Si l’on n’avait pas opté, après le départ de Bouteflika, pour l’application intégrale de l’article 102, pour eux, les tenants du pouvoir maffieux nous promettaient le déluge. Ils ne pouvaient concevoir un après Bouteflika sans eux. Ils disaient presque, par leurs porte-paroles dans leurs medias, qu’en cas de refus l’application intégrale de la 102, on allait dans le vide sidéral, la lune allait entrer en collision avec la terre, le soleil allait s’éteindre. C’était la fin du monde avant la fin du monde écrite dans le Livre saint. L’Algérie et le monde allait sombrer dans les ténèbres. Ils voulaient imposer de fait la peur au peuple pour poursuivre leur prédation en toute tranquillité.
Sous ces prétextes fallacieux, en usant de subterfuges, ils ont imposé Bensalah et Bedoui contre la volonté d’un peuple en mouvement et promis une ère de lumière et liberté.
Aujourd’hui, on constate que ces oracles du constitutionnalisme radical se sont trompés et le pays est dans l’impasse, en situation d’échec, sans lumière et sans liberté. Ces tôliers du constitutionalisme ont justifié par le mensonge la logique de l’exclusion du peuple, son Hirak et par cynisme veulent jouer encore les prolongations après l’échec patent de l’élection du 04/07/2019.
Ils reconnaissent que la situation actuelle, avec le peuple dans la rue, n’est pas prévue dans la constitution mais veulent comme-même lui tordre le cou pour secréter le moyen rester et perdurer. Ces anti-Algériens, ces mercenaires vont faire dire à la constitution des conneries et tentent occulter les clameurs pourtant simples du Hirak : une transition courte ( 6 mois environ) pour préparer de véritables élections transparentes sans Bedoui et sans Bensalah.
Le peuple pacifiquement dans ses référendums chaque vendredi porte les mêmes revendications, la préparation d’un futur prometteur sans ces faussaires. Ces faussaires abusent mais savent qu’un jour quand le Hirak sera fatigué de dire les mêmes phrases à ceux qui pillent son pays et à ceux qui l’écrasent, il n’aura plus le choix que de désobéir. L’incurie du pouvoir et l’irresponsabilité des personnes malintentionnées peuvent conduire à la débâcle.
Restons pacifiques et positifs, il reste devant nous des années glorieuses et décidons ensemble qu’elles le soient réellement.
Vive l’Algérie libre et démocratiques, Gloire à nos martyrs
Commentaire signé Ben du 27/05/2019 (Laissé sous l’article « Mieux maintenant que tard! » du 21/05/2019
Sur la transition, l’intermède temporel et sa diabolisation :
Il est des propos incompréhensibles et réducteurs sur la transition que certaines parties, parfaitement identifiables, rendent celle–ci aventureuse, dangereuse voire mortelle pour notre pays. Ce sont souvent de constitutionnalistes de service. Les auteurs de ces propos, bien entendu hostiles au Hirak sont organiquement liés par intérêts à l’actuel système. Ils tentent de faire diversion en diabolisant cet intermède temporel nécessaire pour préparer le changement par l’élaboration des règles justes et crédibles ; par le choix des moyens adaptés à même de rendre incontestable une élection présidentielle. Le changement du système, c’est le choix du Hirak , le centre de ses revendications et son nœud-gordien.
L’intermède temporel de transition est une chance pour remettre le pays sur la voie de la prospérité et de la démocratie. Il ne s’agit nullement de précipiter les conditions d’une élection présidentielle historique mais prendre le temps indispensable pour les dispositions adéquates afin qu’elle soit couronnée de succès. Il y a bien entendu ceux qui veulent liquider l’élection présidentielle pour s’assurer la continuité de leurs avantages. L’intermède de temps doit être dimensionné pour s’acquitter des taches obligatoires relatives au moins à la préparation rationnelle de l’élection présidentielle. Il ne s’agit pas de reproduire l’ancienne commission prévue par une disposition de la constitution et dissoute depuis.
