Le jardin public en général, est un terrain enclos, paysagé et planté destiné à la promenade, à la détente, à la recréation et même à la rémission ou de façon plus générale à l’agrément du public pouvant représenter un support culturel ou l’art de création devient possible dans ce coin. La ville de Benisaf d’antan s’ouvrait avec son jardin public, son architecture et l’agencement des carrés de jardins ou fleurs de toute catégories ,arbustes de nature différente, palmiers et arbres … représentent le reflet d’un désir d’ostentation dépassant les plaisirs royales . Jadis, Le jardin de Benisaf était aussi un espace urbain botaniste, planté, paysagé et entretenu par la collectivité bien représentée , pour Sa construction ou édifice devient le moyen de structurer un quartier pour l’agrément de tous .
Le jardin public reste l’apanage d’une catégorie du public qui possède des gènes semblables à certains privilégiés de l’époque des Abbayes, aristocrates, des rois d’Andalousie ,de Babylone … Mohamed Dib vous a conté ses débuts d’auteur à partir d’un jardin public de Tlemcen qui lui avait permis d’être un support d’ inspiration spirituelle et culturelle .Il existe des jardins privés qui ne sont ouverts qu’avec parcimonie à un public restreint, sélectif et productif .
Le jardin public devient pour les véritables citadins, ou les bons citoyens ainsi une clef de l’aménagement de la ville.
La loi N°07-06 du 13 mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts ; cette loi classe et organise la protection des sites se rapportant aux espaces verts. Les jardins remarquables et d’importance ont été recensés par une mission de pré-inventaire par la circulaire EV1 du 07 octobre 2007 relative à la gestion des espaces verts.
Le jardin public et bien d’autres espaces verts existant au niveau de la commune de Benisaf qui méritent des mesures de protection , de restauration d’entretien ,de considération, de déférence et de vénération. Leur aménagement reflète le rapport fluctuant du citadin et de la nature pour ceux qui se disent citoyens de la ville de Benisaf sinon des…. .
La composition d’un jardin public fait intervenir en principe quatre structures distinctes : Les allées promenades ; Le réseau hydraulique ; Les sentiers pittoresques : sont dessinés pour faire découvrir les points de vues remarquables du jardin. Ils sont ponctués, belvédères celle de Benisaf est fantastique car elle représentait en plus de sa terrasse, un podium pour les activités orchestrales et même d’écran géant pour le cinéma durant les années 1970 .
En fonction des contraintes et des possibilités offertes par le site choisi, chaque jardin met en valeur différemment chacune de ces quatre structures, créant une palette diversifiée de jardins publics. Pour celui de la ville de Benisaf ,il pourrait éventuellement contenir avec le géni de ses enfants ces quatre structures su-citées .Notre jardin a été conçus comme un lieu urbain à part entière, et il devrait de ce fait bénéficier des mêmes attentions que les bâtiments officiels. Une architecture et un mobilier spécifiques avec des symboles( révolutionnaires et historiques) sont donc apparus dans cet espace à mi-chemin entre la ville de Benisaf, le Benisafien et la nature.
Le jardin public procure au visiteur l’acquiescement d’un lieu en retrait de la norme urbaine. Les codes de la ville sont abandonnés à l’entrée et la liberté des tenues, des langages, des comportements ou des attitudes favorisent les rencontres salutaires, utiles et agréables. D’autres comportements néfastes malheureusement, vous seront exposés par la suite de la narration de cet enclos de jardinier. On retrouvait dans cet endroit, des élèves d’inspiration citadine révisant leur cours, des retraités se promenant avec bouquins sinon gazette à la main, de jeunes parents et leurs enfants. Lycéens avec de la philosophie en bouche, travailleurs en pause s’y restaurent le midi, un endroit de la belle culture. Des musiciens ou des acteurs de théâtre peuvent profiter de cet espace pour répéter quand on y pense à d’autres endroits semblables.
Le jardin public est, dans la ville, un lieu incontournable de socialisation .des buvettes et même des restaurants peuvent être installé en forme de chalets ou bien de pavillons de bois découpé ou en décor fait par un ébéniste.
L’utilité du jardin va de l’agréable à la beauté pour le bien être pour ceux qui gèrent le site, de la latence pour les nerveux, de la rémission pour ceux qui souffre de surmenage, de répit pour le voyageur, de relaxation de celui que l ennui l’emporte……. Et chacun trouvait son compte sentimental, raisonnable, et spirituel dans ce jardin.
Malheureusement et c’est la que le bat blesse, notre jardin public de Benisaf est baptisé place des martyrs ; vu qu’un cénotaphe
ou sont gravés les noms des martyrs immortels de la région de Benisaf jointant d’un verset du Saint Coran ainsi qu’une grand gravure de l’Emir Abdel Kader en brique de verre. Tous ces symboles sont codés dans des dispositions de la loi 07-99 du 05 avril 1999 relative au moudjahid et au chahid .Notre jardin contenant symboles régit par la loi et règlements, se trouve délaisser par des responsables inconscients et comateux , est devenu un lieu pour les marchands de l’informel ou tout se vend, et ne le fréquentent que des acheteurs venant pour la satisfaction d’un besoin matériel venant de chine et dont la fausse qualité défie notre monnaie qui n’a jamais su contenir une valeur .
Les saletés, les ordures, les immondices ,les bouteilles des boissons alcoolisée, les bouteilles en plastiques, des excréments ,des odeurs d’ urines , c’est le revers de la médaille , on ne parle plus de jardin public mais de dépotoir public ou ni maire, ni un quelconque responsable, ni habitant, ni citoyens ,ni citadin, ni campagnard, ni étudiant, ni jeunes, ni intellect, ni un simple homme ayant un cœur bon ou mauvais pour dire haut et fort basta ! basta ! pour ce sale décor d’un patrimoine de la ville Benisaf.
Benisaf est maudite et il faut le reconnaitre, son jardin public et d’autres espaces verts et non verts( urbain) vous le diront, des fissures se font voir sur les sites du centre ville, des affaissements s’opèrent en douceur, déjà au niveau des parage du jardin public, demain Benisaf ou plus exactement son centre ville ressemblera à un capharnaüm.
Benisaf ville de sardine, de fer, de basket est devenue à l’image de ce jardin vidoir.
BENALLAL MOHAMED
Hé bien, il n’a rien à envier au Jardin Public de Sidi bel abbés, jadis Poumon de la ville….!!! C’est vrai qu’ils avaient stoppé la vente d’oiseaux dont certains en voie d’extinction si chers à notre ami Reffas, mais depuis…?! On aurait aimé dire qu’ils n’ont rien à envier au moins au jardin d’Essai d’Alger mais bon, chaque ville a ses habitants, ses responsables, son poids et son importance….!
Il est inutile de rappeler l’importance de tels espaces, car tout le monde le sait, il nous faut des Hommes qui feront toute la différence….!!!! A des jours meilleurs Inchaallah…!
Dommage pour une ville comme Benisaf qui possèdent toutes les qualités pour être un ‘petit bijou’ et une destination privilégiée des touristes et des investisseurs de tout azimut…!!!! Qui sont et où sont ces responsables qui gèrent cette ville….!!!! Ah! Médiocrité quand tu nous tiens….!!! Je relirai bien volontiers la ‘Mo9adima’ d’Ibn Khaldoun pour mieux ‘recomprendre’ ce qui nous arrive…!??