Chaque fin d’année, l’enceinte de la caisse de retraite de sidi bel abbes se trouve submergée par des foules indéterminables de pensionnés à leur mains des papiers de quoi justifier leur ‘‘vie’’ (acte de naissance, fiche familiale ou fiche individuelle).
C’est une procédure pour sécuriser les fonds de la caisse de versements effectués à tort à des personnes décédés, souvent source de tractas devant les tribunaux, à la suite de retraits intentionnés ou mal intentionnés par les ayants droits ou les membres de la famille.
Les responsables de la caisse nationale ne savent toujours pas comment s’y prendre devant cette marée périodique en constante augmentation, sachant que cette frange ‘’ fragile/fragilisée’’ comprend plus, des malades et d’autres représentant des incapacités physique, dont une grande majorité habitant des communes et des patelin isolés distant de plusieurs KM, notamment ceux de Marhoum à 120 KM et Ras El Ma à 90 km, pour n’en cité que ces 02 communes parmi les 52 communes de la wilaya.
À croire que ces responsables sont engouffrées dans la frilosité, totalement déconnectés des innovations technologiques de pointes qui ont permis de voir et d’entendre même de derrière les murs, de se renseigner sur l’identité de la personne par un simple CLIC sur un bouton.
Il suffit juste d’une flexibilité moral et mentale, d’une disposions ou aptitude professionnelle à créer et accompagner les élans technologiques dans un besoin de faciliter les taches et les alléger sur le personnel et éviter des déplacements souvent inutiles de la clientèle ou des citoyens en générale afin de rendre leur quotidien agréable et supportable dépourvu de préjudice bureaucratiques.
Il serait judicieux, dans le cadre d’une convention étudiée avec les services de l’APC sur une possibilité de raccordement avec le fichier des identités sur son réseau informatique. L’idée est de permettre aux services de la CNR un accès limité aux identités des retraités afin de s’en rendre compte juste sur leur vie ou leur décès afin de prendre des précautions justes et surtout rapides en matière de suspension de la pension. Et ainsi éviter, par ricochet, des assauts vers les services des APC et réduire ou éviter les querelles et les mécontentements gratuits à chaque échéance.
Djillali Toumi