Son prénom commence par un S comme souad , salima , Samira , sihem… peu importe , l’essentiel ,c’est une femme ,la cinquantaine à peine qui par son langage renvoie à une familiarité Tunisienne . Elle est passée par la cité de la mekerra pour un court séjour vraisemblablement touristique et par pur coïncidence sidi bel abbés vivait au rythme de la chanson rai à l’occasion d’un festival qui a connu une totale réussite comme en témoigne la large médiatisation dans la presse écrite et l’audio visuel . Cette merveilleuse femme tunisienne a fait partie des décors par pur hasard et pour la simple raison qu’elle descendait dans le même hôtel qui abritait les journalistes. A priori, le contact facile de cette femme et sa façon de s’habiller impressionne au point de penser à une femme qui exerce le plus vieux métier du monde . Ce qui lui a valu des convoitises tout azimut du fait que des journalistes, les patrons des hôtels, les taxieurs et les commerçants jeunes et moins jeunes voulaient avec insistance se rapprocher de cette étrangère qui ne se gênait à aucun moment de filer son numéro de portable à qui le désirait. En un laps de temps très court le répertoire du portable rose de la dame est devenu très fourni au point où il ne s’arrêtait pas de sonner. S répondait à chaque sonnerie de son portable pour tenir des propos doux, gentils, et raffinés à tous ses interlocuteurs qui insistait sur des invitations qu’elle a le plus souvent accepté pour aller au bout de toutes les logiques qu’elle a dans la plus part des cas transformé par son doigté exceptionnel en relation d’amitié voir de fraternité. La tunisienne semblait ne manquer de rien car même les plus fortunés parmi les personnes qu’elle a rencontré dans son aventure sont restées sur leur faim. Que recherchait S par son comportement et son apparence de femme de Mr tout le monde ?pourtant elle n’était ni d’une beauté à donner le tournis ni d’une jeunesse rayonnante pour autant expliquer cet engouement masculin autour de cette femme. Pour ne pas trop s’étaler sur les innombrables aventures de cette mystérieuse brunette de Tunis qui est passé par là et fait des vagues pour alimenter des commentaires truffés de curiosités demeurés sans explications. La moralité de l’histoire tourne autour de l’adage » les apparences sont souvent trompeuses » et confirme que le préjugé inscrit parfaitement en porte à faux avec la réalité .S s’avère être une mère et grand mère de bonne famille d’une réalité tunisienne très avancée dans la promotion de la liberté et l’émancipation de la femme. C’est à prendre avec des pincettes pour ne pas bousculer des sensibilités du fait que le sujet est très controversé particulièrement dans les sociétés arabo-musulmanes. C’est aussi une question de respects mutuels entres avis divergents sur la question de la femme et ses relations dans une société où la polémique se pérennise autour de la femme en tant que tel. La tunisienne a parfaitement joué le rôle de la femme aux valeurs musulmanes avec des pèlerinages et des omras à son actif dans la peau d’une culture parfois occidentale parfois orientale .A ne rien comprendre ! Sauf que la tunisienne est resté un très bon souvenir pour ceux qui l’on connu et côtoyé durant son séjour à sidi bel abbés.