La police contrariée par l’au-delà 

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Dans un point de presse animé ce mardi 31 janvier au complexe de la police en présence des différents chefs de service, le chef de la sûreté de wilaya n’avait pas trop à expliquer l’activité de ses services sur les différents secteurs de compétence. Là ou il y a odeur de désordre, les services d’ordres sont automatiquement présent pour mettre de l’ordre et faire régner la sécurité. Rien ne semble échapper à la vigilance des policiers  qui, grâce à son effectif d’un taux d’un policier pour 187 citoyens, assure une couverture à 100% sur une superficie de compétence de 9.150,63 KM².

La police est présente partout. Elle accompagne le citoyen partout où il active : sur les rues, dans les marchés dans les écoles dans les lieux de travail, dans les stades de différentes disciplines sportives aux alentours des espaces verts et les lacs, sur les places publiques. Ses éléments interviennent dans tous les cas d’atteinte à la sécurité du citoyen, de ses biens, contre les tentatives d’atteinte à la stabilité du pays, politiquement, économiquement, socialement. L’environnement est aussi dans son agenda, le comportement sur les places publiques à l’image de l’ivresse, les différents vols, la possession et vente de drogue et boissons, les rapts et la violence avec toutes ses natures….

La lecture des chiffres du bilan annuel de l’année 2016 a franchement honoré les hommes de la tenue bleue. Des chiffres qui ont parfois triplé par rapport à 2015. La saisie de boissons alcoolisées a atteint un chiffre de 55.589 unités en 2016 devant seulement 29.863 unités en 2015, vue une consommation en constante accentuation. La saisie du kif a frôlé la barre de 25 quintaux. Ces chiffres, s’ils reflètent une accentuation de la criminalité, révèlent une activité intensive des services de la police. Sauf que là, n’est pas toute la solution. C’est comme voir le doit de celui qui vous montre la lune. Les services de la police ont réussi à fermer un ou deux débits de boissons sur autorisation des autorités supérieures compétentes. Ils ont demandé la fermeture d’autres, des dossiers complets ont été envoyés aux autorités de compétence.

Les policiers ont des limites, l’au-delà ressort malheureusement d’autres compétences. Ainsi, la police est confrontée à une réalité qui gêne son élan vers une sécurité complète et sans limite. La police ne peut pas procurer de logement, et pourtant elle est présente quand on se manifeste ici et là pour une quelconque difficulté d’attribution de logement. Le chômage, la mauvaise planification des locaux de commerces à la cité Emir AEK (HOFRA) qui occasionnent des sit-in périodique devant le siège de la wilaya, la bureaucratie fabriquée et les différentes difficultés de la vie provoquées par des ‘’faux ‘’ gestionnaires, sont aussi un autre fil à retordre à la gestion de la police.

L’activité de la police a vraiment atteint son seuil, suffit tout juste d’impliquer en force une collaboration engagée de tous les services et organes dont la police souhaite une intervention. Certaines fonctions ne sont pas du ressort de la police, et pourtant son implication devant la société reste visible pour aboutir à un résultat final qui renforce la sécurité et converge vers une stabilité sociétale. Pour conclure, si la police détient les clés du paradis, la combinaison dans certaines situation est ailleurs, une collaboration sincère serait la bienvenue et très souhaitée par les hommes de la tenue bleue pour que leurs taches soient simples et peuvent être accomplies sans craindre les contraintes de l’au-delà.

Djillali T

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