Il a réussi à faire plier (temporairement) l’administration de Donald Trump, qui a fait marche arrière sur la révocation des visas de certains ressortissants étrangers. Son nom? James Robart, juge fédéral républicain de Seattle. Totalement inconnu en France, il n’est pas tout à fait anonyme aux Etats-Unis.
Le bras de fer est engagé entre Donald Trump et la justice américaine. Un juge fédéral de Seattle a bloqué temporairement vendredi 3 février le décret anti-immigration du président américain visant sept pays à majorité musulmane.
L’injonction temporaire du juge James Robart est valable sur l’ensemble du territoire américain. Elle doit permettre l’examen d’une plainte déposée lundi par le ministre de la Justice de l’État de Washington, Bob Ferguson. Cette plainte entend invalider des points clés du décret présidentiel, qui ferme les frontières des États-Unis aux réfugiés pendant quatre mois et aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) pendant trois mois. Les Syriens font l’objet d’une interdiction indéfinie.
Dans sa plainte, le démocrate Bob Ferguson affirmait que l’interdiction décrétée par le président allait à l’encontre des droits constitutionnels des immigrés et de leurs familles car elle visait particulièrement les musulmans.
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