La presse coloniale française et la révolution Algérienne – 1954 / 1962 exemple (l’Echo d’Oran)

      Des le début, la révolution algérienne a eu conscience de l’importance de la presse étant une arme parmi les armes les plus efficaces des temps modernes qui peuvent être décisives dans les combats et les guerres. L’appel du 1er novembre 1954 est considéré comme le document de presse le plus important accompli par le génie des hommes qui ont déclenché la révolution en 1954.

La presse est et restera pour toujours la dimension la plus importante dans la révolution algérienne en plus de ses dimensions militaires politiques et diplomatiques .

Parmi les raisons et les motivations qui m’ont poussés a choisir le journal (l’Echo d’Oran) comme un model pour les recherches se résument dans les points suivants :

Le journal (l’Echo d’Oran) est considéré comme le plus anciens journal colonial crée au milieu du 19em siècle, en effet du coté historique, scientifique et même sur le plan du savoir et l’information, il a une grande importance d’un coté et d’un autre coté il est clair que ce journal a surmonté et cohabiter les plus importantes étapes de la colonisation française en Algérie .

(l’Echo d’Oran) est considéré comme le journal colonial le plus important en Algérie créer pour servir les intérêts des colons au premier degré en effet sa position sur les événements de la révolution algérienne reste spéciale.

(l’Echo d’Oran) est considéré comme le journal le plus répondu pendant le colonisation .

En plus de ça ce journal est francophone il englobe toute la région oranaise .

Il ne faut surtout pas négliger le fait que ce journal est préservé dans le service des archives de la wilaya d’Oran, et dans le musée Ahmed ZABANA, et même au musée de Sidi Bel Abbes ce qui est facile d’y accéder .

Celui qui observe bien le titre de ce mémoire trouvera le cadre temporel qui concerne une importante phase de l’histoire contemporain de l’Algérie  qui est la phase de la grande révolution pour la libération entre 1954-1962, pour ce qui est du cadre de lieu ça concerne l’Algérie colonisée par les français .

Ce mémoire basé sur la problématique générale et logique comme suivant :

Comment la presse coloniale et spécialement (l’Echo d’Oran) ont ils procédé avec les événements de la révolution algérienne 1954-1962.

  Selon cette problématique, on peut relever d’autres questions dérivées, parmi les plus importants sont :

  • Est-ce que la presse coloniale prévoyait le déclanchement de la révolution ?
  • Comment cette presse a décrit les événements de la révolution ?
  • Comment ont-ils décris les révolutionnaires ?
  • Comment le FLN a-t-il affronté ça ?
  • Est-ce que l’appel du 1er novembre a-t-il réellement troublé les cartes du gouvernement français ?
  • Est-ce que le franc parlé de la presse est le même depuis le déclenchement de la révolution ? ou a-t-il changé depuis le changement et le déroulement des événements ?

A travers ce simple mémoire, on a pu atteindre quelques résultats les plus importants sont :

La plupart des journaux coloniales apparus en Algérie appartenaient au colons du même pour le journal (l’Echo d’Oran) se qui montre qu’il se penchait seulement vers les intérêts coloniales .

La presse coloniale française était soumise aux intérêts de l’administration coloniales, et le manque d’objectivité concernant le déroulement des événements le montre clairement du même pour (l’Echo d’Oran) et surtout concernant le sujet des opérations militaires et les pertes engendrées dans le camp français .

Le journal (l’Echo d’Oran) tombe toujours dans la contradiction en rapportant les faits surtout en ce qui concerne les opérations militaires et des fois le journal parle de secours aux armes de chasse d’assaut et de l’aviation, en contre partie il parle des révolutionnaires en les traitant d’un groupe hors la lois, et que leur nombre ne dépasse pas la dizaine ou la vingtaine, mais est ce possible qu’un groupe pareil a besoin de tout cette force militaire et cette préparation ?

Le journal (l’Echo d’Oran) a joué sur toutes les cartes pour recouvrir toute la révolution algérienne de sa base populaire et de son appartenance maghrébine, arabo islamique.

Le journal (l’Echo d’Oran) a tenté d’influencer la volonté du peuple algérien en utilisant la méthode de menace à plusieurs reprises et aussi essayant de mettre le doute sur l’authenticité de la révolution et les motivations des chefs de la révolution et mettre tout ça dans le cadre des motivations et règlements de comptes personnels, et en accusant quelques pays arabes avoisinant d’avoir soutenu la révolution comme l’Égypte en  étant une base d’entrainement pour les rebelles ce qu’elle a déjà accompli avec la Libye, mais encore ces rebelles ne sont pas d’origine algériens, ils sont plutôt des fellagas tunisiens et ça paraissait comme cela, comme si c’était la position des sympathisants français .

D’un moment à l’autre diversité en traitant les révolutionnaires comme des mercenaires, rebelles, hors la lois, saccageurs, terroristes, voleurs, et ennemis de l’humanité. Même avec tous ces noms,il n’y a pas eu d’effet. La réalité prend le dessus et montre le contraire et que  ces hors la lois, , terroristes, ces voleurs, et ces ennemis de l’humanité sont les chefs et les militaires français qui ont commis des génocides envers les algériens innocents par les crimes de guerre, la torture, la mutilation et le viol. L’influence de l’information du journal (l’Echo d’Oran) n’est pas sur le même rythme depuis le déclanchement de la révolution 1954 jusqu’à 1962, ce journal est passé par des étapes.

Source : mémoire du magister présenté par MOKADDEM sid ahmed le 21/04/2011  à l’université Djilali LYEBES encadré par le DR : karim OULDNBIA.