Ah la circulation !…. si seulement elle n’était que toute seule comme souci dans ce grand fourbi, elle serait peut être moins accablante. Malheureusement c’est la grande gorgée d’eau qui bloque le réseau qui va finir par nous rendre tous sot.
Des chauffeurs !…. peut-on les appelés ainsi ?… des coureurs en fanfare, j’aurais préféré par rime de soulagement ironique. Ainsi je serais certain de parler un dialecte ‘’ uni-national ‘’ pour rappeler un étouffement étrangement accepté.
La circulation devient insupportable. Conduire ou se faire conduire est devenu tout bonnement une pure torture. On est gueulé depuis le démarrage et même dans les barrages en passant par les inabordables ruelles, intersections et virages. Tous les automobilistes deviennent fous, très agités et prêt à régurgiter à tout contacte qui ne devient plus une banalité, quereller est une nouvelle mentalité.
Les piétons ? …..sauve qui peut, habiles ou fébriles. Gare aux moutons !
Le parc automobile explose, la voiture locale est juste en pause le temps qu’elle ajoute au flot sa dose. L’état par ses institutions d’aides et d’entraides à cette merde (colère ou déception) a bien nourri cette chose aux fins d’hypnose pour acheter une paix et s’offrir un rebond au fauteuil de rose ! ….. ‘’C’est du laisser pourrir en diapause’.
Les idées dans la gouvernance sont en abondance mais pas pour une ultime délivrance, que des assonances qui, vide de sens, dérivent du bon sens et foncent tout droit dans la décadence. Le trafic routier est devenu un vrai bourbier. Les rues, les artères, les chemins, les trémies…..hier, aujourd’hui et demain, rien de changer aux horizons, et pire d’y songer d’un brin de fleuraison.
Tout ce qui se chante en éternel racontar, en (dit) de dire, ne devrait être forcement une mélodie. La chanson peut être une rançon, ne dit-on pas faire chanter !…. l’apprenti, lui est bien toléré d’être un abruti qui ose sans craindre les règles de la prose, perdant le rythme créant la névrose provoquant l’arthrose.
Vendre et acheter dans cette fatalité, courtier est loin d’être une calamité. Posséder une voiture est devenu une primordialité. Aider à en posséder pourvu d’en faire des ‘’bovidés’’ est une autre fatalité, sauf qui peut est la tonalité.
Tolérance, ah ! ….sauf la devise de la prudence. Ni code ni mode. Rien de commode. Un paysage taud qui cache une identité oh combien maraude.
Ce ne sont pas de réels vers par manque de ne trouver quoi faire, pour se distraire dans le malheur, se distinguer ou se faire plaire, plutôt une réelle galère de purs revers d’un authentique calvaire.
La circulation : des voitures, des bus rempli d’imprévu bonus, des vélos, des motos, des charrettes et des piétons en aval et en amont…… un lot en accumulation. La ville étouffe, les esprits épuisés souffrent sans assistance livrés au barouf.
Au secours…assez….ouf.
Djillali Toumi