BEL-ABBES INFO

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La police commémore le 19 Mars, un riche programme pour l’événement

ByDjillali T.

Mar 18, 2015

Un programme riche a été prévu par les services de la police de sidi bel abbés pour commémorer la 53éme fête de la victoire qui coïncide avec chaque 19 mars, retrace un communiqué de la cellule de communication et des affaires générales.
Des épreuves sportives de différentes disciplines, d’autres culturelles seront proposées en guise de compétition entre les différents services. Une diffusion de films et documentaires qui décrivent cet événement de grande valeur dans l’histoire de la guerre de libération qui reste aggravée dans la mémoire collective populaire.
La manifestation sera organisée au centre d’entrainement des unités de la protection de l’ordre général (unité 306 ). L’événement verra la participation d’anciens moudjahids qui ont vécu la guerre de libération avec leurs témoignages retraçant les vérités dans le but d’instaurer une culture de contact ou continuité à travers les générations.
La journée sera redorée par des conférences animées par d’éminents spécialistes et professeurs universitaires qui débâteront autours des sujets de l’événement. Des visites sont aussi prévues aux musées et endroits historiques.
Djillali T

5 thoughts on “La police commémore le 19 Mars, un riche programme pour l’événement”
  1. Le 19 Mars 1962, c’est aussi une date que la plupart des Corneilles noires ne veulent pas reconnaître , tout simplement, parce qu’elles ne voulaient pas entendre parler de l’indépendance des « indigènes », et pourtant…… !!!!
    Susini n°2 dans l’organisation de l’OAS tant vénérée par Menard et ses adeptes, s’est enfin décidé de parler, écoutons-le, à travers l’ouvrage du journaliste Bertrand Le Gendre : «Entretiens avec Jean-Jacques Susini Confessions du n°2 de l’OAS»…. !!!! Ainsi, on ne pourra plus être plus royaliste qu’un Roi de la terreur….!!!
    En effet, des entretiens d’«une vingtaine d’heures d’enregistrement» comme le souligne le journaliste «ont eu lieu chez Susini à Paris de septembre à décembre 2011»….. «A 78 ans, il est le dernier responsable de l’état-major de l’OAS-Algérie à pouvoir raconter celle-ci de l’intérieur», assure Le Gendre. Des remords? Loin s’en faut.
    «Parfois, pourtant, il se dérobe et fuit un pan de son histoire tant il voudrait laisser de lui le souvenir d’une tête politique qui n’a été mêlée que de loin aux crimes de son camp.
    Aux premières lignes de son ouvrage, Bertrand Le Gendre présente Susini comme «l’un des personnages-clés de cette guerre franco-française (l’OAS et les ultras de l’Algérie française opposés au général De Gaulle). Seulement, cette guerre «franco-française» se déroulait sur la terre d’Algérie, alors que la Révolution qui était à sa cinquième année s’était dotée d’une représentation souveraine: le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Elle avait pour objectif de faire avorter le processus d’indépendance de l’Algérie, lequel processus avait été rendu irréversible suite à l’internationalisation de la question algérienne. Rappelé en sauveur à la tête de l’Etat français, le général De Gaulle mit un temps pour comprendre que le vent de l’histoire avait tourné. Lui qui avait déclaré, lors de sa première visite en Algérie comme président du Conseil du 27 au 31 août 1959 que «moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l’Algérie», avait fini par admettre, une année après (le 5 septembre 1960), que «l’Algérie algérienne» était «en route»…

    A suivre…..!!!

    1. Alors comment est née cette organisation terroriste et on se demande maintenant d’où vient le terrorisme….????

      La naissance de l’OAS:

