ALGER- Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé mardi deux décrets, l’un mettant fin aux fonctions de M. Abdelghani Hamel en tant que Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), et l’autre portant nomination de M. Mustapha El-Habiri à la tête de ce corps de sécurité, indique un communiqué de la présidence de la République.
« Son excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a signé ce jour deux décrets, le premier mettant fin aux fonctions de M. Abdelghani Hamel, en tant que Directeur général de la Sûreté nationale, et le second portant nomination de M. Mustapha El-Habiri à la tête de la DGSN », précise la même source.
Spéculations sur Hamel :
Franchement, dans l’obscurité du système, on peut se tromper de silhouette; en tout état de cause cette affaire obscurcit encore plus la lecture des mouvements dans les salles obscures du pouvoir. Le trafic de drogue est condamnable quelque soit son auteur. Il faut cependant faire la part des choses et éviter l’instrumentalisation pour régler des comptes politiques. Bien entendu, cet événement indique qu’il ya quelque chose de grande importante qui se dessine et qui se met en place.
L’affaire de la cocaïne n’est pas si banale et la quantité est astronomique. Les consommateurs de drogues en Algérie ne consomment pas la cocaïne, cela signifie qu’elle était destinée à l’exportation. Or le bateau qui semble-il transportait cette drogue avait accosté en Espagne. Pourquoi l’Espagne, qui savait, n’avait pas saisi cette drogue lors de l’escale du bateau et ensuite informer les instances algériennes. Elle aurait pu s’épargner un retour d’une partie de cette drogue dure en Espagne. Non, elle a laissé faire et informe, non le gouvernement comme le dicte l’usage, mais l’armée algérienne qui n’a pas de prérogatives constitutionnelles en matière de lutte contre les stupéfiants, cela relève de la PAF et des Douanes Algériennes. A supposer que Hamel ne soit très ….. L’homme a pourtant un écho favorable auprès de l’algérien lamda. Personne de doit jeter l’opprobre sur tous les agents de police algériens. Le faire, comme semble l’indiquer les événements au port d’Oran pour le bateau incriminé est un dépassement grave et une insulte contre un corps constitué algérien. Tout semble indiquer que des pays européens et étrangers complices sont partie prenante d’un complot contre la présidence de BOUTEF. Le clan GMO ne cache plus ses ambitions, il ne veut pas d’un Hamel ou d’un autre candidat à la présidence de 2019 soutenu par BOUTEF. Pour le dissuader de se présenter aux élections, il suffisait d’un signe de BOUTEF à l’endroit de Hamel., même si L’homme a des chances de les gagner. En fait, il s’agissait par cette opération d’envoyer au Président un signal sans ambiguïté. Coûte que coûte, il faut l’éliminer. L’homme se savait ciblé, il a fait allusion lors de son départ à la probité douteuse du camp adverse. Par cette opération, on signifie clairement au président qu’il doit tenir compte de ses adversaires connus ou cachés. D’autres parties sombres entourent cette affaire. Il faut rester vigilant.