L’aérodrome de Bel Abbès en quête d’avions d’entraînement
En visite d’inspection, hier, à l’aérodrome de Sidi Bel Abbès, le ministre des Transports, Amar Tou, ne s’est pas empêché de rappeler au maire et à l’ex-wali leurs promesses non tenues pour l’acquisition de deux petits aéronefs d’entraînement, d’un coût d’un milliard de centimes chacun. «Moi, j’ai tenu ma promesse en inscrivant des opérations de réhabilitation de l’aérodrome. Vous auriez dû en faire autant», a lancé le ministre à l’adresse du maire qui, embarrassé, a prétexté le manque de moyens financiers pour l’acquisition de ces appareils. Mais beaucoup parmi l’assistance savent que les engagements pris par les deux responsables, en premier par l’ex-wali, ne peuvent être concrétisés pour la simple raison que l’achat d’aéronefs ne relève pas des prérogatives de l’APC, ni de celles des services de la wilaya. Autre raison ne permettant pas une telle acquisition : ces appareils sont destinés à un club d’aviation régi par la loi sur les associations. Encore une promesse farfelue non tenue par l’ex-wali, Yahia Fahim !
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Tou oublie de saluer l’ambassadeur de Turquie
Il est parfois des situations cocasses lors des visites ministérielles à l’intérieur du pays, et celle dans laquelle s’est retrouvé, hier, Son Excellence l’ambassadeur de Turquie en Algérie, Ahdnan Kececi, en est une. Ayant pris part à la pose de la première pierre du tramway de Sidi Bel Abbès, dont les travaux ont été confiés à une société turque, M. Kececi s’est étonné d’apprendre que le ministre des Transports, M. Tou, s’en est allé vers l’aéroport d’Oran sans qu’il le salue, comme le veut la tradition et les us protocolaires. Le wali de Sidi Bel Abbès, M. Hattab, vers qui l’ambassadeur s’est retourné, perdu et quelque peu interloqué, a eu des mots très diplomatiques pour rattraper cet impair provoqué par le départ précipité de
M. Tou. «Si le ministre est parti, nous, nous sommes toujours là. Vous êtes et vous serez toujours le bienvenu à Sidi Bel Abbès», lui a-t-il signifié doctement.
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El Watan