      « Jean-Jacques Susini a 27 ans. Il est sous le coup du procès dit «des Barricades». Ce procès met en cause les meneurs des «semaines des Barricades» à Alger, journées insurrectionnelles menées du 24 janvier au 1er février 1960 par les partisans de l’Algérie française qui rejettent le droit du peuple algérien à l’autodétermination. Ils manifestaient leur mécontentement suite à la mutation du général Massu, en métropole, le 19 janvier 1960.
      «La population algéroise (européenne) avait pour le général Massu une grande admiration… Son rappel à la métropole à la suite de l’une de ses déclarations à la presse fait figure à nos yeux d’une déclaration de guerre», se souvient Susini .
      Début 1960, Massu qui a mené la bataille d’Alger contre le FLN déclare à un journaliste autrichien: «De Gaulle était le seul homme à notre disposition. L’armée a peut-être commis une faute». Le 18 janvier, le journal Südddeutsche Zeitung publie ses propos. Le lendemain, il est convoqué à l’Elysée. Une décision qui, avec le discours de «De Gaulle sur l’autodétermination, provoque la semaine des barricades».
      Bilan: 22 morts et 150 blessés. En même temps. la question algérienne gagne du terrain sur le plan international. Les négociations de Melun, du 25 au 29 juin 1960, échouent. Le Gpra évite, ainsi, le piège politique tendu par De Gaulle qui voulait réduire les négociations à un cessez-le-feu. Les pressions internationales s’accentuent sur la France coloniale. De Gaulle effectue son dernier voyage à Alger, à la fin de l’année. Il y est accueilli avec les imposantes manifestations du 11 décembre en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Le 20 décembre, les Nations unies reconnaissent au peuple algérien son droit à l’autodétermination. L’accélération de l’histoire brouille les cartes.
      En fuite, Susini est en Espagne… à la recherche de «l’Algérie française» perdue.
      «… Pour faire avancer notre cause, j’ai pris des contacts avec toutes sortes de gens. J’ai même rencontré Otto Skorzeny, l’ancien SS (homme de confiance de Hitler). Deux fois», avoue Susini. Ce dernier rencontre le général Raoul Salan à Madrid, ancien gouverneur d’Alger, en fuite lui aussi et interdit de retour à Alger où vivent sa femme et sa fille.
      L’Espagne de Franco accueille les fous de l’Algérie française. S’y trouvent, entre autres, Pierre Lagaillarde et Joseph Ortiz. L’un est ancien député d’Alger et ex-parachutiste. L’autre est patron du bar algérois (de l’époque) le Forum. Des échanges entre ces extrémistes naît l’OAS. «Il n’y a pas eu de congrès constitutif de l’OAS mais des discussions entre nous et des échanges de lettres, qui ont duré un certain temps», explique Susini .
      L’OAS voit le jour en Espagne fin janvier 1961, mais sème la terreur à Alger…. »

      A suivre….!!!

      1. La suite du menu…!!!

        Le putsch des généraux: Massu pessimiste:

        « L’année 1961 s’annonce porteuse d’espoir pour la cause algérienne et d’incertitudes pour Susini, Salan et leurs acolytes. Seulement, elle portera aussi son lot de victimes. Le 8 janvier, nouvelle avancée de la cause algérienne: les Français se prononcent à 75% pour le droit du peuple algérien à l’autodétermination.
        Cette situation provoque un trouble au sein des troupes militaires coloniales, engagées en Algérie. Le putsch est imminent. Un noyau de conspirateurs se constitue. Il comprend les colonels Charles Lacheroy, Antoine Argoud, Joseph Broizat, Yves Godard et Jean Garde. Quatre généraux s’installent à la tête de ce noyau, fin mars. Il s’agit de Edmond Jouhaud, Jacques Faure, André Zeller et Paul Gardy. Ces officiers supérieurs installent le général Maurice Challe à la tête de leur conspiration. Le général Massu se montre sceptique. «Il me dit: Ils échoueront. Ils n’ont rien compris. Ils n’auront jamais l’armée avec eux». Il dit aussi des militaires: «Ce sont des gens qui ne sont pas faits pour la politique», regrette l’ancien n°2 de l’OAS (P 69). Lancé dans la nuit du 21 au 22 avril, le putsch échoue.
        En conséquence, le général Maurice Challe, le général André Zeller, le commandant Hélie Denoix de Saint Marc se livrent aux autorités. Les autres vont former l’état-major de l’OAS. Un état-major dont Susini était, sous l’autorité lointaine de Salan, le héraut, chargé du secteur Action psychologique et propagande. Comme le souligne Bertrand Le Gendre: «Ce dernier est un politique à la tête froide aux références historiques qui croit aux vertus révolutionnaires.» Il est au coeur de l’action de l’OAS. C’est lui qui est en charge du volet politique de l’Organisation.
        «Très lié à Roger Degueldre, le chef des commandos Delta, le bras armé de l’OAS, Jean-Jacques Susini était mieux placé que quiconque pour témoigner de la violence de l’Organisation», relève Bertrand Le Gendre. »

