Faut-il comprendre que la voix du peuple à travers ses revendications au cours des huit dernières semaines , commence à se faire entendre vu qu’un « B » comme Tayeb Belaïz, l’actuel président du Conseil Constitutionnel, a présenté sa démission, ce jour, mardi 16 avril 2019, au Chef de l’État. Il fait partie des personnalités contestées par la majorité des manifestants, avec A. Bensalah, le chef d’État par intérim et N. Bedoui, le premier ministre – tous surnommés « les trois B ».
M. Abdelkader Bensalah, le Chef de l’État a accepté la démission de M. Tayeb Belaïz et a désigné M. Kamel Feniche à la tête du Conseil Constitutionnel », ajoute un communiqué de la présidence cité par l’agence de presse APS.
Notons que M. Kamel Feniche n’occupait pas la fonction de vice président mais seulement un membre du CC , sa désignation intervient sûrement après un consentement des 11 autres membres . Il est magistrat de formation et, était président du conseil d’état et fut élu au sein de ce Conseil d’État pour être désigné par Bouteflika au conseil Constitutionnel en juillet 2016 .
Dans son article 183, la Constitution de février 2016 stipule que « le Conseil constitutionnel est composé de douze (12) membres: quatre (4) désignés par le président de la République dont le président actuel déchu (Tayeb Belaiz) et un vice-président du Conseil ( Mohamed Habchi) , Mmes Salima Mousserati et Chadia Rehab , deux (2) élus par l’Assemblée populaire nationale (Abdennour Graoui– député FLN et Mme Khadidja Abbad ) , deux (2) élus par le Conseil de la nation ( M. Mohamed Reda Ousahla et M. Brahim Boutakhlil sénateur du RND ) , deux (2) élus par la Cour suprême (M. El Hachemi Brahmi et Ismail Balit ) et deux (2) élus par le Conseil d’État (M. Kamel Feniche et M’hamed Adda Djelloul) « .