d’efficacité et de négociations raisonnables avec le partenaire social puisque le rapport n’était même pas abordé. Et surtout que les propos incriminés à M. Djillali , avaient été publiés dans une vingtaine de titres nationaux bien avant le 11 novembre qui ont d’ailleurs repris les revendications de ce syndicat autonome et s’articulaient principalement autour d’un récépissé de dépôt qu’il attendent impatiemment depuis plus de deux ans comme rapporté encore une fois dans de précédents communiqués qui ont eux aussi fait l’objet d’une médiatisation.
Sous d’autres cieux , avoir un correspondant qui travaille dans le même secteur aurait poussé ses responsables à l’utiliser à bon escient pour la bonne cause de l’organisme et non pas à le persécuter jusqu’à en faire un martyr . Cet acharnement contre M. Djillali T. ne fait que confirmer ce qui s’échangent dans les journaux et réseaux sociaux sur cette HOGGRA (injustice) qui ne dit pas son nom. Nous ne cesserons jamais et continuerons de dénoncer ces abus et malversations surtout quand elles émanent d’une tutelle qui tente par tous les moyens de faire taire la presse.