L’eau c’est la vie. Désormais depuis quelques mois, devant une gestion excentrique des services de l’entreprise Algérienne des eaux, ce slogan a complètement perdu sa valeur divine, en devenant sources de variables soucis quotidiens et frustrations incessantes. Le robinet ne coule plus dans plusieurs quartiers de la ville sinon dans la wilaya. A la cité El Fourssen à sidi Djilali, tout prés du siège de la daïra, les robinets ont changer de vocation. Tantôt un soufflement, tantôt un grognement, sinon un silence total qui puise votre patience et vous incite à fuir votre domicile, sans toute fois, connaitre la direction.
Le citoyen arrive à sa limite. Parler de robinet est devenu une obsession qui serre le l’étau de l’autre souci de la cherté de la vie. Si les mercuriales ont brulé les poches et les méninges, l’absence de l’eau, quant à elle, a fini par vider le citoyen de toute substance de résistance. L’urgence est désormais plus qu’urgente. La tranquillité et la stabilité en dépende étroitement. Ni la faim, encore moins la soif ne peuvent être gérées par des discours politiques, ni par quelconque mensonge. Les responsables sont tenus à être de taille à gérer ce genre de problème de grande gravité sanitaire, publique et économique et même politique.
Djillali Toumi