BEL-ABBES INFO

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La fulmination du système rentier

ByBenalllal Mohamed

Sep 28, 2015

« La question du pouvoir d’achat s’est imposée de force dans le débat public (souks, cafés et magasins). Le pouvoir d’achat empêche de remettre en cause la consommation mais il enferme les forces sociales dans la revendication timide pour un toujours plus. Par conséquent, La décroissance par manque de revenus n’est pas se serrer la ceinture (austérité) mais d’inventer un nouveau pouvoir via une implosion ou explosion de l’ordre décroissant.
Il y a la politique de rente , l’économie basée sur de la rente , le social nourrit par la rente et la culture soignée par la rente, cette gamme suscitée est représentés par des actions multiples combinées, ajouter la force « constituée », et instituées par de la matière solide, liquide , gazeuse et spirituelle qui font poussait un tissu social aboulique et environnementale avachi sous l’enceinte policière faisant croire au bien être de tout le monde ou bien au « digoutage » d’ une majorité du peuple.
La seule et unique illusion qui nous reste pour pouvoir et permettre de reformer cette situation contextuelle nonchalante par le seul biais économique (faut penser au cadre de la création de richesse et non au système rentier) pour aller tout juste droit vers le bien être il suffit de sous l’angle ou optique économique de:
-Savoir chasser l’argent du secteur politique vers le secteur économique.
-prescrire de nouveau et de plus belle de nouvelles réglementations plus strictes dans le secteur financiers (secteur bancaire)
-éliminer toutes les renardières fiscales et parafiscales qui ont été cultivées par la maffia et les faux lobbys riches.
-limiter les pouvoirs de guerres financières informelles, illégales et illicites des lobbys.
-Rétablir les pouvoirs civils ( état civil) confisquées par le système dictatorial.
– renforcer la séparation des pouvoirs et en particulier de la justice……..
« Il faut que les principes d’une politique soient faits de justice et de vérité. «citation
Une des premières conditions à prévoir et à créer serait d’abord l’assainissement et le renforcement des administrations centrales régionales et locales,

des institutions, des organismes et des entreprises économiques en leur attribuant la compétence et l’intégrité humaine ceci nécessite bien entendu de mettre tous les moyens nécessaires sur la formation théorique et pratique dans l’ensemble des secteurs et administrations qui composent un état qui respecte bien entendu le droit , les règles et la morale.
D’autant plus que le personnel existant actuellement dans le pays , le mieux qualifié , le plus compétent et très bien expérimenté, se voit avec la proportionnelle et les 32 ans partir fatalement en retraite laissant la place à ceux qui n’ont pas encore les connaissances requises et qui se trouvent balancés dans les structures étatiques( gouvernementales, administratives, économiques, financières et judiciaires) occupant des postes immérités , n’ ayant pas les connaissances, la morale et les pratiques requises sans intégrité c’est a dire ne répondent pas et ne font pas preuves de responsabilité, ni d’ honnêteté ,ni d initiatives, ni de moralité et d’abnégation dans l’ exercice de leurs fonctions et leurs missions dévolues. Il faut d’autres obligations à savoir :
*Une action qui consiste à enlever tous les obstacles : tel : la corruption, la bureaucratie, les mesures de blocages, les actions contreproductives, les actions de désordres, d’indiscipline et de lacunes
*Savoir gérer le pays par des normes et des standards très stricts.
A partir ces principes de base énumérés, se cultivent la bonne gouvernance ou transparence, prudence, efficacité et rigueur font huiler la machine de la régence qu’elle soit de gauche, de droite, de centre, ou de n’ importe quelle couleur politique.
Ils sont actuellement en train de modifier légèrement les règles existantes et limiter les excès sinon les abus ; ils pourraient nous faire croire par tout moyen médiatique que ce pouvoir rentier a réalisé quelque chose d’utile, de nécessaire mais au font ce n’est qu’un sentiment illusoire.
Le problème est que les petites réformettes ne fonctionnent que dans un contexte ayant la possibilité de faire développer de façon illimitée une situation rentière issue de ressources naturelles vierges, prêtes à être exploitées, une énergie abondante facile à extraire et une population complice avec peu de dettes externes pour l’instant et beaucoup de dettes improductives internes( ANSEJ-pêche-agriculture-et autres services touristiques….).
C’est un contexte optimisé par une croissance à une seule variable de propulsion maléfique qui est la rente pétrolière , alors qu’il existe tant de moyens et de main-d’œuvre disponibles qualifiés d’autres part d’énormes quantités de bienfaisances ont été dilapidées dans les guerres sociales( corruption, détournements, impunités, mauvaise gestion ,non respects des règles, injustice, etc.…), les mauvais investissements sont monnaies courantes exemple celle des montages ou le taux d’intégration ne dépasse pas 10%, un gaspillage sinon un détournement pur et simple sinon un transfert gratuit de devises( capitaux) au profit des oligarchies.
Une remarque importante qui nous fait penser aux années 70 le taux d’investissements dépassait souvent les 50%, le taux d intégrations avoisinant les 55% , le taux démographique se situait en dessous du premier taux, .Cette situation faisait croitre le taux de croissance jusqu’à deux chiffres parfois.
Les limites négatives du modèle obsolète (modèle rentier), un contexte optimisé pour la croissance commence avec peu de dettes destinées pour la création de valeurs.
La dette, comme nous le savons autrement, est une façon de consommer aujourd’hui les revenus futurs, lorsqu’on parle d’économie créatrice de valeurs et non de « bazardisation ».
Car dans une économie créatrice de richesse, si par exemple d’un revenu de 1 Dinar on peut tirer 10DA de dette, le travailleur qui gagne 20.000 Dinar peut consommer 200.000DA de biens et de services aujourd’hui ou acheter 200.000 DA d’actifs (nouvelle forme d’accumulation élargie du capital).
Lorsqu’ on parle de contexte économique de richesse optimisé pour la croissance, il doit être optimisé pour tous les agents économiques en l’occurrence les banques.
Les banques financières en général gagnent de l’argent à mesure que la dette augmente (intérêts composés ou service de la dette) et les rentrées fiscales de l’état augmentent aussi à mesure que la population active (investissements) , la productivité, le commerce et les bénéfices augmentent.
La finalité du système rentier nous permet de dire haut et fort :
*Préparez-vous à l’implosion interne ou bien à l’explosion externe sinon à la fulmination de ce système rentiers!!!. Le second thème ne sera pas explicité car il présente des facteurs relevant de la stratégie exogène.
Tel est le problème pour ce qui concerne l’implosion endogène :
– lorsque le pays pour lequel la situation de la « basardisation » a été optimisé et ne peut plus s’étendre par le tarissement de la rente pétrolière (diminution du prix du pétrole et diminution des exportations.. ), cette situation ne se contente pas de ralentir mais de s’ imploser forcement .
-Lorsque les revenus des travailleurs cessent d’augmenter.
-Lorsque l’inflation cesse de diminuer.
-Lorsque la valeur du Dinar se déprécie sans cesse.
-Lorsque les prix des biens et services s’envolent et les pénuries réapparaissent de nouveau pour une meilleure vie « slogan » de l’ex « PAP-85 ».
-lorsque l’état ne peut plus honorer les subventions de biens de premières nécessités.