A) préalable pour la constitution de la commission nationale:
Il s’agit au préalable de définir, par un groupe de travail constitué en partie ou en totalité par des membres désignés, la nature des missions, sa composante humaine à divers échelons et ses moyens logistiques. Les missions de la commission indépendante de préparation, d’organisation, de surveillance, de collecte et de proclamation des résultats. l’objet du groupe de travail est de concevoir et rédiger des textes clairs à même de garantir la faisabilité et la transparence des prochaines élections. Pour la réussite de cette mission aucun détail ne doit être négligé et tout doit être parfaitement défini en termes de composante humaine de la commission et de ses relations internes avec ses délégations au niveau Wilaya, Daira et Commune.
L’intermède de transition, ou période de transition, n’est pas une phase de jouvence ou une ère de vacances mais un espace de temps nécessaire pour préparer matériellement l’élection, c’est le temps d’un travail lourd d’une commission nationale constituée de compétences issues de tous les secteurs d’activités de la société civile. IL faut pour cela écarter toute interférence des administrations des ministères.
B) Les textes : Ils doivent prévoir l’indépendance totale de la commission vis à vis de l’exécutif gouvernemental, de définir les modalités relationnelles avec lui. Les règles régissant le fonctionnement et les missions de la commission doivent être approuvés par une instance à définir ( instance présidentielle à venir, par exemple, et non Bensalah) et doit prévoir le timing du déroulement de l’élection présidentielle sans précipitation mais aussi sans retard injustifié.
C) Les listes électorales :
La commission aura la charge à un niveau national d’épurer les listes électorales de toute anomalie et redondance, avec un détail infini, non en s’appuyant sur les structures ministérielles mais en utilisant les bases de données nationales du ministère l’Intérieur avec un service informatique dépendant uniquement de la commission la commission nationale. Les techniques numériques actuelles avec des logiciels adaptés peuvent dans des délais raisonnables mener ce travail à terme et ainsi assainir le réservoir national des électeurs. Il ne faut pas oublier que ce travail doit traiter les données de plus de 20millions de citoyens.
de plus si cette commission nationale est jugée crédible, elle incitera des millions de nouveaux électeurs jeunes à s’inscrire sur les listes et ainsi participer à définir leur avenir et celui du pays.
D) Architecture et composante humaine la commission :
L’architecture de la composante humaine est pyramidale ( grappe de cerise) dans sa globalité ( une commission centrale au sommet et une base constituée par des commissions de wilayas ). Les personnes pouvant avoir la qualité de membres doivent provenir des différents secteurs d’activités du pays ( avocats, enseignants, syndicats, magistrats, étudiants, médecins,…) La commission nationale sera structurée et dotée d’un chef qui sera emblématique, une pièce maitresse et doit être au dessus de tout soupçon. Le président de la commission nationale sera une personnalité intègre réellement indépendante avec une sensibilité politique proche des revendications du peuple, du Hirak.
Une représentation fractale, une grande pyramide nationale construite par un nombre de motifs élémentaires ( une première grappe de cerise dont les fruits sont liés à d’autres grappes de cerises et ainsi de suite, avec plusieurs niveaux).
– La commission de wilaya construite sur l’image de la commission nationale, elle aura pour sommet la commission de wilaya et pour base les commissions de daïras ;
– les commissions de Daïras auront pour sommet la commission de daïra et pour base les commissions communales.
-la commission de communale aura pour sommet la commission communale et pour bases les centres de votes ….
Il y a 48 wilayas ( 48 commissions de wilayas), plus de cent daïras ( +100 commissions de daïras), 1500 communes ( 1500 Comm. com) , 60000, bureaux de vote. Choisir et designer plus de 60000 personnes sur des bases de critères définis pour assurer la crédibilité du déroulement de l’élection présidentielle est une tache immense, qui demandera des sacrifices à ceux qui la charge d’assurer cette mission. Les personnes désignées doivent s’engager à respecter une neutralité stricte vis avis des candidats L’Algérie mérite ces sacrifices. Juste sur ces aspects concrets on mesure la difficulté de la tache.
Il faut donc, raisonnablement un minium de temps pour assurer les conditions raisonnables de succès du fonctionnement de la commission nationale. Ce délai de mon point de vue, au regard de la quantité du travail, ne peut être inférieur à 6 mois. Faire autrement, c’est reproduire le système actuel avec plus de tares.
Vive l’Algérie, Gloire à nos Martyrs