La sécurité est un droit absolu pour chaque citoyen que l’état est appelé à assurer, à travers ses institutions chargées de cette noble mission, de tous les dangers. La collaboration de ce dernier et plus qu’indispensable. Dans les pays développés, le citoyen est d’un grand apport à la sécurité et aux services concernés, leur bien être est étroitement lié avec la réussite de cette mission qui ne peut en aucun cas être singulière.
En Algérie, particulièrement à sidi bel-abbes, les gens, le citoyen en veulent de ce trésor qui n’a pas de valeur distincte. Si vous posez la question à un citoyen, il vous répondra qu’il est disposé à être un facteur d’un grand appui, « Mais »… si vous reposez la meme question à un représentant de la sécurité tout Corps confondu après ses heures de travail, ne se sentant plus en obligation de garder ce fardeau qui le ronge interminablement, à le rendre désespéré , il vous rependra, je rêve d’être à la hauteur de cette mission et j’éprouve énormément de joie quant je suis remercié par celui qui avait besoin de mon aide alors que je ne faisais que mon travail, je me sens fier et utile, « Mais »…
Rien ne vaut la tranquillité, le repos morale, la liberté de s’asseoir ou de se balader, de passer de bonnes vacances sans frissons et de bon moment en toute tranquillité avec ses enfants, rien ne vaut de se sentir en sécurité, de prendre un café à une heure aussi tardive avec ses amis. Rien ne vaut cette joie de travailler dans la dignité et de ne pas se sentir impuissant en accomplissant sa mission.
Le « Mais »… alors n’est pas un hasard, il existe, il est une réalité qui cache beaucoup de questions auxquelles il faut d’abord avoir le courage de les balancer par-dessus ce mur de silence, auxquelles, il faut répondre sans complexe ni gène. Il s’agit là, bien de la sécurité de chacun de nous, de nos enfants.
Des jeunes, à la place WIAM bien éclairée la nuit et pleine de monde, armés comme des gladiateurs, loin d’être comme, plutôt de voyous, au vue de tout le monde, dans un lieu qui rassemble tous les sexes et tout les âges, censés être sécurisés comme le stipule les lois nationale et internationale. Se baladent d’un pas grotesque, l’épée derrière le dos, la hache accrochée à la hanche avec un air excentrique d’un état de droit et de respect.
Cette état de vandalisme ne vous plait guerre, il vous ronge, vous êtes gênés, rien que de voir ces images qui n’ont aucune identité historique. Vous avez envie d’intervenir, et c’est là, la réalité de ce grand obstacle de « MAIS » qui surgit. Une seul et unique question se pose à laquelle, impuissant et surtout démoralisé, vous n’avez qu’une seul réponse et nullement le choix, « je vais prévenir les services de sécurité ».
Sur place, vous racontez cette scène morbide qui ne vous autorise pas à fermer les yeux pour savourer ces heures de repos nocturne en toute tranquillité. Vous demandez à voir l’officier de permanence, pour votre sécurité. Voilà dès le début, vous n’êtes pas tranquille, vous ne vous sentez pas en sécurité et c’est là aussi que ce « MAIS » apparait comme un phénomène qui exige des recherches et des révisions de certaines procédures…Votre histoire préoccupe autant les services de sécurité, vous lisez dans leur visage des confusions qui leur font drôlement mal. Vous sentez du courage et beaucoup de volonté cachés qui crient que ce misérable « MAIS »qui exprime l’obstacle les empêche d’intervenir, de faire leur travail, de répondre à l’appel de secours du citoyen.
Vous vous en allez avec la certitude qu’ils voulaient vous dire, « Qu’est ce que vous voulez qu’on fasse devant des criminels drogués et armés en plus ? » Vous réalisez qu’ils sont impuissants de faire quoi que se soit sauf peut être de marquer une présence à travers des rondes bien timides.
Tout en effervescence, dans cette nuit de vendredi, je n’arrivais pas à me retenir sans raconter cette scène à toute personne que je croisais. Un retraité de la maison que j’ai rencontré à mon retour ma rappelé ce que chacun de nous sait et ne peut nier « MAIS » comment voulez-vous attraper un lion sans utiliser votre arme ou quoi que se soit sauf si vous êtes inconscient ou votre vie n’a aucune valeur.
J’ai tout de suite saisi ce que signifié ce « MAIS » qui apparait dans sa réponse étonnante, ce qui se change entre les gens à ce sujet et que j’étais plutôt porté par mon amour propre aux principes et que la faute demeure quelque part ailleurs et que les services de sécurité ont eux aussi besoin d’être protégés, sécurisés, par une révision des lois qui régissent les interventions dans pareilles opérations à grand risque comme celle opérée par ces voyous qui circulent dans des endroits publics avec des armes de terreur avec l’idée que le gendarme ou le policier ne peut rien faire, puisque la loi lui interdit d’utiliser son arme et malheureusement c’est là où demeure ce grand mystérieux « MAIS » qui nous empoisonne la vie et dont on espère une prise en charge urgente.