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Le directeur de l’EPH de Sidi Djilali répond aux détracteurs : 

ByDjillali T.

Oct 19, 2024

« pas de foin, pas de crainte du feu !, notre objectif demeure : satisfaire le patient « 

En marge de la commémoration du massacre du 17 octobre 1961 contre une marche pacifique à la capitale de France, ce jeudi 17 octobre 2024 à l’EPH de Sidi Djilali, le directeur de l’établissement public hospitalier Kortobi Abdelhakim, a tenu à profité de notre présence à cette occasion historique pour répondre à des propos diffamatoires de certains détracteurs qui font tout pour dénigrer l’image de l’établissement qui enregistre des statistiques témoignant d’elles mêmes des efforts consentis de tout un collectif sanitaire spécialisé dans la concrétisation d’un objectif majeur incontournable de placer le patient au cœur de toutes les préoccupations de l’établissement « les prestations offertes par un établissement hospitalier ne sont pas comme les autres prestations des autres administrations. Dans un hôpital, le patient n’a nullement le choix. Il est forcé par sa maladie. Son assistance et sa prise en chargez deviennent alors dans ce cas une responsabilité immense qui va au delà de la fonction. L’expérience nous a appris à être plus humaniste que professionnel », témoigne avec émotion le directeur Kortobi Abdelhakim.

Mr Larouci Bachir, directeur opérationnel explique, quant à lui, que la prise en charge des malades, coté chirurgical ne dépasse jamais un délai d’attente de 15 jours. Pour les actes opératoires ordinaires, l’EPH opère déjà dans la spécialisation tel le cancer de sein, celui du colon et de l’estomac. La pose de fistules artério-vineuse ; un appareil favorisant l’accès pour le traitement par hémodialyse, se pratique désormais ici, explique Mr Kortobi en présence du Mr Larouci et du DRH. Les patients atteints de déficiences rénales n’on plus à recourir à d’autres wilayas comme auparavant. Le service de néphrologie prend en charge 54 malades au niveau de l’unité d’hémodialyse, font-ils savoir.

Une aubaine sanitaire

L’établissement, distingué par sa position isolée de tout encombrement, sa superficie et un accueil et une prise en charge exemplaires, dispose de plusieurs autres services, soulageant de la sorte une grande population, venant, en sus du grand quartier de sidi djillali, d’autres communes et d’autres wilayas limitrophes, une véritable aubaine sanitaire ; un service de cardiologie, pneumologie, infectiologie, endocrinologie, hématologie et médecine interne, avec un taux d’occupation de 85% durant le 1er semestre de l’année 2024. L’établissement dispose de 30 lits d’hospitalisation, rassure le directeur Mr Kortobi.

Une prise en charge totale est réservée aux personnes victimes d’accidents cardio-vasculaires (AVC). Une unité spéciale de réanimation a été créée au niveau de l’établissement, visant à accompagner et assister les patients jusqu’à leurs rétablissements, de façon à pouvoir se déplacer et marcher par eux mêmes.

Une bouffée d’oxygène 

L’activité est incessante, de jour comme de nuit. Une véritable bouffée d’oxygène pour les usagers et un immense désengorgement pour l’hôpital Hassani AEK. Le service usagers a enregistré plus de 23.570 consultations et 4.750 admissions durant le 1er semestre de l’année en cours, fait-on savoir. Le service de l’urgence dispose d’un cabinet pour le tri des malades avant leur orientation, 02 boxes de consultation et 01 pour le déchocage, 02 salles équipées de 12 lits d’observation, partagé entre femmes et hommes. L’EPH dispose d’un service de laboratoires et service de radiologie dont le scanner est tombé en panne à cause de son utilisation excessive pendant la période du Covid 19. Le directeur Mr Kortobi a profité de cette opportunité pour demander de doter l’établissement d’un nouveau scanner qui permettrait un accueil encore meilleur et satisfaire une forte demande, aussi d’un bloc opératoire de 03 salles : 02 pour les malades déjà programmés par des spécialistes avec un dossier médical complet et 01 pour les patients de l’établissement. 

le service de gynéco-obstétrique fonctionne en dépit du manque de gynécologue

Pour le service de gynéco-obstétrique fermé depuis 2012 pour un conflit interne de refus de travail d’un gynécologue qui ne voulait assurer que les consultations et l’accouchement par voix basse et cerclage, et dont des mesures disciplinaires ont été entreprises, qui ont entrainé sa mutation, le service n’a repris son fonctionnement normal pour comprendre l’accouchement par voie haute (césarienne) qu’en 2023 après recrutement de 02 autres médecins, qui ont bénéficié d’une mutation  »automatique » à la maternité après avoir bénéficiés chacune d’une promotion en 2024, laissant de nouveau le service assurer seulement l’accouchement normal, explique-t-on avec beaucoup de regret. Une demande de candidature est lancée pour relancer le fonctionnement normal du service, fait-on savoir. Quant au service de pédiatrie, le responsable explique que l’EPH dispose de 30 lits et une unité de chirurgie infantile qui sera prochainement opérationnelle pour prendre en charge les enfants malades.

Une inspection pour enquêter dites-vous ?

Le directeur finit par mettre en garde contre tout propos diffamatoire venant d’une association ou d’un journaliste qui ne respecte pas la déontologie de cette noble profession, mettant en exergue une inspection ministérielle venir enquêter à L’EPH, selon un président d’une association visant des intérêts purement personnels en relation avec son conjoint employée à l’EPH, qu’un journaliste a exploité sans joindre les responsables de l’EPH pour une ultime réponse d’éclaircissement, Alors qu’en vérité c’est une inspection régionale qui œuvre dans le cadre d’une instruction ministérielle pour une visite de tous les établissements et centres de santé du territoir national pour s’enquérir du taux d’avancement en matière de numérisation des services: d’urgence, tri, accueil et dossiers médicaux électroniques, a-t-on expliqué. Selon le responsable, une plainte pourrait être déposé auprès de la justice « notre image y va de l’image de l’établissement », confirme Mr Kortobi. « Nos ventres ne contiennent pas du foin, aucune crainte du feu. L’information est un droit que nous respectons et celui qui désire un quelconque renseignent dans le cadre de ce que permet le règlement, on est présent. La transparence est aussi notre devise », conclut le directeur Kortobi Abdelhakim en compagnie du directeur opérationnel et du DRH, proposant une image harmonieuse rare de solidarité et de compréhension. 

Djillali Toumi