L’Algérie et l’Union Européenne ont officiellement lancé ce mardi 23 juin une formation dans la gestion des biens culturels, dans le cadre Programme d’appui à la valorisation du « Patrimoine » algérien. Un accord de partenariat entre les deux parties a été signé par Zohir Ballalou, Directeur général du programme « Patrimoine » et Susana Fuertes, chef de projet chez la société espagnole IBF, membre du consortium européen chargé du projet, lors d’une cérémonie de signature tenue à l’Ecole de conservation et de restauration des biens culturels, au Palais Dar Essouf, à la Basse Casbah (Alger).
Le programme d’Appui à la Protection et Valorisation du « Patrimoine » Culturel en Algérie a été lancé en 2014, en partenariat avec l’Union Européenne.
Son objectif, à l’horizon 2020 pour un coût de 21.5 millions d’euros, est d’accompagner « la prise en compte de l’héritage culturel comme outil de développement économique et humain de l’Algérie (…) et apporter un soutien technique en termes de méthodes, d’outils de gestion et de connaissances en matière d’inventaire des biens culturels ».
Pour ce faire, « un large éventail de formations et d’activités sera provisionné dans le cadre de ce programme » de formations, a déclaré son DG, Zohir Ballalou.
Ce projet sera mené par un groupement européen composé par l’école d’Avignon, l’ICOM (Conseil international des Musées), l’INA (Institut français de l’audiovisuel),l’Ecole de Chaillot, Rehabimed, la société italienne Hydea et espagnole IBF.
Ce projet de formation envisage ainsi « la mise en place de filières reconnues de formation professionnelle pour les métiers de la conservation du patrimoine, la réalisation de formations continues pour les personnels des bureaux d’études techniques et les architectes en matière de connaissances du patrimoine protégé et classé », a rajouté M. Ballalou.
Ce projet de formation devrait ainsi permettre « d’aboutir à la constitution d’un maillage professionnel et social solide, pleinement engagé, formé et coordonné pour redonner à la culture et au patrimoine leur rôle identitaire à l’échelle nationale ». Un partenariat qui permettra aussi un transfert de compétences et d’échanges dans le domaine.