Le ministère algérien du Tourisme a annoncé de nouvelles mesures pour stimuler le tourisme saharien. Après cinq ans, par exemple, la partie orientale des monts Hoggar, Assekrem (Atakor) et Tefedes, sera rouverte pour stimuler le tourisme algérien pendant la saison hivernale.
La plupart des pays occidentaux, notamment la France, dissuadent formellement leurs citoyens de se rendre dans la plus grande partie du Sahara algérien. Classée zone rouge, une immense zone du territoire national est de facto inaccessible.
La majorité des agences de tourisme français n’organisent pas de circuits dans le Sahara algérien. « De toute évidence, tant que le sud de l’Algérie est dans la zone rouge, il n’est pas question d’offrir des visites dans ce domaine. Que ce soit notre responsabilité légale ou la sécurité de nos clients, c’est notre politique », résume un responsable du groupe Allibert.
D’autre part, quelques agences offrent encore des visites dans le sud. «Nous n’avons jamais abandonné notre lien de confiance avec les agences locales et les partenaires locaux. Ils n’ont rien à perdre ou à gagner en prenant le moindre risque », explique le représentant de l’agence française Tamera.
Depuis 2010, les problèmes de sécurité et la longue procédure d’obtention de visas ont fait que le tourisme algérien dans le désert du Sahara perd beaucoup de visiteurs potentiels, qui sont assez rares dans la région.
Les retards de deux mois ou plus ne sont pas rares lors de l’obtention du visa pour l’Algérie. Toute la procédure est longue et coûteuse. Beaucoup de touristes étrangers choisissent plutôt des destinations plus accessibles et moins chères.
Le ministère de l’Intérieur et le ministère des Affaires étrangères ont récemment annoncé qu’ils envisageraient des moyens de simplifier le processus de demande de visa.