Une délégation d’experts de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Alger, conduite par Charles Rush, chef de bureau des Affaires agricoles du ministère de l’Agriculture américain (USDA), a effectué, lundi après-midi, une visite de travail à Sidi Bel-Abbès où elle a pris part à une rencontre organisée par la chambre d’agriculture de la wilaya avec les représentants locaux des associations professionnelles et les cadres du secteur.
Le diplomate américain a saisi l’opportunité de cette rencontre, la première du genre à Sidi Bel-Abbès, pour rappeler les principales missions de l’USDA à l’étranger, notamment en matière d’aides et d’assistance multiformes pour le développement du secteur agricole dans les pays d’accueil sollicitant son intervention. Les six protocoles d’accord signés, fin mai, dernier par des entreprises agricoles algériennes et américaines pour la création de sociétés mixtes dans les domaines de la production laitière, de la pomme de terre et des cultures fourragères, s’inscrivent dans le cadre de ce programme.
Conquis par le discours très pragmatique de leur hôte américain privilégiant le réalisme économique, les représentants et cadres de la profession agricole ne manqueront pas, à leur tour, d’user de la même liberté de ton pour faire part de leurs attentes et aspirations concernant le développement du secteur agricole intra-muros.
Pour de futures négociations entre partenaires des deux pays, ils citeront en particulier dans leurs interventions les segments d’activités les plus représentatifs de la vocation agricole de la wilaya, portant notamment sur le développement bovin laitier moderne, la production des semences céréalières et fourragères en zones semi-arides, la mécanisation agricole etc.
A la fin d’un échange de vues très fructueux et approfondi sur l’ensemble des thèmes abordés, le président de la chambre d’agriculture a remis une invitation à Charles Rush, à l’effet de prendre part, le 1er octobre prochain à Sidi Bel-Abbès, aux festivités marquant la journée nationale de la vulgarisation agricole.
Mouloud Elias
il n’y a pas de tradition agricole a Sidi bel abbes, a part les rares tentatives coloniale après la guerre..sinon bel abbes est pastorale donc t’a pas un esprit traditionnel de travail en groupe..chaque famille a un troupeau il se balade de zone en zone.
ce qui est bon pour l’Algérie c’est le retour aux coopératives…
coopératives pour les grande cultures dépendant de l’état car ça nécessite de gros investissements que le petit privé ne peut le faire a cause du manque d’eau
et des petites coopératives pour le poulet de chair et l’oléiculture..
les Algériens n’ont pas compris qu’il faut repenser l’agriculture en fonction de l’eau et non plus en fonction des plaines…avant les colons raisonnaient en fonction des plaines riches en eau et engrais naturel…