La CNAS organise des portes ouvertes « Les maladies professionnelles, l’affaire de tous »

Les maladies en relation avec le boulot deviennent un véritable souci économique, social et même politique. La prise en charge, autant elle est coûteuse, elle expose à des contraintes draconiennes. Le pays se trouve devant un grand défi de maîtriser ce problème sensible qui touche à priori la santé du travailleur, et de là, la santé publique toute entière, du fait que l’employé ou le travailleur ne peut s’extraire du reste de la société, notamment sa famille.

Dans cet optique, la CNAS de la wilaya de sidi bel abbes, dans un objectif de répondre à un mouvement de sensibilisation nationale prévu pour ce mardi 19 novembre 2019, elle a organisé au sein de sa direction sise Aisassat Idir, une journée d’information et de sensibilisation sur les maladies professionnelles au profit de tous les concernés, sous le slogan « les maladies professionnelles, l’affaire de tous ».

Les lois  /  la réalité, deux mondes différents

De la lecture du fond de ce slogan, l’on se trouve contraint de dépasser les présentations professionnelles et académiques des intervenants, sur une façon qui défende plus les intérêts de la caisse, que celle de l’employé. Les interventions découlent en majorité sur les causes pouvant contracter des maladies à l’employé, les mesures et les précautions que ce dernier devrait prendre en permanence pour se protéger.

Il est aussi instruit l’obligation de signaler à temps sa maladie, d’apporter la preuve de la matérialité des faits et la preuve, qu’il existe effectivement un lien causal à effet entre la maladie présentée et l’activité professionnelle habituellement exercée, par la souscription d’une déclaration qu’il doit déposer auprès de son employeur.  L’on fait comprendre que l’employé doit exercer au moins pendant deux ans, pour prétendre être atteint d’une pathologie pendant l’exercice de ses fonctions.

Cela pousse à déduire, que ce qui est répété par les experts dans leurs interventions respectives : de logique et réglementaire, et ce qui est vécu dans l’affreuse réalité dans les endroits de travail, sont, désormais deux mondes différents, que les politiques actuelles, ne pourront, désormais jamais associer ; pour conclure à une solution idéale, même si les journées de sensibilisation sortent de leurs routines occasionnelles, et de leur corvée programme, tenu plus par le temps et des statistiques à envoyer à une tutelle touchée par une anoxie. Pour ceux qui s’y connaissent en biologie : cela explique un manque d’oxygène, qui induit à une asphyxie. Sauf que dans ce cas, elle traitée de façon à maintenir le sujet éveillé sans qu’il puisse réagir suffisamment pour répondre efficacement à l’urgence du problème concerné.

Les conditions de travail, responsabilité de L’employeur

Tout assistant (employé ou travailleur), dans son cas, comme concerné direct, à cette journée, qui demeure d’un point de vue général constructif et d’intérêt, comprend rapidement qu’il est le seul fautif dans cette interminable inattention. Pourtant les conditions de travail aux endroits de travail ne ressort guerre de la responsabilité de celui-ci. Plus de 80% des administrations et des entreprises sont dépourvues d’eau potable. Les toilettes sont inutilisables et représentent un danger permanent.

La lumière dans les bureaux n’est jamais adaptée à satisfaire un repos pour la vue et garantir une santé aux yeux. Elle est en grande majorité à usage esthétique et très dégradable à la vue. Les micros ne sont jamais protégés de façon à diminuer leur effet en lumière sur les yeux. L’employé endure un calvaire pendant l’exercice de ses fonctions. Sa santé est continuellement menacée devant un silence complice de l’autorité. L’ENIE et l’OROLAIT, pour n’ajouter que ces deux entreprises, il est vraiment urgent de dépêcher des équipes d’hygiène et de santé. Les entreprises privés sont totalement un autre cas, ou le travailleur doit la fermer et subir en toute discrétion pour juste préserver son petit job de crainte de préjudices.

L’employé passe toute une vie à sacrifier et se sacrifier à endosser des conditions de travail pénibles, qui, par la force, épuiseront toutes ses capacités, toute son énergie à devenir malade et se convertir en un fardeau lourd pour la sécurité sociale. L’allocation temporaire d’invalidité ATI ne devrait pas constituer le seul souci de la CNAS. Même un retraité qui sort très malade représente aussi un autre grand souci.

La CNAS ne constitue qu’un maillon !

Les problèmes sont d’un nombre inestimable, et la CNAS ne constitue qu’un seul acteur dans cette grande dimension de sensibilisations et de responsabilité. La mairie, la wilaya ainsi que toutes administrations ou entreprises devrait inclure dans le cahier de charge des conditions adéquates en matière de construction, à satisfaire un environnement favorable à préserver la santé de l’employé, éclairage compris. Le service technique chargé du suivi doit veiller à la présence et au respect de ses mesures. Les fournitures en matériel devront aussi répondre à ces conditions. L’employé dans ces cas est appelé à être responsable de ses actions. Pour cela, il est important de signifier que la santé est l’affaire de tous… sauf que cesse cette impunité suicidaire et meurtrière devant toutes négligences au respect de ces mesures importantes de grande dégradation et de désolation.

Djillali Toumi