70 personnes ont été confondues comme étant impliquées dans la spéculation sur le ciment.
Des huissiers de justice, des transporteurs, des cadres de la cimenterie de Béni-Saf (SCIBS), des fabricants de matériaux de construction (parpaing, hourdi, buses…), soit plus de 70 personnes, ont été confondues comme étant impliquées dans la spéculation sur le ciment, un produit fabriqué localement mais sur lequel une sévère pénurie existait à travers la wilaya depuis les années 2008. C’est la relance d’une enquête ayant concerné cette période qui a permi de mettre à jour les ramifications de cette affaire. Le chef de la sûreté de wilaya a également annoncé, à la faveur de la présentation du bilan annuel de la police, l’éradiction de la spéculation sur le ciment. De la sorte, la disponibilté de ce matériau est de retour.
Les investigations complémentaires qui ont été menées ont été déployées hors wilaya pour identifier les entreprises et sociétés auxquelles profitaient les enlèvements de ciment à partir de SCIBS. Ainsi, 12 sociétés étaient fictives. Elles n’avaient d’exitence que sur le papier. Certaines se permettaient même le luxe d’afficher de fausses adresses. Un registre de commerce était établi à Sidi Bel Abbès au nom d’une femme presque centenaire. Ce sont ses deux enfants qui l’utilisaient comme prête-nom.
Commerce illicite
Un «fabriquant» d’Adrar achetait son ciment à Béni-Saf, ce qui est impensable au regard des coûts de transport. Il l’écoulait finalement à Oran, Tlemcen ou Sidi Bel Abbès. Par ailleurs, la cimenterie ne s’assurait pas de l’existence réelle des entreprises grosses consommatrices de ciment. Enfin, le ciment destiné à la vente aux particuliers pour de petites quantités était détourné. C’est ce qui avait renchéri exagément le prix du sac de ciment. Cette affaire récemment découverte minait la SODMAC, une unité de vente liée à SCIBS. En cette dernière, il a été constaté la disparition de 40 tonnes de Clinker, un constituant du ciment.
Concernant le bilan d’activité de la police, le trafic sur les neuroleptiques a connu une réduction notable en raison d’une opération ayant ciblé les sources pourvoyeuses de ce commerce illicite. De la sorte, les médecins, les ordonnateurs et les pharmaciens ont été approchés pour se conformer strictement à la règlementation. De même, tous les malades ont été recensés et leurs parents ont été invités à les accompagner lors de l’achat de leurs médicaments. Cette procédure, en responsabilisant les proches, élimine les cas de revente ou de vol.
Mohamed Kali (El Watan)
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Sidi Bel Abbès : Leurs fermes sont dépourvues d’électricité et d’eau potable
Des familles de Ras El-Ma interpellent le ministre de l’Energie
Une dizaine de familles occupant deux fermes situées à 2,5 km de la commune de Radjem Demmouche, relevant de la daïra de Ras El-Ma, continue de vivre sans électricité et sans eau potable depuis des années.
Pourtant, estiment les chefs de ces familles, moult démarches ont été entreprises auprès du président de l’APC de Ras El-Ma, mais en vain. «Toutes nos doléances sont restées sans suite. Nous n’avons reçu comme réponse que des promesses malheureusement non tenues», indique le porte-parole de ces familles.
Cette situation, selon les membres de ces familles, n’a que trop duré. Face à la persistance de ce problème qui dure depuis des années, les chefs de familles viennent d’adresser cette fois-ci, une pétition au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, ainsi qu’au ministre de l’Energie et des Mines.
Une pétition à travers laquelle ils sollicitent l’intervention des deux ministres pour bénéficier de l’électricité et de l’eau potable, comme tous les autres citoyens, et mettre fin au calvaire qu’ils endurent.
Les pétitionnaires indiquent que leurs fermes datant de l’ère coloniale, n’ont pas été jusqu’à l’heure actuelle raccordées au réseau électrique et, par conséquent, ajoutent-ils, aucune activité agricole ne peut être réalisée. Ainsi, déplorent –ils, les jeunes, les plus ambitieux, continuent à raser les murs puisque aucun projet d’élevage ne peut être lancé sans énergie électrique. «Nous utilisons des groupes électrogènes qui nous reviennent trop chers», affirment-ils dans leur pétition.
Les plaignants signalent que les autres fermes de la localité ont été branchées à l’énergie électrique dans le cadre du programme de l’électrification rurale ou dans le cadre du programme communal.
Concernant l’alimentation en eau potable, les pétitionnaires soutiennent qu’ils continuent d’utiliser l’eau des puits pour les tâches domestiques et qu’ils achètent de l’eau potable pour la cuisson de leurs aliments.
Fatima A.
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Les pétards sont de retour sur les trottoirs de Sidi Bel-Abbès
En parallèle aux diverses manifestations religieuses programmées dans les mosquées à travers la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, à l’ occasion de la fête de Maouled El Nabaoui et assorties de concours des meilleurs récitants du coran, aussi remarque-t-on, que le rituel Maouled el Nabaoui et comme tant d’autres fêtes sont jalousement incrustées et conservées par les familles algériennes. La preuve depuis quelques jours l’avènement s’annonce avec l’odeur des pétards et les couleurs des bougies à travers les cités. Dans ce sillage, la grèba quartier mémoire et embryon de Sidi-Bel-Abbès qui ressemble à la médina jdida d’Oran est gagné par la frénésie des achats, des tables garnis de bougies de toutes les couleurs et de différentes tailles, des pots de miel, du henné, des confiseries, d’où des familles ne s’en privent pas malgré la cherté de ces ingrédients. Aussi de nombreuses familles nous ont confié, que Sidna doit être commémoré avec éclat. Le boulevard Didouche Mourad situé au centre ville est envahi par les vendeurs de pyrotechniques en provenance de pays asiatiques, malgré leur interdiction. La commercialisation de ces pétards dans les étals représente un réel danger pour les écoliers, et la vente se déroule au su et vu de tous. Et sur un autre registre, on crie de vive voix que la vie est chère, mais on achète. Allez y comprendre quelque chose ! Et du côté des enfants en s’en donne à cœur joie dans les cités.