Après l’obtention inespérée d’une parcelle de terrain de 1500 mètres carrés pour la construction de son propre centre d’accueil et de rééducation fonctionnelle, l’association humanitaire El Michtak de Sidi Bel Abbès, qui compte à ce jour quelque 400 malades atteints de sclérose en plaque, vient de se lancer un autre défi en s’attelant, pour ce faire, à rallier à sa cause aussi bien les responsables et élus locaux que les donateurs particuliers et autres bienfaiteurs de tous horizons.
Visiblement revigorée par cette précieuse acquisition, ladite association, dont l’escarcelle est, faut-il le souligner, pratiquement vide, vient de réitérer instamment, par la voix de sa dynamique présidente Assia Zaïdi, son appel pour toute action d’aide et de solidarité susceptible de contribuer à la réalisation du projet ou, tout au moins, à en lancer la phase préliminaire des travaux.
Un projet qui permettrait à l’association de prendre son destin en main et, ce faisant, de prémunir les malades contre les innombrables difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement (rendez-vous médicaux, consultations, soins, traitements, suivis, etc.). Résolument tournés vers cet objectif qui leur tient particulièrement à cœur, les malades atteints de sclérose en plaques gardent, néanmoins, l’espoir d’un salutaire élan de solidarité qui leur serait manifestement d’un grand secours.
«Car, expliquera un médecin spécialiste, les incontournables séances de rééducation fonctionnelle sont d’autant plus indispensables qu’elles se traduisent par une réduction substantielle des risques d’aggravation de la sclérose en plaques, une maladie neurologique incurable qui affecte généralement des personnes âgées entre 20 et 40 ans».
M. Habchi (Elwatan.com 25/07/2016)