– Lorsque la dette interne finit par cesser d’augmenter (mais ses remboursements se font via le FMI), ce qui signifie que la consommation (c’est-à-dire la « croissance » pour ceux qui créent la richesse) cesse d’augmenter et le bien être fait place à un retour vers la classe qui se dit misérable. Par conséquent, et suite à ma petite et modeste contribution d’ordre économique, je me permets d’avancer sans conclure que :
*Lorsque la dette et la consommation qu’elle alimente cessent d’augmenter, le système rentier implose parce qu’il est basé sur une instruction ou indication très simple :
*Ce système a toujours besoin de plus de rente pour se maintenir.
*Plus de ménages et de commerçants empruntant plus d’argent non remboursable pour consommer toujours plus, la paix sociale étant la règle de la paix sociale.
*Il n’est pas prévu que l’on fasse moins en termes de production d’achat, de consommation et d’emprunt, ni que le nombre de spéculateurs, d’informels et de consommateurs ne diminuent.
*Le système rentier n’est pas juste, ne pourrait être optimisé par la croissance économique sinon par sa « bazardisation » une forme de financiarisation informelle, par contre il est entièrement dépendant de l’expansion de la rente pétrolière pour sa survie sinon c’est l’implosion.
*La diminution de travailleurs productifs commence à faire chuter la fiscalité et la parafiscalité par conséquent la sécurité sociale se voit son revenu à la baisse et les conséquences médicales et de pensions laisse trop désirer. Et le système de retraite implose forcement par manque de ressources.
*Lorsque les acteurs ou agents économiques cessent d’emprunter et commencent à faire défaut sur la dette existante, le secteur bancaire implose lui aussi.
*Lorsque que la consommation des ménages et des autres agents économiques commence à chuter, le secteur du commerce implose également.
Tous cela induit les recettes fiscales a s’effondrées et que le pays par son gouvernement incompétent et son pouvoir aveugle détruit volontairement la’ (valeur) monnaie symbole par de nouveaux emprunts excessifs (exemple de la période des années 80) et de l’impression monétaire à outrance, le pays implose forcement.
Le pays est en train de passer d’une économie rentière ( bazardisation) sans fin à une déchéance humiliante. Le système qui dépend entièrement de la rente est condamné à une fulmination qu’aucune réforme ne permettra d’éviter dans les jours, mois et ans à venir. Les bonnes politiques sont celles qui reconnaissent la vertu et le mérite comme unique force. Car ceux d’aujourd’hui ne pense et ne vous parlent que business, finances, commerce, richesse et de luxe .Notre richesse économique nous a désarmé en tout point de vue, pour devenir des yo yo( petits nains) entre les mains de la puissance économique exterieure.
.BENALLAL MOHAMED.

By Benalllal Mohamed

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