LA MORALE ET LES VALEURS DANS LA CITÉ

C’est dans un contexte social conceptualisé par un système politique dont le rhésus n’est pas du tout positif. Ce système économique ignore toute création de valeurs ajoutées, pense plus à la spéculation pour laisser place à un marché de Bazars. Ceci ne peut instruire les biens faits à une population consommatrice soumise, un chômage en hausse et une inflation en hausse aussi. La culture, la philosophie, la science, la religion et l’art ne font plus partie du comportement cérébral du lambda algérien. Par contre à l’intérieur de son chez soi, c’est un autre son de cloche, un contexte rationnel ou la discipline des comportements font le bloc, l’ordre des meubles est bien respecté, le nettoiement se fait quasi quotidien, le lavage, le balayage, l’astiquage, l’essuyage et « ETASS-YAQ » gare à celui ou celle qui ne respecte pas cet état de chose bien fait, il se voit balayer par un ; ramasse çà ! Range ça !ne fait pas ça !remet çà à sa place !…… toute une bouderie qui force la personne à respecter la propreté, l’ordre et la discipline de l’intérieur du chez soi.

Dehors un autre monde plus libre personne ne se permet de te faire de telles remarques pour sauvegarder le contexte propre, ordonne et discipline, l’irrationnel occupe le vide laissé par la nature.
Le lambda n’est ni citoyen, ni citadin, les valeurs, la morale, les normes de vie en société ne font plus partie de ses actes externes, se sont des balivernes qui se font valoir dans les discussions ou tchatche ! Sur les terrasses de café pour dire ; on est plus citoyen que le citadin ou bien l’ inverse par des paroles quand aux actes on fait pire de ce que les autres en font plutôt dire que faire c’est plus facile quand on est assis !!.

Tout en longeant la route le long du trottoir mal fait et squatté sur le bord de la rigole, une voiture super luxe s’arrête en plein milieu de la route à sens unique, sans aucune indication lumineuse signalant l’urgence de cet arrêt, derrière lui se forme toute une file de voitures, les conducteurs trop pressés et surexcités par la sonorité des klaxons. Insinuant ce geste non convenu oubliant aussi les nuisances sonores provoquant le dérangement et les désagréments des familles habitants les parages.
Un beau mec bien cravaté soulier astiqué ouvrant la portière de son véhicule, il sort de sa bagnole laissant la portière béante, avec un geste de sans façon pour dire au conducteur de la voiture qui se trouve par derrière : « je n’ai que pour une minute » . Il se dirigeait certainement vers le buraliste, tout juste devant moi, il écrase entre ces mains son paquet vide de cigarette « Marlboro » et le flanque parterre tout en se braquant vers le buraliste.

Je l’interpelle : Monsieur excusez moi, j’ai l’impression que quelque chose de valeur vous appartenant vous ai échappé !

Sans aucune réflexion civique et ni citadine ; Monsieur me rétorque froidement, Oh ! Que non ! C’est juste un paquet de cigarette vide !

Oh ! Pardon excusez moi je croyais peut être bien faire ! Car je n’ai pas bien vue cette cochonnerie !!

Le Monsieur :ce n’est pas du tout grave ! Vous êtes excusé !

Monsieur achète son paquet de cigarette et la scène funeste va certainement se reproduire de nouveau tout part ailleurs, car les paquets qui se trimbalent dans l’espace public de la cité font que le geste du fumeur ou autres n’est pas prêt pour se « citadiniser » demain afin que la cité de « Farabi » ou de « Platon » se voit le jour dans notre contexte environnementale d’aujourd’hui.

BENALLAL MOHAMED.