Le conflit à l’APC de Chétouane : La montagne qui a accouché une souris

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Durant plus d’une année, l’APC de Chétouane composée de 13 élus (04 FLN, 03 RND, 03 FNA, 01 PT, 01 MPA, 01 DJIL EL JADID ) dont le maire RND, a vécu une situation de blocage effective dans la mesure où deux élus instigateurs, parmi les 13 composants l’assemblée populaire, ont refusé d’assister aux séances de délibérations programmées pour débattre et approuver le budget supplémentaire de l’année en cours qui était consacré à l’aménagement du cimetière, l’aménagement de la rentrée du siège de l’APC, clôture de la maison de jeunes Bélaila, Gaz de ville nouvelle école, la paye des handicapés, revêtement 2ème tranche de Chétouane, opération Biometrique. Le groupe des deux instigateurs, en la personne du 3ème vice président affilié au FNA et de l’ ex. P/APC et DEC  membre, affilié au FLN ; tous deux affichant une opposition farouche au premier magistrat de la commune. Devant le niet affiché par le P/ APC, vainqueur des dernières élections locales sur la liste du RND, et l’intransigeance de ses opposants à céder un iota à leurs revendications, tous les médiations entrepris et par les notables et par le chef de la daïra ont été voué à l’échec, la situation s’achemine vers un blocage qui va durer dans le temps et qui aurait de lourdes conséquences sur le bon fonctionnement des affaires de la collectivité. Au début de la crise, le groupe dissident était animé par la volonté de bousculer la main mise du parti rival (le RND) sur la gestion des affaires de la commune. D’après les confidences de quelques élus de l’opposition, les deux instigateurs ont juré sur le livre saint pour aller jusqu’au bout de leur stratégie jusqu’à ce leurs vœux soient satisfaits .

La tournure du feuilleton n’a pas surpris les quelques observateurs très au fait des coulisses de la ville, puisque c’est la logique de la politique où il n’ya ni ami éternel ni ennemi éternel, il n’ya que le profit qui compte. Il semble que le clan du maire excelle dans la maitrise des manœuvres de coulisses n’a pas réussi à noyauter le groupe contestataire ce qui ne lui a pas permis d’imposer ces choix et court-circuiter ses opposants les plus radicaux, unis au tour des deux élus ex- P/APC, au sein de l’assemblée. D’après les déclarations des opposants déçus par leur démarche, ils n’admettent en aucun échec en affirmant qu’ils n’ont perdu aucun round d’une bataille qui s’annoncerait houleuse et révélatrice dans les jours à venir.

Les faits reprochés au nommé BOUAZA Ali, premier magistrat de la commune de Chétouane , ont été rappelés, comme le fait de gérer la commune avec une assemblée parallèle. Ce sont les agents de l’administration qui sont associés à la prise de décision, alors que les élus sont écartés, soulignent les élus issus du RND, du PT, du FLN, du FNA, du MPA et du DJIL EL JADID. Pour rappel, le président de l’APC, M. BOUAZA Ali a défié ses adversaires qu’il accuse d’être derrière le pourrissement. En attendant que le conflit soit réglé par la tutelle, les administrés de la commune continuent à faire face aux différents désagréments quotidiens : un plan de circulation contesté, une extension urbanistique anarchique et un cadre de vie en dégradation. Ce ne sont pas apparemment les premiers soucis de l’APC qui aura fait un mandat à blanc, dans le cas où le blocage persiste.

Kamel Hadri

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