Mon constat est que notre ville, semble engouffrer davantage les opinons de ces observateurs au point de les fausser, avec des cités préconisées, pour dérouter de la réalité. Cette fois encore, j’ai découvert qu’une population algérienne vivait, en plein xxi siècles dans le marasme et l’immobilisme, notamment ceux des quartiers, tel que celui que j’ai cette visité avec grande peine et beaucoup de tristesse, pour ces grand chantiers qui ont leurré tout le monde en temps réel..
J’aurais bien aimé, évoquer le cadre de vie de nos cités, comme exemple pour faire blêmir, les attentions dans envieux des autres horizons qui nous observent, en tant qu’extension du « Petit Paris » que nous étions, ors notre ville, avec ces bâtiments de cité dortoir, nous ramène au sentiment de la « honte », que l’on pensait disparue, de notre lexique, mais qui nous revient en mercenaire, à chaque coin de rue ou pullulent les rats.
J’aurais aimé vous faire promener dans un récit ou dans une cité merveilleusement bâtie où vivent des familles heureuses. Où l’on serait rafraichie par l’ombrage verdoyant d’arbres nous offrant en guise de bienvenue des bols d’oxygénation. Où des senteurs enivrantes provenant de mélanges de parfum se dégageant d’un festival de fleurs que des jardins sauraient nous réserver. Où des balcons se bousculeraient les uns après les autres pour nous confirmer par leurs plantes suspendues que la beauté des « arcs en ciel » prenait naissance dans cette cité.
Cependant ce que mes yeux ont vu et ce que mes oreilles ont entendu me confirme, une fois de plus, que notre ville est loin de ressembler à certain villages de wilayas limitrophes dont les responsables conscient prennent à cœur le suivit des projets réalisés de leur localités.
« Notre ville semble être malheureusement sans gouvernants ou alors, si ces derniers existent, ils doivent sans aucun doute vouloir être sourd-muet et aveugles volontaires, quand leur agenda est « vidé » de l’intérêt de leur concitoyens mais « rempli » de projet individuel ou voyages extras frontaliers qui ne sont réservés qu’à ce monde dont nous sommes marginalisés », me lance avec désespoir le vice président de cette association Mr Hassani.
La cité des 760 logements livrée en 2002 dans le cadre du social est réputée comme étant une simple cité dortoir qui s’étend sur la plus grande partie du territoire de Sidi Djilali. Elle offre l’apparence d’un immense bourg mal entretenu avec des routes dégradées, dépourvu d’espaces verts ainsi qu’un manque flagrant de travaux d’embellissement. En termes de commodités et d’entretien, tout fait sérieusement défaut. Les ordures ménagères auxquelles se cramponnent toutes autres insalubrité, s’étalent dans chaque coin de rue et également dans des espaces vides (lot) elles jonchent effrayamment comme pour défier le passager observateur, elles se surnomment « Désolation » et demeurent démoralisantes, mais surtout blâmables. A quand le ramassage des ordures ?
Un constat qui ne manque pas de susciter des interrogations parmi les citoyens habitant ce quartier. L’éclairage, est un autre déficit, qui attent également d’être résorbés, un jour peut-être, d’autant plus que cet état de fait favorise l’insécurité nocturne, qui est devenue maitresse de ce quartier.
La prolifération de maladies en toute période de l’année et particulièrement pendant les chaleurs, est plus que certaine et les enfants n’y prêtent pas attention. Les moustiques pullulent.
Nous avons pénétré chez un échantillon de locataire du 4 eme étage, et avions constaté que l’ensemble de leurs pièces étaient sujettes à des infiltrations d’eau du à l’inexistence de plate-forme de protection de la terrasse. Le dégoulinement de l’eau sur les murs a affaibli ce dernier qui s’effrite progressivement, causant de l’insécurité envers les passants. L’eau qui ayant laissée des traces d’humidité et de moisissures offre un spectacle « désolant » dans la totalité des pièces qu’une vieille dame handicapée a tenu à me montrer. Nous constations un sévère dysfonctionnement.
Les locataires du quatrième étage subissent les conséquences des infiltrations d’eau, émanant de la qualité de la mauvaise dalle, constituant le plafond. Ils deviennent en raison de cette situation des logés non privilégiés. Ces infiltrations d’eau ont occasionnée le décollage de grande plaque de mauvais cimentage des murs dans les parties proche de la terrasse
Les murs des façades de certains immeubles s’effritent au niveau du dernier étage dont la cause est la mauvaise étanchéité mal faite, ou nullement faite, devenant un danger pour les passants, de part les gros fragments qui en tombent. L’humidité causée par ces infiltrations a fait son effet depuis 10 années.
Les locataires dans leur inquiétude et leur désarroi ont effectué plusieurs relances auprès de l’APC et des services concernés sans qu’aucune suite ne leur était réservée-Ils ont lancé un appel par le truchement de la radio et ils sont arrivés à comprendre qu’ils font partie des habitants à marginaliser.
Les espaces verts et aires de jeu sont pour ainsi dire inexistants. Les multiples besoins de la population locale composée surtout de jeunes en plus de ceux des étudiants dont le nombre est important se font de plus pressants. En face, les structures et commodités nécessaires sont insuffisantes. Les responsables locaux qui devraient mettre en place une stratégie efficiente pour faire face à ces énormes besoins et permettre à cette cité et de sortir enfin de sa léthargie et de sa décrépitude, sont loin, très loin des préoccupations des citoyens.
Comment expliquer, ces immeubles qui n’ayant que 10 années d’âge, tombent en lambeaux, s’effritent de par et d’autre, quant à la moisissure habillant ces murs d’humidité, des caves submergées d’eau, font le bonheur des rats d’égouts qui empoisonnent la vie des locataires.
Progressivement et surement la cité est en déclin et personne ne s’en soucis, créant l’affolement des habitants .Cette cité donne l’impression d’être considérée comme un quartier étranger à la ville, réputé d’accès difficile.
Je me sens sortir carrément d’une dimension que j’ai cité dans l’un de mes reportages passés et qui m’a valu « des belles et des pas mures » auprès de certains comités de quartiers pour avoir fait l’éloge d’un espace que l’APC affectionne.
Je ne suis nullement le robin des bois des cités en pleine crise de « désolation » mais ce que mes yeux ont vu et ce que mes oreilles ont entendues me plonge dans de triste état.