La campagne électorale a-t-elle déjà commencé ou simple redéploiement gouvernemental

Effectivement, en un laps de temps très court , la wilaya de Sidi Bel-Abbes a vu plus de trois ministres défiler avec leur cortège imposant dans les artères et chemins de Wilaya .Demain, c’est au tour du nouveau « super ministre » des affaires religieuses et des Wakfs Mr . Ghoulam Allah Bouabdellah d’effectuer une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de la Mekerra.Il aura à inaugurer plusieurs projets et Mosquées construits ces derniers temps.

Beaucoup pense qu’il aurai été l’un des meilleurs ministres sous Bouteflika ou que les affaires religieuses ont eu depuis la décennie noire, car une différence plus que  palpable est constatée dans toutes les mosquées d’Algérie où une cohérence du prêche du vendredi est observée par les fidèles et surtout où il n’est plus question de tirailler un gouvernement ou une politique comme ce fut le cas lors de la période du FIS .D’ailleurs contrairement aux prêches violents d’antan, un grand nombre d’imam termine toujours leur prêche en faveur du « Allah ma ahfad Wali el Amr ».(Que dieu préserve celui qui nous gouverne). Suite au multiple révoltes arabes, il avait donné instruction pour que ces imams adaptent leur prêche à la réalité vécu par le citoyen pour ne pas lasser les fidèles avec ses mêmes grandes lignes directrices.

Cependant ,il a été toujours l’homme des surprises , en parlant des députés et sénateurs qui ont accompli le pèlerinage cette année,il était plus direct en insinuant :  «Je me demande si, dans leurs prières, ils s’adressent à Dieu en leur qualité de fidèles ou de députés» , même s’il ironisait,mais c’était une réalité palpable  dit-on,pour plusieurs d’entre eux.Mais en déclarant à la radio internationale quelques jours auparavant «qu’il n’y a pas de pauvres en Algérie. C’est une invention des médias. La preuve en est qu’un million et demi de touristes sont allés en Tunisie cet été et que les harraga paient 20 millions pour embarquer.» C’est à dormir debout.Car l’on sait que c’est dans un but de fuir une misère vécue que le « Harrag » paie une somme colossale pour affronter la mer.