        1. Suite et fin du menu…!!!

          Les victimes de l’OAS:

          « Selon la description faite par Susini, cette organisation terroriste comptait «des centaines de militaires approximativement, groupés dans une trentaine de commandos». Une minorité de militaires aguerris et une majorité de pieds-noirs. La violence? Elle sert d’«outil de propagande et comme préparation à une insurrection armée» .
          La majorité des victimes de l’OAS sont d’origine musulmane. Mais les Européens engagés en faveur de la Révolution ne sont pas épargnés. Les chiffres donnent froid dans le dos.
          «Un décompte qui s’arrête au 20 avril 1962, le jour de l’arrestation de Salan, fait état de 1622 morts dont 1383 musulmans et 239 Européens. Et de 5148 blessés dont 4086 musulmans et 1062 Européens. La proportion Musulmans/Européens est de 85% pour les morts», affirme dans un décompte macabre Susini qui, 50 ans après, n’éprouve aucun regret à l’évocation de ces victimes. Ce monstre froid né à Alger le 10 juillet 1933 dans une famille d’origine corse. Il a grandi sous l’influence de sa grand-mère maternelle, Thomasine Palmieri. «Elle était monarchiste et maurrassienne. C’est elle qui m’a élevé et m’a formé. Elle m’a profondément influencé. Un jour je l’ai vue pleurer en écoutant Mussolini à la radio» révèle celui qui porte la responsabilité de la mort de centaines de personnes, coupables selon lui d’avoir enterré l’«Algérie française»…..

          Et encore, je suis sûre qu’il n’a pas tout dit .

          Et ensuite on vient nous parler de ce qu’ils appellent les massacres du 5 juillet 1962 à Oran…!!! Quel toupet…!!!!

  2. Pendant que l’OAS est entrain d’être glorifiée sur le sol français et le Lobbying des nostalgiques de l’Algérie française sont en effervescence, ils ne lâchent pas une âme qui bouge, certains veulent nous endormir avec leurs histoires à dormir debout et avec leurs différents hymnes de l’amitié, du rapprochement et de la vie en rose…. !
    Jean-François Gavoury le fils du commissaire Roger Gavoury assassiné à Alger le 31 mai 1961 par un commando de l’OAS, a dit : « Nous l’avons souvent dit : l’insulte est une denrée précieuse dans le fond de commerce de ces perdants de l’histoire. Et leurs derniers héros sont des ignobles assassins et ceux qui armèrent leurs mains….. » !!!

    La réconciliation avec l’ex-néo-colon doit se faire sur la base de critères et de conditions bien déterminées, et entre deux pays souverains et partenaires gagnant-gagnant , et non pas sous l’épée de Damoclès du compromis d’Evian, du chantage, de la menace au près de nos frontières et des plans de la Roubla à l’intérieur du pays…..!!!!!

    Tenez l´Allemagne a au moins présenté ses excuses aux peuples et aux pays qui ont souffert des atrocités des deux guerres mondiales (même si l’Allemagne n’est pas totalement responsable ). Alors pourquoi la France ne fait pas comme sa cousine allemande, ou s’agit-il «d’indigènes de race inférieure» pour le cas français… ???!!!

    Le 19 Mars est un jour où la France doit présenter ses excuses au peuple algérien. En plus de la repentance qui n’est que la cerise sur le gâteau, il faut qu’elle procède à la restitution des crânes décapités de nos vaillants combattants,exposées sur ses étals du musée de Paris, la restitution des archives, la reconnaissance et l’indemnisation des irradiés des bombes atomiques, chimiques et biologiques et la restitution du trésor de la Régence d’Alger volé pour « constituer les fonds secrets de Charles X, pour dans l’immédiat corrompre et retourner son corps électoral et, à moyen terme, relancer l’économie française à plate couture »…..!!!

    Tous les algériens, se doivent de savoir que « la Guerre d’Algérie n’est pas terminée pour ces anciens terroristes et leurs rejetons. Ils ne désespèrent pas de reconquérir leur «Algérie française», mais pas forcément avec un autre débarquement à Sidi Fredj… » Je ne parle pas pour les benêts, les manchots nourris au fromage puant, les H, les news H et les Spins de Hizb França…. !!!!!!

    « Chassez le naturel, il revient au galop »

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