À l’instar des autres pays du monde entier et les autres wilayas du territoire national, la conservation des forêts de la wilaya de Sidi Bel-abbés a célébré ce jeudi 17 juin 2021 la Journée internationale de lutte contre la désertification et la sécheresse. La préoccupation est de taille. C’est loin d’être une fête, c’est une véritable récession qui touche notre écosystème à cause d’une désertification qui fait boom, pour différentes causes, notamment cette paissance clandestine, devenue curieusement autorisée en plein forets.
L’événement a rassemblé tous les acteurs et partenaires concernés. Des conférences ont été données par professeurs et spécialistes dans le domaine mettant en évidence un diagnostic sur ce phénomène et sa gravité sur l’écosystème, son impact sur la faune et la flore et ses retombés sur la santé en générale. L’existence et l’équilibre en dépendent directement. Si l’arbre disparaît c’est toute une chaîne qui est interrompue, en passant par l’animal, l’insecte, puis l’homme.
Les intervenants ont apporté des explications sur moyens qui contribueraient à en limiter les conséquences, en tirant de nouveau l’alerte à travers cette occasion, étant une ultime escale, pour présenter les différents programmes menés par les services des forêts pour lutter contre ce phénomène devenue une réelle menace, notamment dans les régions du sud de la wilaya, qui restent la plus grande zone menacée par la désertification: Bir el-H’mam, oued Sebaa, Marhoum, Merine, oued Taourira, Rjem Demouche, Tafessour et Ras al-Maa.
Les initiateurs ont profité de cette occasion pour lui donner une dimension réelle et la valeur qu’elle mérite, en prévoyant le reboisement d’une superficie totale de 3.805 hectares dont 02 ceintures verte couvrant une superficie de 1.420 hectare. Une initiative très louable dans la mesure où elle serait suivie d’un contrôle rigoureux et périodique pour accompagner les plants à la maturité, et non, les abandonnés juste après avoir clôturé la » fête ». Des comportements éphémères qui nous en fait perdre de la salive, beaucoup de temps et d’argent, sans nous donner la possibilité ni l’occasion de se passionner dans ce »monde ». Être ou ne pas être.
Djillali Toumi